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Mondial Gr. B : Islande et Tunisie pas plus avancés

Mondial

dimanche 15 janvier 2017 - © Laurent Hoppe

 3 min 33 de lecture

Le match avancé de la troisième journée débouche sur le premier nul du tournoi. Il ne satisfait personne, même s'il reflète fidèlement une rencontre âpre, équilibrée, indécise jusqu'à l'ultime seconde. Les Islandais conservent la quatrième place qualificative, à la différence de buts générale. Possiblement le critère de départage pour désigner celui qui défiera le vainqueur du groupe de la France en huitièmes...

A Metz, Laurent Hoppe

La sobriété énergétique, très peu pour eux. Au mépris des recommandations saisonnières, Tunisiens et Islandais ont consommé des watts par centaines. Entre deux ensembles soumis aux mêmes impératifs, ouvrir son compteur afin d'espérer se soustraire à une escapade brestoise en seconde phase (pour la guère reluisante Coupe du président), il y a régulièrement eu de l'électricité dans l'air. Des moments de surchauffe, même. A l'image du nez à nez entre Boughanmi et Gustavsson, valant deux minutes de banc au Tunisien (9'01''). Ou du soleil d'Atlason au cœur de la seconde période, précipité par Hosni.

Nourrie par un public fervent, à dominante rouge, la tension n'a cessé d'escorter l'empoignade. Des premières gourmandises tunisiennes, ces deux buts d'ailiers en cage vide, à la balle de match faisandée par Bannour sur le gong. Ou parée pieds joints par Aron Edvarsson (7 arrêts en seconde période), précieux relais d'un Gustavsson moins euphorique que ces derniers jours (4 parades à 22 %). Tout dépend du point de vue.

Le dernier rempart nord-africain, Makrem Missaoui, était lui sur courant continu (16 arrêts). A l'opposé de la plupart des acteurs du champ, tel son compatriote Amine Bannour. Lorsque l'arrière droit du Club Africain, qui a enquillé plus de buts (8) dans les vingt-six premières minutes qu'au cours des deux matches précédents, s'est mis en veille, l'Islande s'est détachée (17-14, 41'). Une coïncidence, sans doute... Côté islandais, les compétences de Sigurdsson et Magnuson en contre-attaque l'ont disputé à une agressivité défensive mal maîtrisée (14 minutes d'exclusions) et à quelques bévues. Par exemple, une passe décisive de Magnuson... pour le Montpelliérain Aymen Toumi (17-16, 42').

Au regard des temps forts et faibles de chacun, de la combativité partagée, des nombreux renversements de tendance (la Tunisie est montée jusqu'à +4), l'égalité finale paraît assez logique. Mais fait évidemment l'unanimité contre elle. En se neutralisant, Tunisie et Islande restent siamois. Quatrièmes ex aequo. Si ni les uns, après-demain contre les Slovènes, ni les autres, en clôture devant la Macédoine, ne performent, l'Angola endossera la tenue d'arbitre. Les deux prétendants au dernier ticket pour les huitièmes ont encore à affronter l'équipe la plus faible du plateau messin : mardi pour les Islandais, jeudi pour les Tunisiens. De fait, le goal-average général, pour l'heure favorable à la phalange de Geir Svensson (-7 contre -9) risque d'être un sujet de conversation récurrent. Très, très chaud...

ISLANDE – TUNISIE : 22-22 (11-13)
15 janvier 2017, Arènes de Metz. 5054 spectateurs. Arbitres : MM. Grillo Lopez et Lenci (ARG).
Evolution du score : 2-2 (5') ; 3-4 (10') ; 4-6 (15') ; 6-10 (21') ; 9-10 (25') ; 13-13 (35') ; 17-14 (41') ; 18-18 (47') ; 20-18 (50') ; 22-21 (58').

Les réactions

Aymen Toumi (ailier droit de la Tunisie, photo ci-dessus) :
« On est déçus. On mérite la victoire. On fait une belle première mi-temps, mais dans les dernières minutes, on fait toujours les mêmes fautes. On manque un peu d’expérience. Il y a aussi la fatigue physique. On a joué un gros match hier, contre l’Espagne, et même pas vingt-quatre heures plus tard, on rejoue contre une équipe d’Islande costaude. Il nous reste deux matches, on n’a plus le choix. On doit gagner contre la Slovénie, qu’on connaît bien. Quatre joueurs jouent avec moi à Montpellier. On fera de la vidéo, et j’espère qu’on trouvera leurs points faibles. »

Asgeir Hallgrimsson (arrière droit de l’Islande) :
« C’était dur. Les deux équipes étaient très fortes en défense, les gardiens étaient forts. On a perdu trop facilement les ballons en première mi-temps. Normalement, on devait la gagner de deux ou trois buts… La deuxième était plus équilibrée, on a eu notre chance. On a encore deux matches à gagner obligatoirement. Je pense qu’on les gagnera. »

Mondial Gr. B : Islande et Tunisie pas plus avancés 

Mondial

dimanche 15 janvier 2017 - © Laurent Hoppe

 3 min 33 de lecture

Le match avancé de la troisième journée débouche sur le premier nul du tournoi. Il ne satisfait personne, même s'il reflète fidèlement une rencontre âpre, équilibrée, indécise jusqu'à l'ultime seconde. Les Islandais conservent la quatrième place qualificative, à la différence de buts générale. Possiblement le critère de départage pour désigner celui qui défiera le vainqueur du groupe de la France en huitièmes...

A Metz, Laurent Hoppe

La sobriété énergétique, très peu pour eux. Au mépris des recommandations saisonnières, Tunisiens et Islandais ont consommé des watts par centaines. Entre deux ensembles soumis aux mêmes impératifs, ouvrir son compteur afin d'espérer se soustraire à une escapade brestoise en seconde phase (pour la guère reluisante Coupe du président), il y a régulièrement eu de l'électricité dans l'air. Des moments de surchauffe, même. A l'image du nez à nez entre Boughanmi et Gustavsson, valant deux minutes de banc au Tunisien (9'01''). Ou du soleil d'Atlason au cœur de la seconde période, précipité par Hosni.

Nourrie par un public fervent, à dominante rouge, la tension n'a cessé d'escorter l'empoignade. Des premières gourmandises tunisiennes, ces deux buts d'ailiers en cage vide, à la balle de match faisandée par Bannour sur le gong. Ou parée pieds joints par Aron Edvarsson (7 arrêts en seconde période), précieux relais d'un Gustavsson moins euphorique que ces derniers jours (4 parades à 22 %). Tout dépend du point de vue.

Le dernier rempart nord-africain, Makrem Missaoui, était lui sur courant continu (16 arrêts). A l'opposé de la plupart des acteurs du champ, tel son compatriote Amine Bannour. Lorsque l'arrière droit du Club Africain, qui a enquillé plus de buts (8) dans les vingt-six premières minutes qu'au cours des deux matches précédents, s'est mis en veille, l'Islande s'est détachée (17-14, 41'). Une coïncidence, sans doute... Côté islandais, les compétences de Sigurdsson et Magnuson en contre-attaque l'ont disputé à une agressivité défensive mal maîtrisée (14 minutes d'exclusions) et à quelques bévues. Par exemple, une passe décisive de Magnuson... pour le Montpelliérain Aymen Toumi (17-16, 42').

Au regard des temps forts et faibles de chacun, de la combativité partagée, des nombreux renversements de tendance (la Tunisie est montée jusqu'à +4), l'égalité finale paraît assez logique. Mais fait évidemment l'unanimité contre elle. En se neutralisant, Tunisie et Islande restent siamois. Quatrièmes ex aequo. Si ni les uns, après-demain contre les Slovènes, ni les autres, en clôture devant la Macédoine, ne performent, l'Angola endossera la tenue d'arbitre. Les deux prétendants au dernier ticket pour les huitièmes ont encore à affronter l'équipe la plus faible du plateau messin : mardi pour les Islandais, jeudi pour les Tunisiens. De fait, le goal-average général, pour l'heure favorable à la phalange de Geir Svensson (-7 contre -9) risque d'être un sujet de conversation récurrent. Très, très chaud...

ISLANDE – TUNISIE : 22-22 (11-13)
15 janvier 2017, Arènes de Metz. 5054 spectateurs. Arbitres : MM. Grillo Lopez et Lenci (ARG).
Evolution du score : 2-2 (5') ; 3-4 (10') ; 4-6 (15') ; 6-10 (21') ; 9-10 (25') ; 13-13 (35') ; 17-14 (41') ; 18-18 (47') ; 20-18 (50') ; 22-21 (58').

Les réactions

Aymen Toumi (ailier droit de la Tunisie, photo ci-dessus) :
« On est déçus. On mérite la victoire. On fait une belle première mi-temps, mais dans les dernières minutes, on fait toujours les mêmes fautes. On manque un peu d’expérience. Il y a aussi la fatigue physique. On a joué un gros match hier, contre l’Espagne, et même pas vingt-quatre heures plus tard, on rejoue contre une équipe d’Islande costaude. Il nous reste deux matches, on n’a plus le choix. On doit gagner contre la Slovénie, qu’on connaît bien. Quatre joueurs jouent avec moi à Montpellier. On fera de la vidéo, et j’espère qu’on trouvera leurs points faibles. »

Asgeir Hallgrimsson (arrière droit de l’Islande) :
« C’était dur. Les deux équipes étaient très fortes en défense, les gardiens étaient forts. On a perdu trop facilement les ballons en première mi-temps. Normalement, on devait la gagner de deux ou trois buts… La deuxième était plus équilibrée, on a eu notre chance. On a encore deux matches à gagner obligatoirement. Je pense qu’on les gagnera. »

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