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Trophée Corine Chabannes : La fête du héros

France

samedi 15 juillet 2017 - © François Dasriaux

 5 min 13 de lecture

En marge du Trophée Corine Chabannes, le Pays d’Apt Handball s’était attelé à l’organisation d’un stage avec ses jeunes licenciés. Qui de mieux que Michael Guigou pour encadrer et guider la jeunesse aptoise pendant la journée du 14 juillet ? Qui de mieux pour donner le coup d’envoi du tournoi avec le Russie – Espagne. Et qui de mieux pour lancer le décompte d’un feu d’artifice presque en son honneur sur la place principale de cette ville où il a tant d’attaches.

En effet, l’enfant du pays, celui dont la salle de compétition porte son nom depuis 7 saisons, pour faire de ce stage un retour tant attendu. Car non seulement l’ailier aux 32 titres nationaux et 10 titres internationaux était là toute la journée, mais pour la première fois il refoulait le sol de sa salle initiatique, le Gymnase du Lycée Charles de Gaulle. Lieu de ses premiers pas de licencié à 5 ans et jusqu’à 15 ans, année de son départ pour le pôle de Marseille, Mika refoulait pour la première fois ce terrain magique pour lui. Il y a retrouvé les mêmes taches dans les couloirs qui lui servait de zone, de délimitation quand il jouait déjà des 1x1 ravageurs mais caché de tous les regards. Il a retrouvé le même sol vert avec tous les tracés multisports comme dans tous les salles de sports scolaire, lieu de ses premiers exploits. Bref tout un pan de son existence qui remontait d’un coup. Mais il y avait aussi ces enfants nés de 2003 à 2006 pour qui il est le héros absolu mais si abordable et disponible à chaque retour dans le Luberon. Du tir d’aile à la roucoulette, la technique avec ballons, le travail du sens du jeu, tous les ateliers ont pu bénéficier des conseils et des démonstrations d’un Peter Pan aussi à l’aise dans son approche de tout ce monde enfantin que sur un 40x20 pour mystifier ses adversaires directs.

La suite allait être encore plus agitée pour Michael Guigou… Entre le lancement du Trophée Corine Chabannes avec le match Espagne – Russie. Avec les sollicitations de toutes parts et les retrouvailles avec tout ce qui a fait son enfance. Avec la longue litanie des selfies, autographes et petits mots pour tout le monde, tout cela allait finir au sens propre et au sens figuré par un vrai feu d’artifice. Appelé par la Maire d’Apt pour lancer le grand feu d’artifice du 14 juillet. Il se faisait acclamer par les milliers de personnes d’Apt ou non venues pour célébrer la fête de la nation et son héros en grandes pompes.

La journée en Photos


La grande Russie petitement
Premier match, premiers buts et premier choc dans le Trophée Corine Chabannes, la Russie, championne du monde en titre, s’est imposé difficilement sur une Espagne pleine de ressources individuelles et batailleuse en diable.

Même privées de leur perle Karina Sabirova, blessée à l’épaule et forfait pour l’Euro à venir, les Russes possèdent logiquement un réservoir et encore quelques joueuses capables de vous basculer un match à ce niveau de jeu. En tout premier on pensait à Antonina Skorobogatchenko (photo de tête), la gauchère elle aussi intronisée avec les A lors du dernier Euro senior. Et on ne se trompait pas, mais c’est surtout la vitesse de jeu et les initiatives individuelles des Espagnoles qui crevaient un peu l’écran dans la première période. Magdalena Fernandez (photo ci-dessous) à la mène faisait plus que des dégâts dans la défense haute demandée par Vlacheslav Kirilenko, le coach des Russes. Marquant, décalant, abreuvant de ballons décisifs une Elisabet Cesareo très percutante en pivot, l’Espagne se permettait même de faire la course en tête avant que la Russie arrive enfin à prendre un petit avantage à grand coup de missiles en haut sur une Nicole Morales peu à son aise dans le domaine. Deux petits buts d’avance pris sur la fin de mi-temps dans la fournaise estivale du Luberon, on se disait que la Russie allait lancer les chevaux sur la deuxième période.

Mais, en fait jamais l’Espagne ne va lâcher l’affaire. Même quand les Shaposhnikova, Zelenkova et compagnie appuyaient là ou cela fait mal, la puissance dans les duels. Malgré les exclusions, malgré la chaleur qui mettait un coup d’arrêt dans le rythme du jeu, l’Espagne était toujours au contact, profitant des coups de sagaies de leur nouvelle grande gauchère dans le groupe, Seynabu Mbegue. Tout le monde se retrouvait les yeux dans les yeux à la 47° avec un 22 – 22 qui sentait la fin de match au couteau. Mais la puissance russe, une Antonina Skorobogatchenko qui prend le match à son compte et quelques maladresses espagnoles allaient définitivement donner la gagne aux championnes du Monde. Mais à l’évidence dans la douleur mais aussi dans le travail. Pas sur que la 3- 2 – 1 vue face aux Ibères soit régulièrement utilisée en Slovénie. Même en travaillant sur ses points faibles, la Russie à réussi à se sortir du piège de la Rioja. A voir ce que les Bleuettes sauront faire samedi à 18h30 face à cette Russie en mode travail.

A Apt, Gymnase Michael Guigou
Le vendredi 14 juillet 2017 à 18h30
Trophée Corine Chabannes
Espagne -20 F - Russie -20 F : 28 - 30 (Mi-temps : 13-15)

300 Spectateurs
Arbitres : MMES Florine Martineau et Julie Tissier

Statistiques du match
Espagne
Gardiennes : SANZ LEDO Carmen, MORALES CLAURE Nicole Alejandra.
Joueuses : BERASATEGUI EIZAGURRE Estitxu 3, CESAREO ROMERO Elisabet 5, CUADRADO SANCHEZ Elena 1, ERAUSKIN MARTINEZ Anne 1, FERNANDEZ AGUSTI Magdalena 7, GOMES DA COSTA Maria, GONZALEZ SANCHEZ Ana 2, MBEGUE RODRIGUEZ Seynabu 4, POLONIO RINCON Cristina, PRELCHI GALLEGO Carmen, ROJAS ASENSIO Rocio, SAEZ GONZALEZ Belen 1, VEGUE PENA Ona 4, ZARCO UBEDA Lorena.

Russie
Gardiennes : VAGANOVA Anastasiia, ORLOVA Margarita.
Joueuses : ALIRZAEVA Kristina 2, DAVIDENKO Alexandra 1, DUDINA Mariia, IZMAILOVA Galina, KOROLEVA Ekaterina 3, KREMNEVA Svetlana 1, LURVEA Varvara 2, MIKHAYLICHENKO Elena 4, RZAEVA Millana, SHAPOSHNIKOVA Ana 5, SHCHERBAK Olga 4, SKOROBOGATCHENKO Antonina 5, SOROKINA Kristina, TAZHENOVA Milana, ZELENKOVA Ekaterina 3.

Le diaporama du match

Trophée Corine Chabannes : La fête du héros 

France

samedi 15 juillet 2017 - © François Dasriaux

 5 min 13 de lecture

En marge du Trophée Corine Chabannes, le Pays d’Apt Handball s’était attelé à l’organisation d’un stage avec ses jeunes licenciés. Qui de mieux que Michael Guigou pour encadrer et guider la jeunesse aptoise pendant la journée du 14 juillet ? Qui de mieux pour donner le coup d’envoi du tournoi avec le Russie – Espagne. Et qui de mieux pour lancer le décompte d’un feu d’artifice presque en son honneur sur la place principale de cette ville où il a tant d’attaches.

En effet, l’enfant du pays, celui dont la salle de compétition porte son nom depuis 7 saisons, pour faire de ce stage un retour tant attendu. Car non seulement l’ailier aux 32 titres nationaux et 10 titres internationaux était là toute la journée, mais pour la première fois il refoulait le sol de sa salle initiatique, le Gymnase du Lycée Charles de Gaulle. Lieu de ses premiers pas de licencié à 5 ans et jusqu’à 15 ans, année de son départ pour le pôle de Marseille, Mika refoulait pour la première fois ce terrain magique pour lui. Il y a retrouvé les mêmes taches dans les couloirs qui lui servait de zone, de délimitation quand il jouait déjà des 1x1 ravageurs mais caché de tous les regards. Il a retrouvé le même sol vert avec tous les tracés multisports comme dans tous les salles de sports scolaire, lieu de ses premiers exploits. Bref tout un pan de son existence qui remontait d’un coup. Mais il y avait aussi ces enfants nés de 2003 à 2006 pour qui il est le héros absolu mais si abordable et disponible à chaque retour dans le Luberon. Du tir d’aile à la roucoulette, la technique avec ballons, le travail du sens du jeu, tous les ateliers ont pu bénéficier des conseils et des démonstrations d’un Peter Pan aussi à l’aise dans son approche de tout ce monde enfantin que sur un 40x20 pour mystifier ses adversaires directs.

La suite allait être encore plus agitée pour Michael Guigou… Entre le lancement du Trophée Corine Chabannes avec le match Espagne – Russie. Avec les sollicitations de toutes parts et les retrouvailles avec tout ce qui a fait son enfance. Avec la longue litanie des selfies, autographes et petits mots pour tout le monde, tout cela allait finir au sens propre et au sens figuré par un vrai feu d’artifice. Appelé par la Maire d’Apt pour lancer le grand feu d’artifice du 14 juillet. Il se faisait acclamer par les milliers de personnes d’Apt ou non venues pour célébrer la fête de la nation et son héros en grandes pompes.

La journée en Photos


La grande Russie petitement
Premier match, premiers buts et premier choc dans le Trophée Corine Chabannes, la Russie, championne du monde en titre, s’est imposé difficilement sur une Espagne pleine de ressources individuelles et batailleuse en diable.

Même privées de leur perle Karina Sabirova, blessée à l’épaule et forfait pour l’Euro à venir, les Russes possèdent logiquement un réservoir et encore quelques joueuses capables de vous basculer un match à ce niveau de jeu. En tout premier on pensait à Antonina Skorobogatchenko (photo de tête), la gauchère elle aussi intronisée avec les A lors du dernier Euro senior. Et on ne se trompait pas, mais c’est surtout la vitesse de jeu et les initiatives individuelles des Espagnoles qui crevaient un peu l’écran dans la première période. Magdalena Fernandez (photo ci-dessous) à la mène faisait plus que des dégâts dans la défense haute demandée par Vlacheslav Kirilenko, le coach des Russes. Marquant, décalant, abreuvant de ballons décisifs une Elisabet Cesareo très percutante en pivot, l’Espagne se permettait même de faire la course en tête avant que la Russie arrive enfin à prendre un petit avantage à grand coup de missiles en haut sur une Nicole Morales peu à son aise dans le domaine. Deux petits buts d’avance pris sur la fin de mi-temps dans la fournaise estivale du Luberon, on se disait que la Russie allait lancer les chevaux sur la deuxième période.

Mais, en fait jamais l’Espagne ne va lâcher l’affaire. Même quand les Shaposhnikova, Zelenkova et compagnie appuyaient là ou cela fait mal, la puissance dans les duels. Malgré les exclusions, malgré la chaleur qui mettait un coup d’arrêt dans le rythme du jeu, l’Espagne était toujours au contact, profitant des coups de sagaies de leur nouvelle grande gauchère dans le groupe, Seynabu Mbegue. Tout le monde se retrouvait les yeux dans les yeux à la 47° avec un 22 – 22 qui sentait la fin de match au couteau. Mais la puissance russe, une Antonina Skorobogatchenko qui prend le match à son compte et quelques maladresses espagnoles allaient définitivement donner la gagne aux championnes du Monde. Mais à l’évidence dans la douleur mais aussi dans le travail. Pas sur que la 3- 2 – 1 vue face aux Ibères soit régulièrement utilisée en Slovénie. Même en travaillant sur ses points faibles, la Russie à réussi à se sortir du piège de la Rioja. A voir ce que les Bleuettes sauront faire samedi à 18h30 face à cette Russie en mode travail.

A Apt, Gymnase Michael Guigou
Le vendredi 14 juillet 2017 à 18h30
Trophée Corine Chabannes
Espagne -20 F - Russie -20 F : 28 - 30 (Mi-temps : 13-15)

300 Spectateurs
Arbitres : MMES Florine Martineau et Julie Tissier

Statistiques du match
Espagne
Gardiennes : SANZ LEDO Carmen, MORALES CLAURE Nicole Alejandra.
Joueuses : BERASATEGUI EIZAGURRE Estitxu 3, CESAREO ROMERO Elisabet 5, CUADRADO SANCHEZ Elena 1, ERAUSKIN MARTINEZ Anne 1, FERNANDEZ AGUSTI Magdalena 7, GOMES DA COSTA Maria, GONZALEZ SANCHEZ Ana 2, MBEGUE RODRIGUEZ Seynabu 4, POLONIO RINCON Cristina, PRELCHI GALLEGO Carmen, ROJAS ASENSIO Rocio, SAEZ GONZALEZ Belen 1, VEGUE PENA Ona 4, ZARCO UBEDA Lorena.

Russie
Gardiennes : VAGANOVA Anastasiia, ORLOVA Margarita.
Joueuses : ALIRZAEVA Kristina 2, DAVIDENKO Alexandra 1, DUDINA Mariia, IZMAILOVA Galina, KOROLEVA Ekaterina 3, KREMNEVA Svetlana 1, LURVEA Varvara 2, MIKHAYLICHENKO Elena 4, RZAEVA Millana, SHAPOSHNIKOVA Ana 5, SHCHERBAK Olga 4, SKOROBOGATCHENKO Antonina 5, SOROKINA Kristina, TAZHENOVA Milana, ZELENKOVA Ekaterina 3.

Le diaporama du match

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