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France - Espagne : 25 - 26 (Mi-temps : 11-12)

France

samedi 17 novembre 2007 - © François Dasriaux

 4 min 38 de lecture

Encore raté d'un cheveu pour les Bleus qui joueront donc la dernière place contre les Russes dimanche et sont donc exclus des demi-finales de la SuperCup.
Mais encore une fois raté en ayant eu de nouveau tout en main en seconde période pour s'imposer en menant de 5 buts, les Bleus se sont empêtrés sur le changement de défense des Espagnols et n'ont pas su trouver en défense les ressources pour compenser cela.

Le début de match fut à l'avantage des Espagnols, sous la houlette du duo Entrerrios et avec l'appui d'un Javier Hombrados très présent sur les tirs français d'entrée de jeu, les Ibères prenaient la direction du match et du score par un 4-0 qui n'augurait pas trop de bonnes choses pour la suite.
Les arrières français encore empêtrés dans la défense, les ailiers qui n'arrivent pas à se décaler, et en plus Jérôme Fernandez qui perd deux balles coups sur coup et l'Espagne prenait les devants facilement malgré une très bonne présence de Thierry Omeyer.

C'est Frédéric Louis par un but sur un décalage extérieur qui va sonner la révolte bleue.
Fernandez se mue en passeur, Andrej Golic retrouve sont efficacité à l'aile, et c'est toute l'équipe bleue en suivant sa performance défensive qui se met enfin dans le match.
Le seul problème pour la bande à Onesta était les absences sur certains coups joués rapidement des espagnols, et de petites lacunes en défense 1 contre 1 par moment.

Alors revenir dans la partie oui, mais arriver à passer devant au score, les Français n'y parvenaient pas, toujours un arrêt d'Hombrados ou une perte de balle pour empêcher une vraie main mise sur le match.
Il fallait un coup de chaud de Greg Anquetil pour que les Français ne repartent aux vestiaires avec un seul petit but de retard.

Après avoir frôlé la correctionnelle en début de match, tout restait encore possible à condition de gommer les erreurs de cette mi-temps, pertes de balles idiotes et échec sur des immanquables, si en plus les arrières français avaient pu être un peu plus en verve, le score se serait fait tout autre.

D'entrée de seconde période les Bleus appliquaient bien cela, malgré la rentrée efficace dès le début de David Barrufet et son arrêt sur penalty d'entrée face à Joël Abati, c'est Andrej Golic toujours sur penalty qui égalisait et puis mettait l'Espagne à deux longueurs sur un but à l'aile malgré un superbe "tampon" de Jon Belaustegui non sanctionné.
La suite prouvera que cette non-sanction allait être suivie bien d'autres...

Mais passant outre la rudesse de la défense espagnole et quelques cravates de gala offertes par exemple à un Joël Abati bien en jambe, les Bleus prenaient tour à tour leur chance et convertissaient leurs occasions.
Que ce soit Bertrand Gille en pivot, son frère Guillaume par des tirs soudains et puissants à 9m, les ailiers tel Andrej Golic efficace sur son aile ou encore Jérôme Fernandez impeccable au penalty devant son partenaire de club tous les Bleus étaient dans une bonne période efficace.


Photo Christian Carl et Martin Burcklé
www.car.fr/wht

C’est le coach espagnol César Argilès qui va décider du sort de la rencontre, en abandonnant sa 6-0 pour une 5-1 avec Fernando Hernandez en pion très avancé, il va poser un problème tactique aux Bleus qu'ils ne sauront jamais résoudre.
Privés du relais du demi-centre, qu'il s'appelle Jackson Richardson, Guillaume Gille au Jérôme Fernandez, les tricolores vont complètement déjouer dans le dernier quart d'heure.
Les arrières arrêtés à l'image d'un Daniel Narcisse complètement "paumé" par moment, des ailiers ne trouvant alors plus les espaces pour prendre de bon shoot, et Bertrand Gille privé de munition, c'était toute l'équipe qui prenait l'eau de toute part.
Et si encore seule l'attaque dérayait, mais la défense emboîtait le pas avec ardeur, et les duels perdus qui succédaient aux erreurs de glissement défensifs.

A jouer à ce petit jeu pas terrible, les bleus redonnaient l'avantage aux espagnols qui n'en demandaient pas tant, pour eux le plan était simple, défendre comme des damnés, parfois de façon limite, et attendre l'arrêt de David Barrufet pour lancer Juan Garcia en contre attaque.
Si par hasard ce schéma ne fonctionnait pas, un petit exploit personnel d'Alberto Entrerrios pouvait toujours les sortir de l'embarras.


Photo Christian Carl et Martin Burcklé
www.car.fr/wht


Au final, même si Jackson perdra son dernier face à face sur coup franc direct à l'ultime seconde, c'est bien le jeu des français qui aura été le grand perdant de la soirée.
Il va falloir regarder la Suède, L'Allemagne, la Croatie et donc l'Espagne jouer les demi-finales en rongeant son frein en se disant qu'avec peut-être un peu plus de lucidité ils auraient été dans ce carré.
Au lieu de ça, les Bleus joueront une peu glorieuse 5° place contre une Russie apparue bien faible depuis le début du tournoi.

Statistiques du match

Espagne:

Gardiens :
Hombrados 30', 11 arrêts dont 1/2 pen.
Barrufet 30', 12 arrêts dont 1/5 pen.

Joueurs :
Garcia 6/7 dont 1/1 pen.
Alberto Enterrios 5/9 et 4 passes décisives
Hernandez 3/4
Garabaya 3/3
Colon 3/3
Raul Enterrios 2/4
Belaustegui 1/5
Mariano Ortega 1/1
Lozano 1/2
Antonio Ortega 1/3 dont 0/1 pen.
O'Callaghan 0/1

Sanctions :
2 mn :
A Entrerrios (37°, 60°), Belaustegui (38°), Garabaya (50°)

12 Balles perdues

France:

Gardiens :
Omeyer 51', 18 arrêts dont 1/2 pen.
Ploquin 9', 1 arrêt

Joueurs :
Golic 6/8 dont 0/1 pen.
Fernandez 6/10 dont 4/4 pen. et 3 passes décisives
Guillaume Gille 5/11 et 3 passes décisives
Bertrand Gille 4/6
Abati 2/3 dont 1/2 pen.
Louis 1/7
Anquetil 1/1
Richardson 0/1
Narcisse 0/3

Sanctions :
2 mn :
B Gille (22°), Abati (48°)

9 Balles perdues

Arbitres:
Lars Geipel/Marcus Helbig (ALL)

5 800 Spectateurs

France - Espagne : 25 - 26 (Mi-temps : 11-12) 

France

samedi 17 novembre 2007 - © François Dasriaux

 4 min 38 de lecture

Encore raté d'un cheveu pour les Bleus qui joueront donc la dernière place contre les Russes dimanche et sont donc exclus des demi-finales de la SuperCup.
Mais encore une fois raté en ayant eu de nouveau tout en main en seconde période pour s'imposer en menant de 5 buts, les Bleus se sont empêtrés sur le changement de défense des Espagnols et n'ont pas su trouver en défense les ressources pour compenser cela.

Le début de match fut à l'avantage des Espagnols, sous la houlette du duo Entrerrios et avec l'appui d'un Javier Hombrados très présent sur les tirs français d'entrée de jeu, les Ibères prenaient la direction du match et du score par un 4-0 qui n'augurait pas trop de bonnes choses pour la suite.
Les arrières français encore empêtrés dans la défense, les ailiers qui n'arrivent pas à se décaler, et en plus Jérôme Fernandez qui perd deux balles coups sur coup et l'Espagne prenait les devants facilement malgré une très bonne présence de Thierry Omeyer.

C'est Frédéric Louis par un but sur un décalage extérieur qui va sonner la révolte bleue.
Fernandez se mue en passeur, Andrej Golic retrouve sont efficacité à l'aile, et c'est toute l'équipe bleue en suivant sa performance défensive qui se met enfin dans le match.
Le seul problème pour la bande à Onesta était les absences sur certains coups joués rapidement des espagnols, et de petites lacunes en défense 1 contre 1 par moment.

Alors revenir dans la partie oui, mais arriver à passer devant au score, les Français n'y parvenaient pas, toujours un arrêt d'Hombrados ou une perte de balle pour empêcher une vraie main mise sur le match.
Il fallait un coup de chaud de Greg Anquetil pour que les Français ne repartent aux vestiaires avec un seul petit but de retard.

Après avoir frôlé la correctionnelle en début de match, tout restait encore possible à condition de gommer les erreurs de cette mi-temps, pertes de balles idiotes et échec sur des immanquables, si en plus les arrières français avaient pu être un peu plus en verve, le score se serait fait tout autre.

D'entrée de seconde période les Bleus appliquaient bien cela, malgré la rentrée efficace dès le début de David Barrufet et son arrêt sur penalty d'entrée face à Joël Abati, c'est Andrej Golic toujours sur penalty qui égalisait et puis mettait l'Espagne à deux longueurs sur un but à l'aile malgré un superbe "tampon" de Jon Belaustegui non sanctionné.
La suite prouvera que cette non-sanction allait être suivie bien d'autres...

Mais passant outre la rudesse de la défense espagnole et quelques cravates de gala offertes par exemple à un Joël Abati bien en jambe, les Bleus prenaient tour à tour leur chance et convertissaient leurs occasions.
Que ce soit Bertrand Gille en pivot, son frère Guillaume par des tirs soudains et puissants à 9m, les ailiers tel Andrej Golic efficace sur son aile ou encore Jérôme Fernandez impeccable au penalty devant son partenaire de club tous les Bleus étaient dans une bonne période efficace.


Photo Christian Carl et Martin Burcklé
www.car.fr/wht

C’est le coach espagnol César Argilès qui va décider du sort de la rencontre, en abandonnant sa 6-0 pour une 5-1 avec Fernando Hernandez en pion très avancé, il va poser un problème tactique aux Bleus qu'ils ne sauront jamais résoudre.
Privés du relais du demi-centre, qu'il s'appelle Jackson Richardson, Guillaume Gille au Jérôme Fernandez, les tricolores vont complètement déjouer dans le dernier quart d'heure.
Les arrières arrêtés à l'image d'un Daniel Narcisse complètement "paumé" par moment, des ailiers ne trouvant alors plus les espaces pour prendre de bon shoot, et Bertrand Gille privé de munition, c'était toute l'équipe qui prenait l'eau de toute part.
Et si encore seule l'attaque dérayait, mais la défense emboîtait le pas avec ardeur, et les duels perdus qui succédaient aux erreurs de glissement défensifs.

A jouer à ce petit jeu pas terrible, les bleus redonnaient l'avantage aux espagnols qui n'en demandaient pas tant, pour eux le plan était simple, défendre comme des damnés, parfois de façon limite, et attendre l'arrêt de David Barrufet pour lancer Juan Garcia en contre attaque.
Si par hasard ce schéma ne fonctionnait pas, un petit exploit personnel d'Alberto Entrerrios pouvait toujours les sortir de l'embarras.


Photo Christian Carl et Martin Burcklé
www.car.fr/wht


Au final, même si Jackson perdra son dernier face à face sur coup franc direct à l'ultime seconde, c'est bien le jeu des français qui aura été le grand perdant de la soirée.
Il va falloir regarder la Suède, L'Allemagne, la Croatie et donc l'Espagne jouer les demi-finales en rongeant son frein en se disant qu'avec peut-être un peu plus de lucidité ils auraient été dans ce carré.
Au lieu de ça, les Bleus joueront une peu glorieuse 5° place contre une Russie apparue bien faible depuis le début du tournoi.

Statistiques du match

Espagne:

Gardiens :
Hombrados 30', 11 arrêts dont 1/2 pen.
Barrufet 30', 12 arrêts dont 1/5 pen.

Joueurs :
Garcia 6/7 dont 1/1 pen.
Alberto Enterrios 5/9 et 4 passes décisives
Hernandez 3/4
Garabaya 3/3
Colon 3/3
Raul Enterrios 2/4
Belaustegui 1/5
Mariano Ortega 1/1
Lozano 1/2
Antonio Ortega 1/3 dont 0/1 pen.
O'Callaghan 0/1

Sanctions :
2 mn :
A Entrerrios (37°, 60°), Belaustegui (38°), Garabaya (50°)

12 Balles perdues

France:

Gardiens :
Omeyer 51', 18 arrêts dont 1/2 pen.
Ploquin 9', 1 arrêt

Joueurs :
Golic 6/8 dont 0/1 pen.
Fernandez 6/10 dont 4/4 pen. et 3 passes décisives
Guillaume Gille 5/11 et 3 passes décisives
Bertrand Gille 4/6
Abati 2/3 dont 1/2 pen.
Louis 1/7
Anquetil 1/1
Richardson 0/1
Narcisse 0/3

Sanctions :
2 mn :
B Gille (22°), Abati (48°)

9 Balles perdues

Arbitres:
Lars Geipel/Marcus Helbig (ALL)

5 800 Spectateurs

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