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Mondial: Mikkel Hansen dans son jardin

Mondial

vendredi 13 janvier 2017 - © Yves Michel

 4 min 22 de lecture

A Paris, c'est un peu et même beaucoup chez lui. Avec le Danemark champion olympique, l'arrière du PSG Mikkel Hansen débute le Mondial en France ce vendredi à 20h45 à Bercy face à l'Argentine.

A Paris, Yves MICHEL


Inévitablement lorsqu’il a appris que le Danemark disputerait tous ses matches de la phase de groupe à Paris-Bercy, Mikkel Hansen n’a pu s’empêcher de manifester sa satisfaction. Dans la capitale, le joueur du PSG se sent aussi bien qu’à Eleseneur, la ville qui l’a vu naître voilà un peu plus de 29 ans. Depuis son arrivée au PSG en 2012, il a véritablement apprivoisé son environnement, au point de prolonger son bail jusqu’en 2019. « Je me ballade souvent dans Paris. J’aime l’atmosphère que cette ville dégage, ses quartiers, il y a toujours quelque chose à découvrir. Sur le plan sportif, j'évolue dans un des plus grands clubs d'Europe, avec un des meilleurs entraîneurs et les plus grands joueurs. Et puis, disputer des matches ici, c’est bien pour nos supporters. Je pense qu’il va y avoir du monde dans les tribunes. Ça sera une belle fête. » Sauf que le Danemark n’est pas à Paris et sur ce Mondial pour faire de la figuration. Depuis cet été, il y a eu des changements dans les attitudes et surtout dans le statut. Déjà, le Danemark est devenu champion olympique pour la 1ère fois de son histoire. Et surtout, en battant la France en finale. La 3ème (après celle du Mondial 2011 et de l’Euro 2014) a été la bonne. « On a surtout enfin montré qu’on pouvait gagner un match super important contre une équipe favorite. » Dans tous les esprits, le rendez-vous parisien sonne comme une revanche d’un suprême affront que la France aurait subi cinq mois plus tôt. Champion du Monde est le seul titre qui manque au palmarès de "Mikki" et même à celui du Danemark. « Avant de retrouver les Français, il va falloir gagner quelques matches et passer des obstacles (sourires). J’espère qu’on va être dans la dynamique des Jeux et que tout le monde a fait le plein de confiance. Les Jeux, c’était fabuleux mais c’est derrière. Ici, ce sera différent. » Au fil des années, cette équipe danoise s’est forgée un mental et elle a véritablement appris de ses échecs. Rio est un marqueur important dans son cheminement et d’aucuns n’ont pas hésité à parler de passage de relais, supposant que la France avait trouvé son maître. « Je répète, le contexte était différent. On arrive sur ce Mondial avec humilité et beaucoup de respect envers… d’ailleurs pas uniquement la France mais toutes les équipes qu’on va affronter. Cela ne sert à rien d’aller trop vite. Il y a les cinq premiers matches de poule, on va essayer d’en gagner un maximum. La meilleure manière de se planter, c’est de faire des calculs. »

Si sur le plan national (en LNH) mais également en Ligue des Champions, Mikkel Hansen avait survolé la saison dernière, ses quatre derniers mois de l’année écoulée ont été plus durs à digérer. Il a été blessé mais le contrecoup des Jeux s’est sans doute fait sentir. D’où un impact sur ses performances. « Je ne veux pas penser qu’à moi ! A Paris, on n’a eu aucun répit. Après les Jeux, il a fallu enchaîner, sans jour de repos. Personnellement, je sais que je peux être meilleur, mais au final, le plus important, c’est le rendement de l’équipe et pas de savoir pourquoi je marque moins de buts que l’an dernier ! »  En sélection, l’entraîneur islandais Gudmundur Gudmunsson  (qui passera la main après le Mondial et sera remplacé par le Danois Nikolaj Jacobsen) ne se pose pas autant de questions. "Mikki" est l’homme de base d’une sélection qui a crânement affiché ses objectifs. A minima une qualification dans le carré final. «On a les joueurs de haut niveau pour réaliser une bonne performance. Par rapport aux Jeux,  seul Mads Christiansen a arrêté sa carrière internationale mais ce n’était peut-être pas le bon moment de rajeunir le groupe. » Le Danemark grand favori de ce championnat sur le sol français ? L’arrière danois qui était fier cet été, de montrer à l’objectif des photographes, sa médaille d’or olympique, veut à peine aborder le sujet. « Le favori ? (sourires) c’est la France ! Elle joue devant son public et cela va être plus compliqué pour les autres que pour elle. » Quant à retrouver face à lui, avec son coéquipier en sélection et au PSG Henrik Mollgaard, Nikola Karabatic et consorts le 29 janvier en finale à Bercy... la pirouette est plutôt inattendue. « Ah ! je préfère gagner la finale que jouer la finale contre la France. Le niveau de ce Mondial va être élevé. Pour arriver au bout, cela va être compliqué pour tout le monde. Tout un pays espère que son équipe va être sacrée et la pression peut peser sur les Français. » En attendant, le public de Bercy a rendez-vous avec les 1ers matches de ce groupe D et en début de soirée (20h45) une 1ère évaluation des Danois face à l’Argentine des frères Simonet.

Mondial: Mikkel Hansen dans son jardin  

Mondial

vendredi 13 janvier 2017 - © Yves Michel

 4 min 22 de lecture

A Paris, c'est un peu et même beaucoup chez lui. Avec le Danemark champion olympique, l'arrière du PSG Mikkel Hansen débute le Mondial en France ce vendredi à 20h45 à Bercy face à l'Argentine.

A Paris, Yves MICHEL


Inévitablement lorsqu’il a appris que le Danemark disputerait tous ses matches de la phase de groupe à Paris-Bercy, Mikkel Hansen n’a pu s’empêcher de manifester sa satisfaction. Dans la capitale, le joueur du PSG se sent aussi bien qu’à Eleseneur, la ville qui l’a vu naître voilà un peu plus de 29 ans. Depuis son arrivée au PSG en 2012, il a véritablement apprivoisé son environnement, au point de prolonger son bail jusqu’en 2019. « Je me ballade souvent dans Paris. J’aime l’atmosphère que cette ville dégage, ses quartiers, il y a toujours quelque chose à découvrir. Sur le plan sportif, j'évolue dans un des plus grands clubs d'Europe, avec un des meilleurs entraîneurs et les plus grands joueurs. Et puis, disputer des matches ici, c’est bien pour nos supporters. Je pense qu’il va y avoir du monde dans les tribunes. Ça sera une belle fête. » Sauf que le Danemark n’est pas à Paris et sur ce Mondial pour faire de la figuration. Depuis cet été, il y a eu des changements dans les attitudes et surtout dans le statut. Déjà, le Danemark est devenu champion olympique pour la 1ère fois de son histoire. Et surtout, en battant la France en finale. La 3ème (après celle du Mondial 2011 et de l’Euro 2014) a été la bonne. « On a surtout enfin montré qu’on pouvait gagner un match super important contre une équipe favorite. » Dans tous les esprits, le rendez-vous parisien sonne comme une revanche d’un suprême affront que la France aurait subi cinq mois plus tôt. Champion du Monde est le seul titre qui manque au palmarès de "Mikki" et même à celui du Danemark. « Avant de retrouver les Français, il va falloir gagner quelques matches et passer des obstacles (sourires). J’espère qu’on va être dans la dynamique des Jeux et que tout le monde a fait le plein de confiance. Les Jeux, c’était fabuleux mais c’est derrière. Ici, ce sera différent. » Au fil des années, cette équipe danoise s’est forgée un mental et elle a véritablement appris de ses échecs. Rio est un marqueur important dans son cheminement et d’aucuns n’ont pas hésité à parler de passage de relais, supposant que la France avait trouvé son maître. « Je répète, le contexte était différent. On arrive sur ce Mondial avec humilité et beaucoup de respect envers… d’ailleurs pas uniquement la France mais toutes les équipes qu’on va affronter. Cela ne sert à rien d’aller trop vite. Il y a les cinq premiers matches de poule, on va essayer d’en gagner un maximum. La meilleure manière de se planter, c’est de faire des calculs. »

Si sur le plan national (en LNH) mais également en Ligue des Champions, Mikkel Hansen avait survolé la saison dernière, ses quatre derniers mois de l’année écoulée ont été plus durs à digérer. Il a été blessé mais le contrecoup des Jeux s’est sans doute fait sentir. D’où un impact sur ses performances. « Je ne veux pas penser qu’à moi ! A Paris, on n’a eu aucun répit. Après les Jeux, il a fallu enchaîner, sans jour de repos. Personnellement, je sais que je peux être meilleur, mais au final, le plus important, c’est le rendement de l’équipe et pas de savoir pourquoi je marque moins de buts que l’an dernier ! »  En sélection, l’entraîneur islandais Gudmundur Gudmunsson  (qui passera la main après le Mondial et sera remplacé par le Danois Nikolaj Jacobsen) ne se pose pas autant de questions. "Mikki" est l’homme de base d’une sélection qui a crânement affiché ses objectifs. A minima une qualification dans le carré final. «On a les joueurs de haut niveau pour réaliser une bonne performance. Par rapport aux Jeux,  seul Mads Christiansen a arrêté sa carrière internationale mais ce n’était peut-être pas le bon moment de rajeunir le groupe. » Le Danemark grand favori de ce championnat sur le sol français ? L’arrière danois qui était fier cet été, de montrer à l’objectif des photographes, sa médaille d’or olympique, veut à peine aborder le sujet. « Le favori ? (sourires) c’est la France ! Elle joue devant son public et cela va être plus compliqué pour les autres que pour elle. » Quant à retrouver face à lui, avec son coéquipier en sélection et au PSG Henrik Mollgaard, Nikola Karabatic et consorts le 29 janvier en finale à Bercy... la pirouette est plutôt inattendue. « Ah ! je préfère gagner la finale que jouer la finale contre la France. Le niveau de ce Mondial va être élevé. Pour arriver au bout, cela va être compliqué pour tout le monde. Tout un pays espère que son équipe va être sacrée et la pression peut peser sur les Français. » En attendant, le public de Bercy a rendez-vous avec les 1ers matches de ce groupe D et en début de soirée (20h45) une 1ère évaluation des Danois face à l’Argentine des frères Simonet.

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