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A. Vigneron (St Raphaël): "L'EHF est l'objectif de la saison !"

Europe

jeudi 18 mai 2017 - © Yves Michel

 8 min 3 de lecture

C'est à St Raphaël que reviendra ce week-end l'honneur de défendre les couleurs françaises dans un Final Four de la Coupe EHF au fort accent allemand puisque Berlin, l'adversaire des Varois en demi-finale mais aussi Magdeburg et l'hôte Göppingen, y participent. L'occasion aussi pour des jeunes comme l'ailier Arthur Vigneron de s'aiguiser les dents sur une compétition très relevée.  

par Yves MICHEL

Et si cette fois c'était la bonne ? La bonne année pour qu'un club français puisse inscrire son nom au palmarès de la coupe EHF, privilège qui ne lui a jamais été reconnu, tant l'épreuve est archi-dominée par les Allemands (voir plus bas). Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé et d'être passé très près de l'exploit. Comme Dunkerque en 2012 (ancienne formule avec une finale en aller et retour), Nantes (en 2013 et l'an passé) et Montpellier (en 2014). Cette fois-ci, c'est St Raphaël qui s'y essaie avec des arguments à faire valoir mais aussi une certaine impatience de voir enfin le palmarès s'enrichir d'un 1er trophée. Il y a un an, les Varois terminaient le championnat national sur la 2ème marche du podium, largement distancés par le PSG mais ne remportaient pas les faveurs de la Fédération Européenne pour représenter la France en Ligue des Champions. Frustrés à la base, les hommes de Joël Da Silva ont repris leur ascension vers les sommets, sont parvenus à jouer les 1ers rôles sur leur propre sol et exporter leur savoir-faire au-delà des frontières. Ils ont franchi les principaux obstacles qui se présentaient, notamment en quarts de finale en éliminant les Allemands de Melsungen (victorieux à l'aller comme au retour). Avec les Renards de Berlin, c'est une vieille connaissance qu'ils retrouvent en demi. Les vainqueurs de l'épreuve en 2015 figuraient dans le même groupe qu'eux lors de la phase de brassage. Défaits à l'aller de 2 buts (33-31), les Raphaélois avaient pris leur revanche au retour dans le Var en s'imposant nettement (27-21). Les Berlinois ont fait de cette coupe EHF, un de leur objectif de fin de saison, c'est dire toute la hargne qu'ils vont mettre à rendre la tâche très difficile à leur adversaire du jour. D'autant que St Raph' sera privé de son pivot Artsem Karalek (déchirure au mollet) et de son meneur de jeu "Dani" Sarmiento (aponévrose). Côté allemand, une incertitude persistait sur la participation du demi-centre serbe Petar Nenadic (déchirure à la cheville gauche). La puissance allemande contre la finesse de l'équipe varoise, cette opposition devrait être aussi placée sous le signe de l'attaque avec un mano a mano de buteurs des plus intéressants entre Raphaël Caucheteux sur l'aile gauche (meilleur réalisateur de la compétition avec 76 buts) et le Danois Hans Lindberg son vis-à-vis direct mais aussi son dauphin (avec 74 buts).  



Pour la quasi totalité des joueurs raphaélois, ce Final Four sera une découverte. Il y a ceux qui ont l'expérience du haut niveau comme Caucheteux, Krantz, Simicu, Dipanda et autres Djukanovic et les plus jeunes qui poursuivent leur apprentissage. Arthur Vigneron (22 ans - notre photo) est de ceux-là. Arrivé dans le club azuréen voilà deux saisons, le Charentais d'origine a patiemment attendu son heure et s'est parfaitement fondu dans le rôle de doublure de Miroslav Jurka au poste d'ailier droit. Son implication est un atout dans une formation appelée à intervenir sur plusieurs fronts.     

Les épaules de St Raphaël étaient-elles assez larges pour jouer sur plusieurs fronts ?
Ce qui est sûr, c’est que c’est difficile car depuis janvier, on aligne des matches tous les trois jours donc physiquement et nerveusement, au bout d’un moment, il y a forcément des temps faibles. Mais en général, cela nous réussit plutôt bien, mieux que l’an passé où en EHF, on avait échoué en quarts contre Chambéry. La différence aussi, c’est qu’on était mieux classé en D1. Le fait d’être 4ème n’est pas une déception en soi.

La dernière défaite contre Paris a-t-elle été bien digérée ?
Oui, c’était primordial surtout en vue du Final Four car l’EHF est l’objectif de la saison. Cela ne veut as dire qu’on se désintéresse du podium en LNH mais un résultat européen nous trotte dans la tête depuis deux ans. Cette fois, même si la tâche est ardue, on a notre carte à jouer.

La performance de Montpellier à Nantes casse le suspense pour la 3ème place
Il faut être lucide, cela sera très compliqué, carrément irréalisable de leur passer devant.

Il y a neuf mois, vous étiez encore sous le coup d’une certaine frustration de ne pas avoir été "invité" à la Ligue des Champions, est-ce que ce sentiment a disparu ?
Si au début cela a été mal vécu, on a fini par se faire une raison et la qualification au Final Four de l’EHF a gommé la déception. Par contre, on n’oublie pas le sort qui nous a été réservé. On a envie de montrer qu’on avait un rôle à jouer et que notre place en Ligue des Champions était légitime. Gagner cette coupe EHF serait le meilleur signe qu’on puisse envoyer.

Berlin en demi n’apparait pas comme le meilleur tirage qui soit…
Oui, même si on les a rencontrés en phase de poule et qu’on les a battus au match retour. Avant cette dernière confrontation, ils n’avaient aucune pression puisqu’ils étaient déjà qualifiés pour la suite. Rien ne sera facile face à eux.

Est-ce un avantage de les avoir déjà joués ?
Déjà, on sait qu’on a pu les battre même si le contexte sera tout à fait différent. Il y a une certaine confiance avant de les retrouver. Et puis, sur cette compétition, on est peut-être l’équipe qui est la moins attendue. Le statut d’outsider nous convient très bien. Si on se remémore nos débuts en phase de groupe en février, le fait qu’on soit là peut être considéré comme un exploit.

L’accueil qui va vous être réservé à Göppingen peut être déterminant…
On ne sera pas en terrain conquis, loin de là mais du souvenir que j’en ai gardé cette saison à Melsungen, l’ambiance est respectueuse. En Allemagne, c’est un public de connaisseurs.  De plus, il n’y aura pas que des Berlinois dans les tribunes. Les supporters de Göppingen ou de Magdebourg auraient peut-être tout intérêt à nous soutenir pour éviter de retrouver Berlin en finale (sourires).

Cela fait deux ans que tu es pro et tu disputes un Final Four européen.
C’est top… Ce que je partage avec cette équipe est tout simplement génial. Certains sont obligés d’atteindre leur fin de carrière pour vivre ça et moi, à 22 ans, je vais disputer mon 1er Final Four. C’est un vrai privilège et il y a dix ans de cela, je ne me projetais pas du tout dans ce contexte.

Qu’est  ce qui te procure le plus de fierté en ce moment ?
Ce qui me fait réellement plaisir, c’est de me sentir utile à l’équipe. Quand on est remplaçant, c’est assez particulier. En règle générale, tu entres en jeu pour faire souffler le titulaire sur ton poste. A St Raphaël, c’est un peu différent puisque le coach me donne du temps de jeu. Mon but est de tout le temps apporter à l’équipe.

Passer Berlin et gagner la finale dimanche, c’est le rêve absolu ?
On est ambitieux et on a bien l’intention d’arriver là-bas avec le couteau entre les dents. On n’y va pas pour visiter la ville et ses alentours. On est vraiment dans l’optique de gagner. La participation au Final Four n’est pas une fin en soi. A y être, autant remporter le trophée ! Il faut y croire.


          Hans Lindberg (Berlin) aimerait détrôner Raphaël Caucheteux en tête des buteurs de l'EHF 

Füchse Berlin
 - joueurs les plus en vue: Jakov Gojun (Cro - DEF) Silvio Heinevetter (All - GRD) Hans Lindberg (Dan - ALD) Petar Nenadic (Ser - DC) Fabian Wiede (All - ARD) Kent Robin Tonnessen (Nor - ARD) Ignacio Plaza Jiménez (Esp - PVT)

L'autre demi-finale... SC Magdeburg - Frisch Auf Göppingen

Une opposition 100% allemande était inévitable avec trois représentants d'outre Rhin dans le carré final. A croire d'ailleurs que cette coupe EHF relève du domaine exclusif de la Bundesliga puisque lors des vingt dernières années, onze clubs issus de ce même championnat ont raflé dix-sept trophées ! Et dans l'histoire de la compétition, Magdeburg et Göppingen figurent en tête du palmarès (tout comme Kiel) avec trois succès en finale. Même s'ils auront l'avantage d'accueillir leurs hôtes, les joueurs de Göppingen ne sont pas en aussi bonne posture que la saison passée où en championnat ils occupaient une meilleure place et surtout avaient remporté l'épreuve européenne, face à Nantes (32-26 en finale). Les partenaires de l'ancien gardien montpelliérain Primoz Prost sont dans la partie basse du tableau avec 31 pts de retard sur Flensburg, l'actuel leader. Magdeburg est bien mieux placé (5ème de la Bundesliga) avec une série impressionnante de 22 matches sans défaite (toutes compétitions confondues) et surtout deux succès très serrés face à son adversaire du jour (28-29 et 33-32). Mais pour la coupe EHF, tous les compteurs sont remis à zéro.

Frisch Auf Göppingen - joueurs les plus en vue: Marcel Schiller (All - ALG) Adrian Pfahl (All - ARD) Zarko Sesum (Ser - ARG) Daniel Fontaine (All - ARG) Tim Kneule (All - DC) Manuel Späth (All - PVT) Primoz Prost (Slo - GRD)

SC Magdeburg - joueurs les plus en vue: Michael Damgaard (Dan - ARG) Robert Weber (Aut - ALD) Nemanja Zelenovic (Ser - ARD) Mathias Musche (All - ALG) Christian O'Sullivan (Nor - DC) Zeljko Musa (Cro - PVT) Jannick Green (Dan - GRD)

Le programme.... demi-finales (EWS Arena - 5600 places - Göppingen)

15h00   SC Magdeburg (ALL)   -   Frisch Auf Göppingen (ALL)

17h45   St Raphaël Var Handball (FRA)  -  Füchse Berlin (ALL)

A. Vigneron (St Raphaël): "L'EHF est l'objectif de la saison !" 

Europe

jeudi 18 mai 2017 - © Yves Michel

 8 min 3 de lecture

C'est à St Raphaël que reviendra ce week-end l'honneur de défendre les couleurs françaises dans un Final Four de la Coupe EHF au fort accent allemand puisque Berlin, l'adversaire des Varois en demi-finale mais aussi Magdeburg et l'hôte Göppingen, y participent. L'occasion aussi pour des jeunes comme l'ailier Arthur Vigneron de s'aiguiser les dents sur une compétition très relevée.  

par Yves MICHEL

Et si cette fois c'était la bonne ? La bonne année pour qu'un club français puisse inscrire son nom au palmarès de la coupe EHF, privilège qui ne lui a jamais été reconnu, tant l'épreuve est archi-dominée par les Allemands (voir plus bas). Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé et d'être passé très près de l'exploit. Comme Dunkerque en 2012 (ancienne formule avec une finale en aller et retour), Nantes (en 2013 et l'an passé) et Montpellier (en 2014). Cette fois-ci, c'est St Raphaël qui s'y essaie avec des arguments à faire valoir mais aussi une certaine impatience de voir enfin le palmarès s'enrichir d'un 1er trophée. Il y a un an, les Varois terminaient le championnat national sur la 2ème marche du podium, largement distancés par le PSG mais ne remportaient pas les faveurs de la Fédération Européenne pour représenter la France en Ligue des Champions. Frustrés à la base, les hommes de Joël Da Silva ont repris leur ascension vers les sommets, sont parvenus à jouer les 1ers rôles sur leur propre sol et exporter leur savoir-faire au-delà des frontières. Ils ont franchi les principaux obstacles qui se présentaient, notamment en quarts de finale en éliminant les Allemands de Melsungen (victorieux à l'aller comme au retour). Avec les Renards de Berlin, c'est une vieille connaissance qu'ils retrouvent en demi. Les vainqueurs de l'épreuve en 2015 figuraient dans le même groupe qu'eux lors de la phase de brassage. Défaits à l'aller de 2 buts (33-31), les Raphaélois avaient pris leur revanche au retour dans le Var en s'imposant nettement (27-21). Les Berlinois ont fait de cette coupe EHF, un de leur objectif de fin de saison, c'est dire toute la hargne qu'ils vont mettre à rendre la tâche très difficile à leur adversaire du jour. D'autant que St Raph' sera privé de son pivot Artsem Karalek (déchirure au mollet) et de son meneur de jeu "Dani" Sarmiento (aponévrose). Côté allemand, une incertitude persistait sur la participation du demi-centre serbe Petar Nenadic (déchirure à la cheville gauche). La puissance allemande contre la finesse de l'équipe varoise, cette opposition devrait être aussi placée sous le signe de l'attaque avec un mano a mano de buteurs des plus intéressants entre Raphaël Caucheteux sur l'aile gauche (meilleur réalisateur de la compétition avec 76 buts) et le Danois Hans Lindberg son vis-à-vis direct mais aussi son dauphin (avec 74 buts).  



Pour la quasi totalité des joueurs raphaélois, ce Final Four sera une découverte. Il y a ceux qui ont l'expérience du haut niveau comme Caucheteux, Krantz, Simicu, Dipanda et autres Djukanovic et les plus jeunes qui poursuivent leur apprentissage. Arthur Vigneron (22 ans - notre photo) est de ceux-là. Arrivé dans le club azuréen voilà deux saisons, le Charentais d'origine a patiemment attendu son heure et s'est parfaitement fondu dans le rôle de doublure de Miroslav Jurka au poste d'ailier droit. Son implication est un atout dans une formation appelée à intervenir sur plusieurs fronts.     

Les épaules de St Raphaël étaient-elles assez larges pour jouer sur plusieurs fronts ?
Ce qui est sûr, c’est que c’est difficile car depuis janvier, on aligne des matches tous les trois jours donc physiquement et nerveusement, au bout d’un moment, il y a forcément des temps faibles. Mais en général, cela nous réussit plutôt bien, mieux que l’an passé où en EHF, on avait échoué en quarts contre Chambéry. La différence aussi, c’est qu’on était mieux classé en D1. Le fait d’être 4ème n’est pas une déception en soi.

La dernière défaite contre Paris a-t-elle été bien digérée ?
Oui, c’était primordial surtout en vue du Final Four car l’EHF est l’objectif de la saison. Cela ne veut as dire qu’on se désintéresse du podium en LNH mais un résultat européen nous trotte dans la tête depuis deux ans. Cette fois, même si la tâche est ardue, on a notre carte à jouer.

La performance de Montpellier à Nantes casse le suspense pour la 3ème place
Il faut être lucide, cela sera très compliqué, carrément irréalisable de leur passer devant.

Il y a neuf mois, vous étiez encore sous le coup d’une certaine frustration de ne pas avoir été "invité" à la Ligue des Champions, est-ce que ce sentiment a disparu ?
Si au début cela a été mal vécu, on a fini par se faire une raison et la qualification au Final Four de l’EHF a gommé la déception. Par contre, on n’oublie pas le sort qui nous a été réservé. On a envie de montrer qu’on avait un rôle à jouer et que notre place en Ligue des Champions était légitime. Gagner cette coupe EHF serait le meilleur signe qu’on puisse envoyer.

Berlin en demi n’apparait pas comme le meilleur tirage qui soit…
Oui, même si on les a rencontrés en phase de poule et qu’on les a battus au match retour. Avant cette dernière confrontation, ils n’avaient aucune pression puisqu’ils étaient déjà qualifiés pour la suite. Rien ne sera facile face à eux.

Est-ce un avantage de les avoir déjà joués ?
Déjà, on sait qu’on a pu les battre même si le contexte sera tout à fait différent. Il y a une certaine confiance avant de les retrouver. Et puis, sur cette compétition, on est peut-être l’équipe qui est la moins attendue. Le statut d’outsider nous convient très bien. Si on se remémore nos débuts en phase de groupe en février, le fait qu’on soit là peut être considéré comme un exploit.

L’accueil qui va vous être réservé à Göppingen peut être déterminant…
On ne sera pas en terrain conquis, loin de là mais du souvenir que j’en ai gardé cette saison à Melsungen, l’ambiance est respectueuse. En Allemagne, c’est un public de connaisseurs.  De plus, il n’y aura pas que des Berlinois dans les tribunes. Les supporters de Göppingen ou de Magdebourg auraient peut-être tout intérêt à nous soutenir pour éviter de retrouver Berlin en finale (sourires).

Cela fait deux ans que tu es pro et tu disputes un Final Four européen.
C’est top… Ce que je partage avec cette équipe est tout simplement génial. Certains sont obligés d’atteindre leur fin de carrière pour vivre ça et moi, à 22 ans, je vais disputer mon 1er Final Four. C’est un vrai privilège et il y a dix ans de cela, je ne me projetais pas du tout dans ce contexte.

Qu’est  ce qui te procure le plus de fierté en ce moment ?
Ce qui me fait réellement plaisir, c’est de me sentir utile à l’équipe. Quand on est remplaçant, c’est assez particulier. En règle générale, tu entres en jeu pour faire souffler le titulaire sur ton poste. A St Raphaël, c’est un peu différent puisque le coach me donne du temps de jeu. Mon but est de tout le temps apporter à l’équipe.

Passer Berlin et gagner la finale dimanche, c’est le rêve absolu ?
On est ambitieux et on a bien l’intention d’arriver là-bas avec le couteau entre les dents. On n’y va pas pour visiter la ville et ses alentours. On est vraiment dans l’optique de gagner. La participation au Final Four n’est pas une fin en soi. A y être, autant remporter le trophée ! Il faut y croire.


          Hans Lindberg (Berlin) aimerait détrôner Raphaël Caucheteux en tête des buteurs de l'EHF 

Füchse Berlin
 - joueurs les plus en vue: Jakov Gojun (Cro - DEF) Silvio Heinevetter (All - GRD) Hans Lindberg (Dan - ALD) Petar Nenadic (Ser - DC) Fabian Wiede (All - ARD) Kent Robin Tonnessen (Nor - ARD) Ignacio Plaza Jiménez (Esp - PVT)

L'autre demi-finale... SC Magdeburg - Frisch Auf Göppingen

Une opposition 100% allemande était inévitable avec trois représentants d'outre Rhin dans le carré final. A croire d'ailleurs que cette coupe EHF relève du domaine exclusif de la Bundesliga puisque lors des vingt dernières années, onze clubs issus de ce même championnat ont raflé dix-sept trophées ! Et dans l'histoire de la compétition, Magdeburg et Göppingen figurent en tête du palmarès (tout comme Kiel) avec trois succès en finale. Même s'ils auront l'avantage d'accueillir leurs hôtes, les joueurs de Göppingen ne sont pas en aussi bonne posture que la saison passée où en championnat ils occupaient une meilleure place et surtout avaient remporté l'épreuve européenne, face à Nantes (32-26 en finale). Les partenaires de l'ancien gardien montpelliérain Primoz Prost sont dans la partie basse du tableau avec 31 pts de retard sur Flensburg, l'actuel leader. Magdeburg est bien mieux placé (5ème de la Bundesliga) avec une série impressionnante de 22 matches sans défaite (toutes compétitions confondues) et surtout deux succès très serrés face à son adversaire du jour (28-29 et 33-32). Mais pour la coupe EHF, tous les compteurs sont remis à zéro.

Frisch Auf Göppingen - joueurs les plus en vue: Marcel Schiller (All - ALG) Adrian Pfahl (All - ARD) Zarko Sesum (Ser - ARG) Daniel Fontaine (All - ARG) Tim Kneule (All - DC) Manuel Späth (All - PVT) Primoz Prost (Slo - GRD)

SC Magdeburg - joueurs les plus en vue: Michael Damgaard (Dan - ARG) Robert Weber (Aut - ALD) Nemanja Zelenovic (Ser - ARD) Mathias Musche (All - ALG) Christian O'Sullivan (Nor - DC) Zeljko Musa (Cro - PVT) Jannick Green (Dan - GRD)

Le programme.... demi-finales (EWS Arena - 5600 places - Göppingen)

15h00   SC Magdeburg (ALL)   -   Frisch Auf Göppingen (ALL)

17h45   St Raphaël Var Handball (FRA)  -  Füchse Berlin (ALL)

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