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Asobal: Dika Mem s'habitue au soleil de Catalogne

Europe

mercredi 7 septembre 2016 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

C’est par le derby catalan entre Barcelone et Granollers que débute ce mercredi, la saison 2016-2017 de la Liga Asobal. Comme en France avec le PSG, le "Barça" est le mieux armé pour faire la course en tête. Cette année, les "Blaugrana" se sont renforcés et ont surtout rajeuni leur effectif avec notamment l’arrivée du Français Dika Mem. L’international junior s’est engagé pour six ans dans un club où il continuera à faire ses gammes. 

par Yves MICHEL 

Avec deux frangins devenus par la suite, pros de basket-ball, on comprend aisément que Dika Mem ait hésité à choisir un sport de salle où il s'exprime pleinement. Sa détente et son explosivité auraient très bien pu l'amener autour d'une raquette mais à 13 ans, c'est vers le handball qu'il s'est orienté. Et personne ne le regrette. La progression a été fulgurante. Le pôle espoirs avec un an d'avance dans la foulée, un titre européen avec France Jeunes en 2014 puis mondial l'été suivant, un 1er contrat pro à 18 ans à Tremblay alors que le PSG lui avait fait des appels du pied et Barcelone qui ne désarme pas et frappe désormais à la porte. La transaction a été âpre et après quelques péripéties, voilà le longiligne gaucher embarqué vers la Catalogne et une fabuleuse aventure qui s'ouvre pour les six saisons à venir.

N'as-tu pas la sensation que tout est allé très vite ?
C’est vrai que ça peut donner cette impression mais je ne subis pas ce qu'il m'arrive. C'est un choix et je le vis très bien. Je ne me mets aucune pression particulière sur les épaules.

Comment s'est déroulée ton intégration ?
Le 1er jour quand j’étais là-bas, j’étais un peu stressé parce que j’arrivais dans un environnement totalement inconnu. En plus, les deux Français (Sorhaindo et N'Guessan) n’étaient pas encore rentrés du Brésil mais je ne m’en faisais pas car je savais qu’il y avait des Espagnols qui parlaient français. Dès le départ, cela a été génial car tout le monde m’a mis à l’aise. Du coup, ça s’est super bien passé au niveau de l’intégration.

Cela tombe plutôt bien puisque tu t'es engagé pour six ans
C’est vrai, c'est un investissement à long terme et une marque de confiance de leur part. Je suis très satisfait et je vais tout faire pour que cela se passe bien. Je me retrouve dans un des clubs les plus prestigieux d’Europe, c’est à la fois une fierté et je mesure l’importance de ce qui m’attend. Mais je suis là pour grandir sans brûler les étapes.

Du coup, ce que tu avais connu n'a rien à voir...
Avec tout le respect que j’ai pour les clubs par où je suis passé, que ce soit St Gratien ou Tremblay, à Barcelone, c’est totalement différent. Tout est fait pour que le joueur se concentre sur le jeu, le terrain. En contrepartie, le coach demande une extrême rigueur.

L'entraîneur Xavi Pascual, c'est aussi "l'âme" de cette équipe...
Il ne laisse rien passer. A l’entraînement par exemple, lorsque quelque chose ne lui convient pas, il arrête la séance et corrige le tir. Il nous demande d’être à fond, très précis, il est lui-même très pointilleux. Ce niveau d’exigence est super pour l’équipe et pour les jeunes comme moi. On n'a pas le temps de prendre de mauvaises habitudes (sourires).

Est-ce qu’on réfléchit longtemps lorsqu’on a une proposition de Barcelone ?
C’est clair que je n’ai pas eu à trop me poser de questions. A mon âge, c’est un cadeau qui m’est fait, j’ai pu me demander si le moment était favorable, je me suis vite rendu à l’évidence qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion.

Le championnat débute ce mercredi, t'es tu fait une place dans l'équipe ?
Pour le moment, j’observe beaucoup et il y a une véritable écoute de la part des autres. Quand j’ai besoin d’un conseil, il y a toujours quelqu’un à proximité. En plus, je ne suis pas le seul Français. Quand j’ai été contacté, je savais qu’ils s’intéressaient aussi à Timothey. Cédric, je n’ai pas nécessairement discuté avec lui mais je savais que le contact serait facile. Cela a aussi guidé mon choix.

A titre perso, la prochaine étape, c'est France A ? 
Dans ma tête, je n’en fais pas une obsession. Si je suis appelé en stage, ce sera une fierté mais dans l’immédiat, je me consacre au club et à tout ce que j’ai à assimiler avec Barcelone. Tout est lié. Si je suis performant ici, je pourrai prétendre à ce qui se fait de meilleur mais je ne me prends pas la tête avec ça. Je viens de terminer un Euro avec les juniors, on s’est classé 3èmes, on était un peu déçus mais bon, cela reste une médaille. On va se retrouver en octobre et l’été suivant, le Mondial (Juniors) donc pour moi, c’est la véritable échéance sous un maillot tricolore, je ne vois pas autre chose... pour le moment.

¿Hablas español?
Je commence à me débrouiller, j’arrive à comprendre les explications du coach. C'est déjà bien ! (rires)

Qui derrière l'intouchable "Barça" ?

Le FC Barcelone fonctionne telle une mécanique de précision qui peut avoir quelques ratés. Sur le sol national, les "Blaugrana" n’ont pas d’équivalent et leur 6ème titre consécutif en Liga combiné aux trois coupes nationales remportées lors de la saison écoulée n’a surpris personne. En revanche, l’élimination face aux Allemands de Kiel en quarts de finale de la Ligue des Champions après avoir remporté le trophée un an plus tôt, a été considérée au-delà des Pyrénées comme un véritable affront. Tout gagner à la maison ne suffit plus pour contenter la voracité d’un des joyaux du hand européen. D’où une intersaison très active au niveau des transferts. Quelques "anciens" comme Saric, Sarmiento, Ruesga, Kopljar, Gurbindo et Sigurdsson ont quitté le club qui a décidé d’attirer l’expérience de Valero Rivera sur l’aile gauche et de Borko Ristovski dans les cages mais aussi d’abattre la carte "jeunes" sur la base arrière avec l’arrivée du Danois Lasse Andersson (22 ans) et des Français  Timothey N’Guessan (25 ans) et Dika Mem (tout juste 20 ans). On l’aura compris, l’histoire du championnat espagnol où depuis 2013, le "Barça" n’a pas perdu une seule rencontre est d’ores et déjà écrite. Ce sont donc pour les accessits que les autres équipes devront se battre. A commencer par La Rioja, le club de Logroño. Dauphin en Asobal depuis trois saisons, le club du demi-centre Victor Vigo (photo ci-dessus) qualifié pour la Ligue des Champions (dans le groupe de Montpellier) sans avoir fait des folies dans le recrutement devra encore un peu plus se surpasser et surtout tenir son rang. Une raison à cela, "Naturhouse" la société de produits de santé a décidé d’arrêter son partenariat emblématique au terme de la saison. Pour séduire un nouveau sponsor, les résultats devront suivre. Classé 3ème en mai dernier, Ademar Leon s’appuiera tout d’abord sur l’expérience de ses cadres avec notamment la présence dans l’effectif du toujours vert Juanin, meilleur buteur de l’histoire en championnat d’Espagne et qui à 40 ans entame son 20ème bail en Asobal. Les Castillans feront aussi confiance aux cadres de la sélection argentine passés par la LNH, Gonzalo Carou et Federico Vieyra (ex Istres) rejoints cet été par l’ex Ivryen Sebastian Simonet. Granollers qui a perdu entre autres Ferran Sole Sala (parti à Toulouse), espère se glisser dans le groupe des prétendants aux places d’honneur. Pour cela, les Catalans qui ouvriront ce mercredi, le calendrier en rendant visite au voisin barcelonais ont misé sur deux arrières, le Tchèque Michal Kasal (qui a fait un éphémère passage à Aix) et  le Bosnien Vladan Loncar (de Szeged). Ce quatuor animera-t-il à lui tout seul l’Asobal version 2016-2017 ? D’autres formations comme Cangas (5ème en mai) ou Villa de Aranda où a signé le Français (ex angevin et parisien) Mathias Ortega souhaitent bouger quelques lignes. Dans un contexte économique toujours aussi complexe mais considérablement assaini depuis les extravagances passées, la Liga conserve sa part de légitimité. 

Tous les transferts de la saison en Liga Asobal, c'est ICI



Le patron reste le patron et annonce la couleur

Il va falloir s'y habituer. Le FC Barcelone n'a laissé à personne le soin de remporter le 1er match de Liga Asobal de la saison. Les Catalans y ont mis en plus la manière puisqu'ils se sont imposés face au voisin Granollers, 37 à 26. Ils ont surtout fait la différence en seconde période après avoir été accrochés et même bousculés (en encaissant un 0-6 en moins de 5 minutes) pendant le 1er acte (17-17). La défense barcelonaise et un très opportun Gonzalo Perez de Vargas ont usé les tentatives de Granollers qui n'a ensuite plus vu le jour. L'excellente prestation sur la base arrière des deux latéraux Wael Jallouz (photo ci-dessus) et Kiril Lazarov (7 buts chacun) a fait le reste pour permettre au "Barça" d'aligner son 123ème succès consécutif en compétition nationale. On relèvera au passage que les trois Français de l'équipe ont apporté leur contribution. Cédric Sorhaindo a été le plus en vue (3/4) et les deux petits nouveaux Timothey N'Guessan et Dika Mem ont su se montrer à leur avantage, chaque fois que Xavi Pascual a fait appel à eux.

Asobal: Dika Mem s'habitue au soleil de Catalogne 

Europe

mercredi 7 septembre 2016 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

C’est par le derby catalan entre Barcelone et Granollers que débute ce mercredi, la saison 2016-2017 de la Liga Asobal. Comme en France avec le PSG, le "Barça" est le mieux armé pour faire la course en tête. Cette année, les "Blaugrana" se sont renforcés et ont surtout rajeuni leur effectif avec notamment l’arrivée du Français Dika Mem. L’international junior s’est engagé pour six ans dans un club où il continuera à faire ses gammes. 

par Yves MICHEL 

Avec deux frangins devenus par la suite, pros de basket-ball, on comprend aisément que Dika Mem ait hésité à choisir un sport de salle où il s'exprime pleinement. Sa détente et son explosivité auraient très bien pu l'amener autour d'une raquette mais à 13 ans, c'est vers le handball qu'il s'est orienté. Et personne ne le regrette. La progression a été fulgurante. Le pôle espoirs avec un an d'avance dans la foulée, un titre européen avec France Jeunes en 2014 puis mondial l'été suivant, un 1er contrat pro à 18 ans à Tremblay alors que le PSG lui avait fait des appels du pied et Barcelone qui ne désarme pas et frappe désormais à la porte. La transaction a été âpre et après quelques péripéties, voilà le longiligne gaucher embarqué vers la Catalogne et une fabuleuse aventure qui s'ouvre pour les six saisons à venir.

N'as-tu pas la sensation que tout est allé très vite ?
C’est vrai que ça peut donner cette impression mais je ne subis pas ce qu'il m'arrive. C'est un choix et je le vis très bien. Je ne me mets aucune pression particulière sur les épaules.

Comment s'est déroulée ton intégration ?
Le 1er jour quand j’étais là-bas, j’étais un peu stressé parce que j’arrivais dans un environnement totalement inconnu. En plus, les deux Français (Sorhaindo et N'Guessan) n’étaient pas encore rentrés du Brésil mais je ne m’en faisais pas car je savais qu’il y avait des Espagnols qui parlaient français. Dès le départ, cela a été génial car tout le monde m’a mis à l’aise. Du coup, ça s’est super bien passé au niveau de l’intégration.

Cela tombe plutôt bien puisque tu t'es engagé pour six ans
C’est vrai, c'est un investissement à long terme et une marque de confiance de leur part. Je suis très satisfait et je vais tout faire pour que cela se passe bien. Je me retrouve dans un des clubs les plus prestigieux d’Europe, c’est à la fois une fierté et je mesure l’importance de ce qui m’attend. Mais je suis là pour grandir sans brûler les étapes.

Du coup, ce que tu avais connu n'a rien à voir...
Avec tout le respect que j’ai pour les clubs par où je suis passé, que ce soit St Gratien ou Tremblay, à Barcelone, c’est totalement différent. Tout est fait pour que le joueur se concentre sur le jeu, le terrain. En contrepartie, le coach demande une extrême rigueur.

L'entraîneur Xavi Pascual, c'est aussi "l'âme" de cette équipe...
Il ne laisse rien passer. A l’entraînement par exemple, lorsque quelque chose ne lui convient pas, il arrête la séance et corrige le tir. Il nous demande d’être à fond, très précis, il est lui-même très pointilleux. Ce niveau d’exigence est super pour l’équipe et pour les jeunes comme moi. On n'a pas le temps de prendre de mauvaises habitudes (sourires).

Est-ce qu’on réfléchit longtemps lorsqu’on a une proposition de Barcelone ?
C’est clair que je n’ai pas eu à trop me poser de questions. A mon âge, c’est un cadeau qui m’est fait, j’ai pu me demander si le moment était favorable, je me suis vite rendu à l’évidence qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion.

Le championnat débute ce mercredi, t'es tu fait une place dans l'équipe ?
Pour le moment, j’observe beaucoup et il y a une véritable écoute de la part des autres. Quand j’ai besoin d’un conseil, il y a toujours quelqu’un à proximité. En plus, je ne suis pas le seul Français. Quand j’ai été contacté, je savais qu’ils s’intéressaient aussi à Timothey. Cédric, je n’ai pas nécessairement discuté avec lui mais je savais que le contact serait facile. Cela a aussi guidé mon choix.

A titre perso, la prochaine étape, c'est France A ? 
Dans ma tête, je n’en fais pas une obsession. Si je suis appelé en stage, ce sera une fierté mais dans l’immédiat, je me consacre au club et à tout ce que j’ai à assimiler avec Barcelone. Tout est lié. Si je suis performant ici, je pourrai prétendre à ce qui se fait de meilleur mais je ne me prends pas la tête avec ça. Je viens de terminer un Euro avec les juniors, on s’est classé 3èmes, on était un peu déçus mais bon, cela reste une médaille. On va se retrouver en octobre et l’été suivant, le Mondial (Juniors) donc pour moi, c’est la véritable échéance sous un maillot tricolore, je ne vois pas autre chose... pour le moment.

¿Hablas español?
Je commence à me débrouiller, j’arrive à comprendre les explications du coach. C'est déjà bien ! (rires)

Qui derrière l'intouchable "Barça" ?

Le FC Barcelone fonctionne telle une mécanique de précision qui peut avoir quelques ratés. Sur le sol national, les "Blaugrana" n’ont pas d’équivalent et leur 6ème titre consécutif en Liga combiné aux trois coupes nationales remportées lors de la saison écoulée n’a surpris personne. En revanche, l’élimination face aux Allemands de Kiel en quarts de finale de la Ligue des Champions après avoir remporté le trophée un an plus tôt, a été considérée au-delà des Pyrénées comme un véritable affront. Tout gagner à la maison ne suffit plus pour contenter la voracité d’un des joyaux du hand européen. D’où une intersaison très active au niveau des transferts. Quelques "anciens" comme Saric, Sarmiento, Ruesga, Kopljar, Gurbindo et Sigurdsson ont quitté le club qui a décidé d’attirer l’expérience de Valero Rivera sur l’aile gauche et de Borko Ristovski dans les cages mais aussi d’abattre la carte "jeunes" sur la base arrière avec l’arrivée du Danois Lasse Andersson (22 ans) et des Français  Timothey N’Guessan (25 ans) et Dika Mem (tout juste 20 ans). On l’aura compris, l’histoire du championnat espagnol où depuis 2013, le "Barça" n’a pas perdu une seule rencontre est d’ores et déjà écrite. Ce sont donc pour les accessits que les autres équipes devront se battre. A commencer par La Rioja, le club de Logroño. Dauphin en Asobal depuis trois saisons, le club du demi-centre Victor Vigo (photo ci-dessus) qualifié pour la Ligue des Champions (dans le groupe de Montpellier) sans avoir fait des folies dans le recrutement devra encore un peu plus se surpasser et surtout tenir son rang. Une raison à cela, "Naturhouse" la société de produits de santé a décidé d’arrêter son partenariat emblématique au terme de la saison. Pour séduire un nouveau sponsor, les résultats devront suivre. Classé 3ème en mai dernier, Ademar Leon s’appuiera tout d’abord sur l’expérience de ses cadres avec notamment la présence dans l’effectif du toujours vert Juanin, meilleur buteur de l’histoire en championnat d’Espagne et qui à 40 ans entame son 20ème bail en Asobal. Les Castillans feront aussi confiance aux cadres de la sélection argentine passés par la LNH, Gonzalo Carou et Federico Vieyra (ex Istres) rejoints cet été par l’ex Ivryen Sebastian Simonet. Granollers qui a perdu entre autres Ferran Sole Sala (parti à Toulouse), espère se glisser dans le groupe des prétendants aux places d’honneur. Pour cela, les Catalans qui ouvriront ce mercredi, le calendrier en rendant visite au voisin barcelonais ont misé sur deux arrières, le Tchèque Michal Kasal (qui a fait un éphémère passage à Aix) et  le Bosnien Vladan Loncar (de Szeged). Ce quatuor animera-t-il à lui tout seul l’Asobal version 2016-2017 ? D’autres formations comme Cangas (5ème en mai) ou Villa de Aranda où a signé le Français (ex angevin et parisien) Mathias Ortega souhaitent bouger quelques lignes. Dans un contexte économique toujours aussi complexe mais considérablement assaini depuis les extravagances passées, la Liga conserve sa part de légitimité. 

Tous les transferts de la saison en Liga Asobal, c'est ICI



Le patron reste le patron et annonce la couleur

Il va falloir s'y habituer. Le FC Barcelone n'a laissé à personne le soin de remporter le 1er match de Liga Asobal de la saison. Les Catalans y ont mis en plus la manière puisqu'ils se sont imposés face au voisin Granollers, 37 à 26. Ils ont surtout fait la différence en seconde période après avoir été accrochés et même bousculés (en encaissant un 0-6 en moins de 5 minutes) pendant le 1er acte (17-17). La défense barcelonaise et un très opportun Gonzalo Perez de Vargas ont usé les tentatives de Granollers qui n'a ensuite plus vu le jour. L'excellente prestation sur la base arrière des deux latéraux Wael Jallouz (photo ci-dessus) et Kiril Lazarov (7 buts chacun) a fait le reste pour permettre au "Barça" d'aligner son 123ème succès consécutif en compétition nationale. On relèvera au passage que les trois Français de l'équipe ont apporté leur contribution. Cédric Sorhaindo a été le plus en vue (3/4) et les deux petits nouveaux Timothey N'Guessan et Dika Mem ont su se montrer à leur avantage, chaque fois que Xavi Pascual a fait appel à eux.

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