Dans l’Auxois, c’est bien connu… on ne fait pas de folies ! Surtout dans un marché des transferts qui n’autorise pas de toute façon le HBC Semur à recruter des vedettes. Du coup, les corrections entre la saison précédente et celle à venir seront minimes. L’entraîneur en chef Thierry Vamillier mise sur un collectif qui certes a connu des turbulences en milieu de saison (proche du premier relégable Giennois) mais qui a su par la suite redresser la barre… et  finir très fort avec trois victoires consécutives en mai pour terminer. De quoi renouveler sa confiance aux joueurs en place : ancien pensionnaire de Pro D2 de 2010 à 2013, le club de l’Auxois sait aujourd’hui qu’il n’a raisonnablement plus les moyens financiers de vivre en Pro D2 / Proligue, compte tenu de l’exigent cahier des charges que chacun est tenu de respecter en cas d’accession.

 

En attendant un éventuel changement de configuration dans les prochaines années, le HBCS se fait un devoir de bien figurer au sein de l’élite amateur : d’ailleurs, il n’a pas souhaité au 30 juin prendre le statut VAP donnant droit à une montée à l’échelon supérieur. Thierry Vamillier regrette lui que ce statut n’a pas été proposé aux clubs jusqu’au 30 novembre prochain… une date butoir qui aurait permis au HBCS de se positionner plus sereinement. La tête d’abord à la N1 ! D’ailleurs, la révolution est en marche de ce côté-ci avec désormais deux phases distinctes : une première comprenant quatre poules de huit équipes qui permettra aux deux premières de viser l’accession. Pour les autres (de la 3ème à la 8ème place), une seconde phase pour tenter de se maintenir sachant que les trois derniers seront rétrogradés en Nationale 2. Une configuration de championnat beaucoup plus complexe… et qui laisse perplexe bon nombre d’entraîneurs de N1… dont Thierry Vamillier.

 

Côté effectif, le club Bourguignon table donc sur un effectif quasi-inchangé. L’ailier Thibaut Pickaerts a décidé depuis quelque temps de raccrocher les baskets. Les dirigeants Semurois ont souhaité faire confiance aux jeunes en place… notamment Lou Darcy appelé à prendre la succession de Pickaerts sur le poste d’ailier droit. Sur ce côté, le HBCS attend le retour de Maxime Cochard prévu en octobre au plus tôt : blessé au genou en 2015/16, l’ancien Aixois peut doubler le poste avec le jeune Darcy. Deux autres départs… ou du moins retraits sont actés : ceux de l’arrière Romain Malègue et du gardien Titouan Prudhomme. Pour bâtir un effectif capable de tenir la route, Thierry Vamillier a misé sur Grigory Blagonadezhdin : cet arrière droit Russe est arrivé l’an dernier en France et a réalisé une belle saison avec le SMV Vernon en poule 2 de N1. Non conservé par le club Eurois, ce gaucher de 35 ans est un nouveau joueur d’expérience sur la base arrière Semuroise… elle qui compte déjà bon nombre d’éléments expérimentés avec Corentin Boé, Medhi Guitaa ou encore Rudolph Diarra (photo ci-dessus). Blagonadezhdin, un arrière droit attendu impatiemment par une équipe qui souffrait ces derniers mois de ne pas avoir de gaucher de formation sur ce poste bien précis. Quant au poste de gardien de but, il est toujours occupé par le titulaire Fraj Massoud… l’un des meilleurs du championnat. Et pour épauler le gardien du temple, le HBCS est allé chercher Jean Faye, portier de Beaune en N3. Un international Sénégalais de 28 ans qui connaît bien la N1 puisqu’il l’a côtoyé de 2008 à 2010 avec Villeneuve d’Ascq avant de rejoindre Dijon puis Hazebrouck. Au final, un effectif quasi-inchagé qui peut raisonnablement permettre aux hommes de Thierry Vamillier d’intégrer la première partie de classement en première phase.

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