Fin de la 2° journée du groupe A, celui des Bleus avec un Brésil qui s’est parfaitement remis de sa déroute face aux Bleus et avec une Norvège qui s’affirme comme le principal concurrent des tricolores sur cette phase de poule.
Le Brésil à qui perd gagne
Face à la Pologne on se disait que le Brésil pouvait encore souffrir et même s’enfoncer un peu plus. Et bien c’est tout le contraire qui s’est produit. Dans un match quand même assez indigne d’un niveau mondial au niveau technique, les Cariocas ont dominé la Pologne de bout en bout. Mais avec 17 pertes de balles d’un ôté et 20 de l’autre, on a vu aussi un vrai festival de mauvais choix, erreurs techniques et gestes ratés. Bref, le Brésil avait quelques armes en plus dont notamment le tout jeune Langaro qui s’est parfaitement repris après son match fantomatique face aux Français. Le jeune arrière gauche brésilien a cette fois été le joli pendant de De Toledo à droite et à eux deux ont mis la Pologne dans le dur. Une entame de match tonitruante et un 7-1 au bout de 10 minutes qui a tué la rencontre. Certes, les Polonais vont arriver à quelques rares instants à reprendre un peu leurs esprits et refaire un peu de leur retard, mais c’était pour aussitôt retomber dans le grand n’importe quoi et faire bondir de rage leur coach Talent Dushebaev. Celui-ci, va d’ailleurs faire un gros show post rencontre au niveau de la communication et du relationnel, mais bon vu la prestation de ses joueurs, on peut comprendre qu’il fut passablement énervé. Car, si le Brésil reste dans les clous et bat le Japon, alors la Pologne pourrait bien aller disputer la Coupe du Président à Brest, et à la vue de ce match, ce serait assez logique.
La Norvège de bout en bout.
Futurs adversaires des Bleus, les Norvégiens ont dominé leur rencontre face à la Russie avec par moment de vraies fulgurances qui ont rappelé la superbe campagne de l’Euro polonais la saison dernière. Les ailiers Bjordsen et Jondal sont toujours aussi efficaces à la finition et profitent parfaitement du boulot de leurs arrières. Espen Lie Hansen reste un sacré bras dès qu’il arrive à prendre de la vitesse et Sanders Sagosen est le baromètre parfois très fluctuant de tout cela, mais quand il joue à son maximum, le futur parisien est d’ores et déjà dans le cercle très fermé des joueurs capables de vous faire gagner au niveau international. Face à tout cela, la Russie a commencé par craqué avant de trouver enfin une base défensive capable de faire un peu douter la machine à marquer nordique. Un bon Kireev dans les buts et les Gorbok, Soroka et autres Atman pouvaient enfin faire parler le talent. Cela va même permettre aux hommes de Dimitri Torgovanov de revenir à 2 unités au milieu de la seconde période. Insuffisant avec le tout jeune Tangen et l’inévitable Bjorsen qui en remettaient une couche de suite. -4 au final et un rendez-vous avec les Bleus dès demain ! Il parait que cela s’appelle la prime au pays oragnisateur…