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France Jeunes: Respectueux de leurs aînés !!!

Mondial

jeudi 20 août 2015 - © Yves Michel

 25 min 45 de lecture

Ils l'ont fait ! Les moins de 19 ans apportent le 4ème titre en 4 compétitions au handball masculin tricolore. A Ekaterinburg (Russie), les Français ont survolé la finale en broyant le dispositif slovène (26-33). 2015 est véritablement une année historique pour nos handballeurs ! 

par Yves MICHEL


Devant le podium protocolaire, alors que le capitaine Lucas Ferrandier venait de recevoir le trophée de champion du Monde Jeunes, Joël Delplanque pouvait jubiler et même s'aventurer comme il l'avait fait quelques mois plus tôt au Qatar, sur quelques pas de danse improvisés. Le président de la Fédération Française n'en finit pas depuis janvier de distribuer aux équipes masculines des messages de félicitations. C'est vrai que la cuvée 2015 est un crû exceptionnel. Quatre campagnes, toutes les quatre menées jusqu'à leur terme, sur la plus haute marche du podium.

Ce jeudi à Ekaterinburg, Benoit, Aymeric, Tom², Etienne, Lucas, Florent, Romain, Yanis, Melvyn, Dika, Ludo, Sacha, Hugo, Matthieu, Mehdi, Dylan et Nico sont entrés dans l'histoire. Ils n'ont pas loupé ce qu'ils étaient venus chercher. Cette breloque dorée que la plupart avait passé autour du cou l'an dernier à l'Euro polonais. La Slovénie voulait elle aussi réaliser son doublé Jeux Olympiques de la Jeunesse-Championnat du Monde, c'est raté ! Les Français n'étaient pas d'accord et ils l'ont fait savoir. 

Comme à leur habitude, ils vont prendre le temps d'observer et surtout de jauger un adversaire qu'ils avaient rencontré moins d'une semaine plus tôt. Ce jeu du chat et de la souris va durer dix bonnes minutes. Dix minutes au cours desquelles nos généreux minots vont faire quelques cadeaux. Si la défense était encore une fois à la hauteur et au rendez-vous, l'attaque tricolore elle, se permettait quelques ratés... heureusement peu préjudiciables au niveau du tableau d'affichage, les Slovènes pourtant sécurisés par un excellent Kastelic dans les cages (20 arrêts au total), n'en profitaient pas et se montraient tout aussi maladroits.



Mem, le piston tricolore

Les Bleuets vont trouver la faille par ce qu'ils savent faire le mieux. Repousser leurs vis-à-vis assez haut et les contraindre à rendre le ballon. Une relance sur Kounkoud et ses jambes de feu permettait de faire un 1er mini-break (5-7 à la 12ème). Mais les Français vont sans cesse varier les plaisirs. Quand ce n'était pas un Fabregas très mobile qui marquait ou obligeait le pivot adverse à la faute, Melvyn Richardson et Dika Mem prenaient l'initiative. Diabolique Dika Mem ! Ceux qui le connaissent décrivent le néo Tremblaysien comme le plus cool des partenaires, le gars qui arriverait presque à arrêter le temps. Sur un 40x20, l'ex pensionnaire de St Gratien ne tient pas en place ! En défense, c'est une pieuvre aux tentacules plus longues et plus collantes que la moyenne ! En attaque, c'est un Zébulon (ça parlera aux plus anciens) monté sur des ressorts ! La Slovénie commençait à mal respirer, la pause (pensait-elle) arrivait au bon moment (13-16).



Le broyeur en action

Sauf qu'au retour des vestiaires, la machine infernale va s'enclencher. Le broyeur tricolore va faire son œuvre. En moins de huit minutes, la Slovénie va passer de l'espoir au cauchemar. De moins 3, elle va se retrouver à... moins 8 (14-22) et comme cela ne suffisait pas, Benoit Kounkoud (photo ci-dessus) et le très opportuniste Sacha Bouchillou vont enfoncer le clou (18-27 à la 43è). Fallait-il gérer ou continuer sur ce rythme ? Les Français vont logiquement baisser d'intensité, leurs tirs étant soit stoppés par l'inévitable Kastelic, soit mal cadrés. Mais qu'importe, l'écart était fait. Les Slovènes ne pourront jamais remonter la pente, assommés par cette furia bleutée qui en quelques minutes leur avait ôté des raisons d'y croire. La victoire en finale (26-33) est dans la continuité de ce que la France a proposé depuis le début des matches-couperets. De la générosité, du sérieux, de l'envie et surtout du respect. Pour tout cela, Messieurs... du haut de vos 19 ans, Chapeau !

A Ekaterinbourg, Russie  - Palais des sports Divs
FINALE du Championnat du monde U19 2015
le jeudi 20 août à 15h00
Slovénie - France :   26- 33 (Mi-temps : 13-16)
2500 spectateurs
Arbitres :  MM Brunner Arthur & Salah Morad (Sui)

Statistiques du match

Slovénie
Gardiens :
   Kastelic (59') 20/52 dt 1/1 pén. - Leben (1') 0/1 pén.
Joueurs de champ : Janc (5/11 dt 3/3 au pén.), Malus (5/10), Marguc G. (0/3), Sokolic (2/3), Kotar (1/2), Stojnic (3/3), Krecic (2/3), Kavcic (3/4), Vlah (3/5), Cvetko (1/2), Prevolnik (1/2)

France
Gardiens :
Harbaoui (30')  7/20 dt 0/2 au pén. - Bonneau (30') 9/22 dt 0/1 au pén. 
Joueurs de champ : Fabregas (4/6), Minne (4/9 dt 0/1), Kounkoud (5/6), Lagarde (0/2), Lenne (2/3), Limousin (0/2), Mem (6/12), Richardson (5/9) Nozeran (3/4), Mocquais (2/4), Bouchillou (2/2) Ferrandier L., Kamtchop, Pelayo

 

Raté pour l'Espagne, l'Islande sur le podium !

En petite finale, pour l'attribution de la médaille de bronze... L'Islande a battu l'Espagne 26-22 (MT 18-13). Les Ibères qui n'avaient pas digéré la leçon infligée la veille par la France, ont perdu pied en fin de 1ère période. Toujours privé de Daniel Dujshebaev (adducteurs), ils n'ont su ou pu renverser la situation qui a même empiré et leur sursaut d'orgueil en toute fin de partie n'a servi à rien. L'entraîneur Alberto Suarez qui depuis cinq ans, avait à chaque fois récolté une médaille avec la sélection qu'il dirigeait, rentrera bredouille de Russie. Quant aux Islandais, leur succès est mérité. Cette équipe possède un collectif et des individualités très prometteuses comme le gardien Gudjonsson, le pivot Arnarson (photo ci-dessus), l'arrière gauche Egil Magnusson et surtout l'ailier droit Rikhardsson. 

                                     

L'Equipe Type de ce Mondial

MVP

Melvyn RICHARDSON 

 FRA

ALG

Tilen SOKOLIC 

SLO 

ALD

 Oeinn RIKHARDSSON

ISL 

PVT

 Ludovic FABREGAS

FRA 

ARG

 Daniel DUJSHEBAEV

ESP 

DC

 Melvyn RICHARDSON

 FRA

ARD

 Blaz JANC

SLO 

GRD

 Xoan LEDO MENENDEZ

ESP 

 

Le Classement Final

1

FRANCE

5

Suède

9

Suisse

13

Corée

2

SLOVENIE

6

Norvège

10

Hongrie

14

Croatie

3

ISLANDE

7

Danemark

11

Russie

15

Egypte

4

Espagne

8

Brésil

12

Serbie

16

Tunisie


Tous les deux ans, les générations qui arrivent sont d'inégales valeurs et les résultats s'en ressentent. Un constat qui ne se vérifie pas toujours. Le meilleur exemple est celui des Français génération 94-95 (Saidani, Tritta, Tournat, Delecroix,...). 13èmes à peine en 2013 du Mondial U19 en Hongrie, deux ans plus tard, ils monteront sur la plus haute marche du podium en catégorie juniors au Brésil. La France est sur une pente ascendante. On l'a dit, redit et écrit, la cuvée 2015 est exceptionnelle. Après les "A" au Qatar, les trois équipes nationales masculines engagées dans une compétition jeunes sont toutes montées sur le podium avec autour du cou, bien en évidence trois médailles d'or. Les cadets qui ont remporté le FOJE vont passer en France Jeunes et ceux de 96-97 vont arriver chez les Juniors où ils retrouveront le talentueux gardien Julien Meyer et l'ailier droit Florian Billant qui cet été, avaient été surclassés. Bref, si chacun y met du sien et que les encadrements persistent dans une certaine cohérence de la performance alliée à la formation, la France peut se frotter non seulement les mains pour récolter de nouvelles breloques grâce aux jeunes mais également en préparer certains pour les "A". Ludo Fabrégas y a déjà goûté, Julien Meyer, Florian Delecroix et pourquoi pas Aymeric Minne et Melvyn Richardson d'ici peu pourraient lui emboîter le pas. Mais rien n'est acquis. Les Danois qui depuis deux ans raflaient tout en catégorie jeunes, ont cette année été éjectés loin du podium sans sortir depuis 2011, le moindre international "A". Que dire aussi de l'Allemagne ? La formation dirigée par "Blacky" Schwarzer est passée à la trappe dès le tour préliminaire. Deux ans auparavant avec les Drux, Suton et autre Kunkel, il avait décroché le bronze. Cette année, comme la France, la progression la plus remarquée chez les Jeunes est celle de la Slovénie. 9èmes en 2011, 8èmes en 2013, les générations présentes ne parvenaient pas à se rapprocher des accessits. Avec l'arrivée de talents comme Janc, Marguc, Kastelic et Malus, la filière slovène n'est pas prête de s'éteindre.

Parmi les pays émergents, le Brésil confirme son embellie (8ème). La formation "auriverde" n'a cessé de progresser et s'affirme comme étant désormais la 1ère nation non européenne. Le Qatar pour sa part, malgré la présence sur le banc de Valero Rivera, n'est qu'un feu de paille. L'Afrique est au bord du précipice avec l'Algérie inexistante et perdue dans la "coupe à Toto", la Tunisie 16ème transparente et l'Egypte 15ème décevante. Les réservoirs sont vides et le chantier est immense. Ces deux dernières nations ont eu un parcours quasi identique à celui de la Croatie (14ème). La Serbie n'est pas mieux lotie. Là aussi, la formation manque de ressources.

France Jeunes: Respectueux de leurs aînés !!! 

Mondial

jeudi 20 août 2015 - © Yves Michel

 25 min 45 de lecture

Ils l'ont fait ! Les moins de 19 ans apportent le 4ème titre en 4 compétitions au handball masculin tricolore. A Ekaterinburg (Russie), les Français ont survolé la finale en broyant le dispositif slovène (26-33). 2015 est véritablement une année historique pour nos handballeurs ! 

par Yves MICHEL


Devant le podium protocolaire, alors que le capitaine Lucas Ferrandier venait de recevoir le trophée de champion du Monde Jeunes, Joël Delplanque pouvait jubiler et même s'aventurer comme il l'avait fait quelques mois plus tôt au Qatar, sur quelques pas de danse improvisés. Le président de la Fédération Française n'en finit pas depuis janvier de distribuer aux équipes masculines des messages de félicitations. C'est vrai que la cuvée 2015 est un crû exceptionnel. Quatre campagnes, toutes les quatre menées jusqu'à leur terme, sur la plus haute marche du podium.

Ce jeudi à Ekaterinburg, Benoit, Aymeric, Tom², Etienne, Lucas, Florent, Romain, Yanis, Melvyn, Dika, Ludo, Sacha, Hugo, Matthieu, Mehdi, Dylan et Nico sont entrés dans l'histoire. Ils n'ont pas loupé ce qu'ils étaient venus chercher. Cette breloque dorée que la plupart avait passé autour du cou l'an dernier à l'Euro polonais. La Slovénie voulait elle aussi réaliser son doublé Jeux Olympiques de la Jeunesse-Championnat du Monde, c'est raté ! Les Français n'étaient pas d'accord et ils l'ont fait savoir. 

Comme à leur habitude, ils vont prendre le temps d'observer et surtout de jauger un adversaire qu'ils avaient rencontré moins d'une semaine plus tôt. Ce jeu du chat et de la souris va durer dix bonnes minutes. Dix minutes au cours desquelles nos généreux minots vont faire quelques cadeaux. Si la défense était encore une fois à la hauteur et au rendez-vous, l'attaque tricolore elle, se permettait quelques ratés... heureusement peu préjudiciables au niveau du tableau d'affichage, les Slovènes pourtant sécurisés par un excellent Kastelic dans les cages (20 arrêts au total), n'en profitaient pas et se montraient tout aussi maladroits.



Mem, le piston tricolore

Les Bleuets vont trouver la faille par ce qu'ils savent faire le mieux. Repousser leurs vis-à-vis assez haut et les contraindre à rendre le ballon. Une relance sur Kounkoud et ses jambes de feu permettait de faire un 1er mini-break (5-7 à la 12ème). Mais les Français vont sans cesse varier les plaisirs. Quand ce n'était pas un Fabregas très mobile qui marquait ou obligeait le pivot adverse à la faute, Melvyn Richardson et Dika Mem prenaient l'initiative. Diabolique Dika Mem ! Ceux qui le connaissent décrivent le néo Tremblaysien comme le plus cool des partenaires, le gars qui arriverait presque à arrêter le temps. Sur un 40x20, l'ex pensionnaire de St Gratien ne tient pas en place ! En défense, c'est une pieuvre aux tentacules plus longues et plus collantes que la moyenne ! En attaque, c'est un Zébulon (ça parlera aux plus anciens) monté sur des ressorts ! La Slovénie commençait à mal respirer, la pause (pensait-elle) arrivait au bon moment (13-16).



Le broyeur en action

Sauf qu'au retour des vestiaires, la machine infernale va s'enclencher. Le broyeur tricolore va faire son œuvre. En moins de huit minutes, la Slovénie va passer de l'espoir au cauchemar. De moins 3, elle va se retrouver à... moins 8 (14-22) et comme cela ne suffisait pas, Benoit Kounkoud (photo ci-dessus) et le très opportuniste Sacha Bouchillou vont enfoncer le clou (18-27 à la 43è). Fallait-il gérer ou continuer sur ce rythme ? Les Français vont logiquement baisser d'intensité, leurs tirs étant soit stoppés par l'inévitable Kastelic, soit mal cadrés. Mais qu'importe, l'écart était fait. Les Slovènes ne pourront jamais remonter la pente, assommés par cette furia bleutée qui en quelques minutes leur avait ôté des raisons d'y croire. La victoire en finale (26-33) est dans la continuité de ce que la France a proposé depuis le début des matches-couperets. De la générosité, du sérieux, de l'envie et surtout du respect. Pour tout cela, Messieurs... du haut de vos 19 ans, Chapeau !

A Ekaterinbourg, Russie  - Palais des sports Divs
FINALE du Championnat du monde U19 2015
le jeudi 20 août à 15h00
Slovénie - France :   26- 33 (Mi-temps : 13-16)
2500 spectateurs
Arbitres :  MM Brunner Arthur & Salah Morad (Sui)

Statistiques du match

Slovénie
Gardiens :
   Kastelic (59') 20/52 dt 1/1 pén. - Leben (1') 0/1 pén.
Joueurs de champ : Janc (5/11 dt 3/3 au pén.), Malus (5/10), Marguc G. (0/3), Sokolic (2/3), Kotar (1/2), Stojnic (3/3), Krecic (2/3), Kavcic (3/4), Vlah (3/5), Cvetko (1/2), Prevolnik (1/2)

France
Gardiens :
Harbaoui (30')  7/20 dt 0/2 au pén. - Bonneau (30') 9/22 dt 0/1 au pén. 
Joueurs de champ : Fabregas (4/6), Minne (4/9 dt 0/1), Kounkoud (5/6), Lagarde (0/2), Lenne (2/3), Limousin (0/2), Mem (6/12), Richardson (5/9) Nozeran (3/4), Mocquais (2/4), Bouchillou (2/2) Ferrandier L., Kamtchop, Pelayo

 

Raté pour l'Espagne, l'Islande sur le podium !

En petite finale, pour l'attribution de la médaille de bronze... L'Islande a battu l'Espagne 26-22 (MT 18-13). Les Ibères qui n'avaient pas digéré la leçon infligée la veille par la France, ont perdu pied en fin de 1ère période. Toujours privé de Daniel Dujshebaev (adducteurs), ils n'ont su ou pu renverser la situation qui a même empiré et leur sursaut d'orgueil en toute fin de partie n'a servi à rien. L'entraîneur Alberto Suarez qui depuis cinq ans, avait à chaque fois récolté une médaille avec la sélection qu'il dirigeait, rentrera bredouille de Russie. Quant aux Islandais, leur succès est mérité. Cette équipe possède un collectif et des individualités très prometteuses comme le gardien Gudjonsson, le pivot Arnarson (photo ci-dessus), l'arrière gauche Egil Magnusson et surtout l'ailier droit Rikhardsson. 

                                     

L'Equipe Type de ce Mondial

MVP

Melvyn RICHARDSON 

 FRA

ALG

Tilen SOKOLIC 

SLO 

ALD

 Oeinn RIKHARDSSON

ISL 

PVT

 Ludovic FABREGAS

FRA 

ARG

 Daniel DUJSHEBAEV

ESP 

DC

 Melvyn RICHARDSON

 FRA

ARD

 Blaz JANC

SLO 

GRD

 Xoan LEDO MENENDEZ

ESP 

 

Le Classement Final

1

FRANCE

5

Suède

9

Suisse

13

Corée

2

SLOVENIE

6

Norvège

10

Hongrie

14

Croatie

3

ISLANDE

7

Danemark

11

Russie

15

Egypte

4

Espagne

8

Brésil

12

Serbie

16

Tunisie


Tous les deux ans, les générations qui arrivent sont d'inégales valeurs et les résultats s'en ressentent. Un constat qui ne se vérifie pas toujours. Le meilleur exemple est celui des Français génération 94-95 (Saidani, Tritta, Tournat, Delecroix,...). 13èmes à peine en 2013 du Mondial U19 en Hongrie, deux ans plus tard, ils monteront sur la plus haute marche du podium en catégorie juniors au Brésil. La France est sur une pente ascendante. On l'a dit, redit et écrit, la cuvée 2015 est exceptionnelle. Après les "A" au Qatar, les trois équipes nationales masculines engagées dans une compétition jeunes sont toutes montées sur le podium avec autour du cou, bien en évidence trois médailles d'or. Les cadets qui ont remporté le FOJE vont passer en France Jeunes et ceux de 96-97 vont arriver chez les Juniors où ils retrouveront le talentueux gardien Julien Meyer et l'ailier droit Florian Billant qui cet été, avaient été surclassés. Bref, si chacun y met du sien et que les encadrements persistent dans une certaine cohérence de la performance alliée à la formation, la France peut se frotter non seulement les mains pour récolter de nouvelles breloques grâce aux jeunes mais également en préparer certains pour les "A". Ludo Fabrégas y a déjà goûté, Julien Meyer, Florian Delecroix et pourquoi pas Aymeric Minne et Melvyn Richardson d'ici peu pourraient lui emboîter le pas. Mais rien n'est acquis. Les Danois qui depuis deux ans raflaient tout en catégorie jeunes, ont cette année été éjectés loin du podium sans sortir depuis 2011, le moindre international "A". Que dire aussi de l'Allemagne ? La formation dirigée par "Blacky" Schwarzer est passée à la trappe dès le tour préliminaire. Deux ans auparavant avec les Drux, Suton et autre Kunkel, il avait décroché le bronze. Cette année, comme la France, la progression la plus remarquée chez les Jeunes est celle de la Slovénie. 9èmes en 2011, 8èmes en 2013, les générations présentes ne parvenaient pas à se rapprocher des accessits. Avec l'arrivée de talents comme Janc, Marguc, Kastelic et Malus, la filière slovène n'est pas prête de s'éteindre.

Parmi les pays émergents, le Brésil confirme son embellie (8ème). La formation "auriverde" n'a cessé de progresser et s'affirme comme étant désormais la 1ère nation non européenne. Le Qatar pour sa part, malgré la présence sur le banc de Valero Rivera, n'est qu'un feu de paille. L'Afrique est au bord du précipice avec l'Algérie inexistante et perdue dans la "coupe à Toto", la Tunisie 16ème transparente et l'Egypte 15ème décevante. Les réservoirs sont vides et le chantier est immense. Ces deux dernières nations ont eu un parcours quasi identique à celui de la Croatie (14ème). La Serbie n'est pas mieux lotie. Là aussi, la formation manque de ressources.

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