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Camille Comte prend la direction de Bourg-de-Péage

Division 2F

mercredi 29 avril 2015 - © Davy Bodiguel

 3 min 20 de lecture

Champion de France de D2F avec l'ESBf, Camille Comte prend les rênes du Drôme Handball Bourg de Péage en remplacement de Franck Bulleux.

Assurée de remonter dans l’élite, l’ESBf a décidé de confier la gestion de son équipe première la saison prochaine au binôme Raphaëlle Tervel – Sandrine Mariot-Delerce, toutes deux championnes du monde en 2003. Conséquence directe, le contrat de Camille Comte n’a pas été reconduit. Fort de cette belle réussite sportive avec le club de Franche-Comté, le jeune technicien Bisontin n’a pas mis longtemps avant de trouver un nouveau club… et il s’agit du Drôme Handball Bourg de Péage. Le club du 26 est toujours à la lutte pour se maintenir en D2, Camille Comte lui ayant donné son accord, et ce, quelque soit son maintien à ce niveau ou sa relégation à l’étage inférieur. Il évoque ici ce choix de rejoindre le club Drômois.

Camille, pourquoi avoir opté pour Bourg-de-Péage ?
Avec le club, on s’est retrouvé dans le même état d’esprit. C’est un club ambitieux et raisonné. Je pense que c’est un terrain sur lequel je vais pouvoir m’exprimer et tenter de faire avancer le projet sur les prochaines années.

Tu as signé sur combien d’années ?
J’ai signé un contrat de deux ans plus un.

Pourtant, Bourg-de-Péage est toujours menacé de relégation en N1…
Il faut savoir que j’ai signé quelque soit la division. C’est un risque calculé de ma part, l’équipe dirigeante restera soudée. Sur le plan des finances, ça restera stable même en cas de relégation. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est de continuer à travailler sur ce beau projet, de m’investir dans un club où il y a des choses à faire.

La défaite contre Cergy fragilise le maintien… l’approche n’est pas facile dans ce cas ?
Dernièrement, j’ai contacté Franck (Bulleux) pour me permettre de commencer le travail de la saison prochaine sans perturber sa fin de saison à lui. On s’est entendu sur la façon dont je pouvais notamment rencontrer les joueuses. Tout le groupe est concerné et jouera le coup à fond pour essayer de se maintenir en D2. La motivation est là. Maintenant, ça crée une situation d’incertitude qui rend plus difficile le recrutement ou la prolongation de contrats. Mais ça reste toutefois une donnée que beaucoup de clubs connaissent. Je reste confiant.

La D2, tu connais... puisque tu viens de gagner ce championnat ?
C’est une saison très réussie sur le plan sportif d’autant que le niveau augmente d’année en année, les budgets sont là pour en témoigner. Avec l’équipe la plus jeune du championnat, on réussit à être champion quatre journées avant la fin. C’est aussi une réussite qui est due à la stabilité du groupe, même si quelques éléments nous ont quittés et qu’on n’a pas recruté. Aucune joueuse ne voulait partir du club, ça voulait dire que chacune voulait travailler dans le même sens. C’est un travail de deux ans, la saison dernière a été fondatrice de beaucoup de choses… ça nous a permis de finir en tête.

Ton contrat n’a pas été reconduit, ressens tu un pincement au cœur de ne pas avoir pu continuer l’aventure avec l’ESBf ?
Disons qu’il y a un côté affectif avec l’ensemble du club : les joueuses, le staff et les partenaires. Ca fait quatre ans que je suis à Besançon même si j’ai été adjoint deux ans. Par rapport à ce qu’on a vécu, c’est vrai que mon départ sur le plan affectif sera un peu douloureux. Après, je comprends la décision stratégique et financière des dirigeants. Sandrine (Mariot-Delerce) et Raph’ (Tervel) seront les coachs l’année prochaine, deux championnes du monde qui ont fait briller le club par le passé. Les dirigeants de l’ESBf ont été contents de mon travail et ont appuyé ma candidature à Bourg-de-Péage. Il n’y a évidemment aucun malaise par rapport à ça.

Camille Comte prend la direction de Bourg-de-Péage 

Division 2F

mercredi 29 avril 2015 - © Davy Bodiguel

 3 min 20 de lecture

Champion de France de D2F avec l'ESBf, Camille Comte prend les rênes du Drôme Handball Bourg de Péage en remplacement de Franck Bulleux.

Assurée de remonter dans l’élite, l’ESBf a décidé de confier la gestion de son équipe première la saison prochaine au binôme Raphaëlle Tervel – Sandrine Mariot-Delerce, toutes deux championnes du monde en 2003. Conséquence directe, le contrat de Camille Comte n’a pas été reconduit. Fort de cette belle réussite sportive avec le club de Franche-Comté, le jeune technicien Bisontin n’a pas mis longtemps avant de trouver un nouveau club… et il s’agit du Drôme Handball Bourg de Péage. Le club du 26 est toujours à la lutte pour se maintenir en D2, Camille Comte lui ayant donné son accord, et ce, quelque soit son maintien à ce niveau ou sa relégation à l’étage inférieur. Il évoque ici ce choix de rejoindre le club Drômois.

Camille, pourquoi avoir opté pour Bourg-de-Péage ?
Avec le club, on s’est retrouvé dans le même état d’esprit. C’est un club ambitieux et raisonné. Je pense que c’est un terrain sur lequel je vais pouvoir m’exprimer et tenter de faire avancer le projet sur les prochaines années.

Tu as signé sur combien d’années ?
J’ai signé un contrat de deux ans plus un.

Pourtant, Bourg-de-Péage est toujours menacé de relégation en N1…
Il faut savoir que j’ai signé quelque soit la division. C’est un risque calculé de ma part, l’équipe dirigeante restera soudée. Sur le plan des finances, ça restera stable même en cas de relégation. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est de continuer à travailler sur ce beau projet, de m’investir dans un club où il y a des choses à faire.

La défaite contre Cergy fragilise le maintien… l’approche n’est pas facile dans ce cas ?
Dernièrement, j’ai contacté Franck (Bulleux) pour me permettre de commencer le travail de la saison prochaine sans perturber sa fin de saison à lui. On s’est entendu sur la façon dont je pouvais notamment rencontrer les joueuses. Tout le groupe est concerné et jouera le coup à fond pour essayer de se maintenir en D2. La motivation est là. Maintenant, ça crée une situation d’incertitude qui rend plus difficile le recrutement ou la prolongation de contrats. Mais ça reste toutefois une donnée que beaucoup de clubs connaissent. Je reste confiant.

La D2, tu connais... puisque tu viens de gagner ce championnat ?
C’est une saison très réussie sur le plan sportif d’autant que le niveau augmente d’année en année, les budgets sont là pour en témoigner. Avec l’équipe la plus jeune du championnat, on réussit à être champion quatre journées avant la fin. C’est aussi une réussite qui est due à la stabilité du groupe, même si quelques éléments nous ont quittés et qu’on n’a pas recruté. Aucune joueuse ne voulait partir du club, ça voulait dire que chacune voulait travailler dans le même sens. C’est un travail de deux ans, la saison dernière a été fondatrice de beaucoup de choses… ça nous a permis de finir en tête.

Ton contrat n’a pas été reconduit, ressens tu un pincement au cœur de ne pas avoir pu continuer l’aventure avec l’ESBf ?
Disons qu’il y a un côté affectif avec l’ensemble du club : les joueuses, le staff et les partenaires. Ca fait quatre ans que je suis à Besançon même si j’ai été adjoint deux ans. Par rapport à ce qu’on a vécu, c’est vrai que mon départ sur le plan affectif sera un peu douloureux. Après, je comprends la décision stratégique et financière des dirigeants. Sandrine (Mariot-Delerce) et Raph’ (Tervel) seront les coachs l’année prochaine, deux championnes du monde qui ont fait briller le club par le passé. Les dirigeants de l’ESBf ont été contents de mon travail et ont appuyé ma candidature à Bourg-de-Péage. Il n’y a évidemment aucun malaise par rapport à ça.

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