bandeau handzone

La France prête à casser la mécanique orange

Euro

mercredi 19 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 57 de lecture

Privée en défense de Karl Konan infecté par la Covid, l'équipe de France attaque à Budapest, le tour principal de l'Euro face à un adversaire inédit, les Pays Bas qui se sont qualifiés au nez et à la barbe de la Hongrie, un des pays co-organisateurs. C'est la grosse surprise de cette 1ère phase. Les Néerlandais dans le sillage du Parisien Luc Steins, ont crevé l'écran et devront être pris très au sérieux.

Même si cela pouvait faire partie du scénario catastrophe, l’élimination de la Hongrie à l’issue du 1er tour de l’Euro a provoqué un sentiment de frustration chez les joueurs magyars, de la déception et même une pointe de colère du côté de leurs supporters et cette contreperformance n’a laissé personne insensible. Qui plus est comme Kentin Mahé, lorsqu’on a élu domicile depuis quatre ans dans le pays et que du côté de Veszprém, on vit le handball au contact des supporters dans une ferveur exacerbée. « C’est à la fois triste et surprenant. Ça me fait de la peine pour être honnête parce que les Hongrois avaient beaucoup communiqué dessus, les joueurs s’étaient vraiment impliqués dans la comm avant l’Euro, c’est un évènement qu’ils attendaient avec beaucoup d’impatience donc de les voir sortir au bout de trois matches, c’est douloureux pour eux. » Et cette sortie hongroise prématurée fait l'affaire du handball d'un pays qui chez les filles avait eu des résultats mais qui avait du mal à émerger chez les garçons. "T’as voulu voir la Hongrie et on a vu… les Pays Bas. " Pour ceux qui prennent le train en marche, retrouver les Néerlandais dans le top 12 d’un Euro peut paraître inattendu. Leurs performances face aux trois adversaires qu’ils ont rencontrés peuvent forcer le respect parce que s’ils se sont inclinés face à l’Islande, c’est d’une courte tête. Et les "Oranje" méritent leur rang. « Depuis quelques mois, valide Guillaume Gillec’est une équipe qui avance, qui joue bien et qui dans la phase de qualif a été présente sur tous les terrains, face à des nations qui comptent comme la Pologne, la Slovénie et aujourd’hui, ils sont bien rodés avec des éléments de grande qualité. On connait très bien Steins dans le championnat français, ou Smits l’arrière droit de Magdebourg qui aujourd’hui plane sur la Bundesliga. C’est une équipe qui met beaucoup de rythme et d’intensité dans tout ce qu’elle fait, un handball total qui nous oblige à être très vigilants. » Si les Hollandais peuvent être satisfaits du chemin déjà parcouru, ils ont aussi le droit d’être gourmands et avides de surfer sur la dynamique enclenchée. Avant même que la sélection nationale ne crève l’écran, tous ceux qui ont pu voir Luc Steins s’illustrer sur un terrain, ont eu un aperçu de ce que l’autre pays du fromage pouvait recéler de talents au handball. Le meneur de jeu du PSG est monté sur ressort, une pile électrique capable d’affoler et de faire déjouer n’importe quel adversaire. Une des clés sera aussi de le canaliser. « Il y a plein d’équipes qui défendent bien sur lui, rétorque Valentin Porte. C’est un petit joueur avec des appuis de folie, pour des gros gabarits, cela peut être compliqué à attraper, après, une fois qu’il est à la bonne distance, on peut trouver des solutions pour qu’il pose moins de problèmes. » Et ce serait une erreur de focaliser sur une seule composante de cet adversaire que personne ou presque n’attendait. Sur la base arrière, les autres titulaires évoluent dans le championnat allemand, ce qui leur a permis d’élever leur niveau et de progresser à grande vitesse. « C’est une équipe au jeu très fluide et surtout discipliné, confirme Kentin Mahé. Ce qu’ils proposent est carré, tout le monde a son rôle à jouer, dans un registre constant de duels et de finition à 6 mètres. Cette équipe pousse les ballons et se crée des situations de buts faciles en contre-attaque, c’est sur cet aspect qu’il va falloir être très attentif. Il faudra beaucoup replier. Steins, je ne le connais pas trop, je l’ai simplement vu en Ligue des Champions. C’est quelqu’un qui partage, qui fait manger tout le monde, il va mettre la tête par terre pour que les ballons sortent propres. C’est quelqu’un d’atypique qui ouvre la porte aux joueurs moins grands qui se demandent s’ils ont le potentiel pour être à ce niveau. Mais il n’est pas tout seul. Il a des partenaires très intéressants comme Baijens que j’ai côtoyé à Flensburg pendant quelques semaines, il était en équipe 2 et il nous cassait la bouche à l’entraînement parce qu’il essayait de percer, il évoluait pas mal en défense, il y a aussi l’ailier droit Schagen que j’ai croisé à Dormagen pendant une saison et Smits qui n’a pas besoin d’être présenté. C’est aussi un des moteurs et le tireur des pénos. » Même s’ils possèdent des qualités, les Néerlandais ont des désavantages comme celui d’avoir sollicité trop souvent les mêmes éléments depuis le début de la compétition ou de ne pas offrir dans les cages, la même assurance qu’un Vincent Gérard. Bart Ravensbergen, le portier de Nordhorn (D2 allemande) est loin de tenir la comparaison, ses statistiques étant liées à une défense parfois sur courant alternatif.  



Quelle défense proposer en l’absence de Karl Konan ? 

C’est une problématique dont Guillaume Gille se serait bien passée. A peine la tension était retombée après le match contre la Serbie, que la Covid rattrapait Karl Konan. L’Aixois a été déclaré positif et aussitôt placé à l’isolement. Il devra attendre 5 jours avant de pouvoir prétendre à réintégrer le groupe après avoir satisfait aux tests PCR, négatifs, d’usage. Il va et c’est une certitude rater la confrontation contre les Pays Bas, celle contre l’Islande et au mieux, être opérationnel lundi contre le Monténégro. Son association avec Ludo Fabregas dans l’axe central de la défense avait jusque-là, parfaitement fonctionné. Au staff, de trouver des palliatifs. « L’absence de Karl nous est clairement préjudiciable de par la place qu’il avait prise dans notre dispositif. Pour pouvoir numériquement continuer à travailler, on a rapatrié Théo Monar. Il y a dans ce groupe des gens qui ont déjà œuvré au poste de n°3 défensif, je pense à Nico Tournat, à Dika Mem, à Niko Karabatic donc dans le peu de temps qu’il nous reste, on échafaude un plan. » Inévitablement le bloc tricolore va devoir changer ses habitudes et montrer encore un peu plus de solidarité. Vincent Gérard va avoir dès lors un rôle déterminant en prenant encore un peu plus la parole (le gardien parisien est déjà omniprésent à ce niveau) et en ajustant la position des uns et des autres. Le temps est le principal ennemi de l’équipe de France qui a bénéficié de son ultime séance d’entraînement dans ce qui sera son cadre durant le tour principal et plus si affinités, ce mercredi en fin d’après-midi. Guillaume Gille a 24 heures pour faire son choix. Nikola Karabatic est tout indiqué pour assurer l’interim de Karl Konan. Le Parisien l’a déjà fait et son physique est parfaitement taillé pour résister aux assauts les plus rudes. Sauf qu’il faudra trouver des compléments pour doser ses efforts. Utilisé en attaque, il ne pourra 60 ou 50 minutes durant, produire la même intensité. Guillaume Gille peut aussi tenter un coup de poker en responsabilisant Thibaut Briet (qui du coup retrouverait le groupe) poste 2 aux côtés de l’aîné des Karabatic mais comme Monar, le Nantais manque d’automatismes et d’expérience dans ce rôle chez les Bleus. Même si le coach ne ferme aucune porte. « Si on a fait venir Théo, c’est qu’on n’a pas d’inquiétude sur ses capacités, sinon on serait allé chercher quelqu’un d’autre. S’il est là, c’est qu’on a confiance en lui et dans ses possibilités d’apporter quelque chose à l’équipe. Il fait partie des 20 donc potentiellement il sera sur le terrain dès demain (ce jeudi).» Reste comme les Français l’ont fait par à-coups, lors de leurs trois dernières sorties, la possibilité de mettre en place la 1-5 avec Benoit Kounkoud (entre autres) en position avancée. « Quel que soit le moment où on utilise cette option, la 1-5, c’est de fait quelque chose dans lequel on croit, dans lequel on se sent à même de poser des problèmes à l’adversaire. Sinon on ne s’y aventurerait pas. » Et justement, face aux Pays Bas, ce système défensif parait le mieux adapté. Notamment pour couper la relation avec Luc Steins, l’éloigner et obliger les arrières à travailler d’autant que les Tricolores ont du répondant pour défier leur adversaire sur les "un contre un".      



Kay Smits a établi un record. Le meilleur buteur de l'équipe néerlandaise a marqué à 32 reprises lors des trois premiers matches du tour préliminaire. Aucun joueur n'avait réussi une telle performance sur un Euro. L'arrière de Magdebourg a amélioré le record de l'Ukrainien Oleg Veliki, qui avait inscrit 30 buts lors des trois premiers matches de l'Euro 2000.

L’ailier droit monténégrin Marko Lasica a été condamné à une amende de 5 000 € pour avoir craché au visage d'un supporter samedi dernier après le succès de son équipe face à la Macédoine du Nord. Le joueur qui évolue habituellement en Arabie Saoudite dans le club d’Al Shabab n’a pas supporté être la cible de certains spectateurs à Debrecen (Hongrie). L’EHF ne l’a pas suspendu et a même assorti la sanction d’un sursis de 2000 euros si dans les prochaines rencontres, son comportement est exemplaire. 

La France prête à casser la mécanique orange  

Euro

mercredi 19 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 57 de lecture

Privée en défense de Karl Konan infecté par la Covid, l'équipe de France attaque à Budapest, le tour principal de l'Euro face à un adversaire inédit, les Pays Bas qui se sont qualifiés au nez et à la barbe de la Hongrie, un des pays co-organisateurs. C'est la grosse surprise de cette 1ère phase. Les Néerlandais dans le sillage du Parisien Luc Steins, ont crevé l'écran et devront être pris très au sérieux.

Même si cela pouvait faire partie du scénario catastrophe, l’élimination de la Hongrie à l’issue du 1er tour de l’Euro a provoqué un sentiment de frustration chez les joueurs magyars, de la déception et même une pointe de colère du côté de leurs supporters et cette contreperformance n’a laissé personne insensible. Qui plus est comme Kentin Mahé, lorsqu’on a élu domicile depuis quatre ans dans le pays et que du côté de Veszprém, on vit le handball au contact des supporters dans une ferveur exacerbée. « C’est à la fois triste et surprenant. Ça me fait de la peine pour être honnête parce que les Hongrois avaient beaucoup communiqué dessus, les joueurs s’étaient vraiment impliqués dans la comm avant l’Euro, c’est un évènement qu’ils attendaient avec beaucoup d’impatience donc de les voir sortir au bout de trois matches, c’est douloureux pour eux. » Et cette sortie hongroise prématurée fait l'affaire du handball d'un pays qui chez les filles avait eu des résultats mais qui avait du mal à émerger chez les garçons. "T’as voulu voir la Hongrie et on a vu… les Pays Bas. " Pour ceux qui prennent le train en marche, retrouver les Néerlandais dans le top 12 d’un Euro peut paraître inattendu. Leurs performances face aux trois adversaires qu’ils ont rencontrés peuvent forcer le respect parce que s’ils se sont inclinés face à l’Islande, c’est d’une courte tête. Et les "Oranje" méritent leur rang. « Depuis quelques mois, valide Guillaume Gillec’est une équipe qui avance, qui joue bien et qui dans la phase de qualif a été présente sur tous les terrains, face à des nations qui comptent comme la Pologne, la Slovénie et aujourd’hui, ils sont bien rodés avec des éléments de grande qualité. On connait très bien Steins dans le championnat français, ou Smits l’arrière droit de Magdebourg qui aujourd’hui plane sur la Bundesliga. C’est une équipe qui met beaucoup de rythme et d’intensité dans tout ce qu’elle fait, un handball total qui nous oblige à être très vigilants. » Si les Hollandais peuvent être satisfaits du chemin déjà parcouru, ils ont aussi le droit d’être gourmands et avides de surfer sur la dynamique enclenchée. Avant même que la sélection nationale ne crève l’écran, tous ceux qui ont pu voir Luc Steins s’illustrer sur un terrain, ont eu un aperçu de ce que l’autre pays du fromage pouvait recéler de talents au handball. Le meneur de jeu du PSG est monté sur ressort, une pile électrique capable d’affoler et de faire déjouer n’importe quel adversaire. Une des clés sera aussi de le canaliser. « Il y a plein d’équipes qui défendent bien sur lui, rétorque Valentin Porte. C’est un petit joueur avec des appuis de folie, pour des gros gabarits, cela peut être compliqué à attraper, après, une fois qu’il est à la bonne distance, on peut trouver des solutions pour qu’il pose moins de problèmes. » Et ce serait une erreur de focaliser sur une seule composante de cet adversaire que personne ou presque n’attendait. Sur la base arrière, les autres titulaires évoluent dans le championnat allemand, ce qui leur a permis d’élever leur niveau et de progresser à grande vitesse. « C’est une équipe au jeu très fluide et surtout discipliné, confirme Kentin Mahé. Ce qu’ils proposent est carré, tout le monde a son rôle à jouer, dans un registre constant de duels et de finition à 6 mètres. Cette équipe pousse les ballons et se crée des situations de buts faciles en contre-attaque, c’est sur cet aspect qu’il va falloir être très attentif. Il faudra beaucoup replier. Steins, je ne le connais pas trop, je l’ai simplement vu en Ligue des Champions. C’est quelqu’un qui partage, qui fait manger tout le monde, il va mettre la tête par terre pour que les ballons sortent propres. C’est quelqu’un d’atypique qui ouvre la porte aux joueurs moins grands qui se demandent s’ils ont le potentiel pour être à ce niveau. Mais il n’est pas tout seul. Il a des partenaires très intéressants comme Baijens que j’ai côtoyé à Flensburg pendant quelques semaines, il était en équipe 2 et il nous cassait la bouche à l’entraînement parce qu’il essayait de percer, il évoluait pas mal en défense, il y a aussi l’ailier droit Schagen que j’ai croisé à Dormagen pendant une saison et Smits qui n’a pas besoin d’être présenté. C’est aussi un des moteurs et le tireur des pénos. » Même s’ils possèdent des qualités, les Néerlandais ont des désavantages comme celui d’avoir sollicité trop souvent les mêmes éléments depuis le début de la compétition ou de ne pas offrir dans les cages, la même assurance qu’un Vincent Gérard. Bart Ravensbergen, le portier de Nordhorn (D2 allemande) est loin de tenir la comparaison, ses statistiques étant liées à une défense parfois sur courant alternatif.  



Quelle défense proposer en l’absence de Karl Konan ? 

C’est une problématique dont Guillaume Gille se serait bien passée. A peine la tension était retombée après le match contre la Serbie, que la Covid rattrapait Karl Konan. L’Aixois a été déclaré positif et aussitôt placé à l’isolement. Il devra attendre 5 jours avant de pouvoir prétendre à réintégrer le groupe après avoir satisfait aux tests PCR, négatifs, d’usage. Il va et c’est une certitude rater la confrontation contre les Pays Bas, celle contre l’Islande et au mieux, être opérationnel lundi contre le Monténégro. Son association avec Ludo Fabregas dans l’axe central de la défense avait jusque-là, parfaitement fonctionné. Au staff, de trouver des palliatifs. « L’absence de Karl nous est clairement préjudiciable de par la place qu’il avait prise dans notre dispositif. Pour pouvoir numériquement continuer à travailler, on a rapatrié Théo Monar. Il y a dans ce groupe des gens qui ont déjà œuvré au poste de n°3 défensif, je pense à Nico Tournat, à Dika Mem, à Niko Karabatic donc dans le peu de temps qu’il nous reste, on échafaude un plan. » Inévitablement le bloc tricolore va devoir changer ses habitudes et montrer encore un peu plus de solidarité. Vincent Gérard va avoir dès lors un rôle déterminant en prenant encore un peu plus la parole (le gardien parisien est déjà omniprésent à ce niveau) et en ajustant la position des uns et des autres. Le temps est le principal ennemi de l’équipe de France qui a bénéficié de son ultime séance d’entraînement dans ce qui sera son cadre durant le tour principal et plus si affinités, ce mercredi en fin d’après-midi. Guillaume Gille a 24 heures pour faire son choix. Nikola Karabatic est tout indiqué pour assurer l’interim de Karl Konan. Le Parisien l’a déjà fait et son physique est parfaitement taillé pour résister aux assauts les plus rudes. Sauf qu’il faudra trouver des compléments pour doser ses efforts. Utilisé en attaque, il ne pourra 60 ou 50 minutes durant, produire la même intensité. Guillaume Gille peut aussi tenter un coup de poker en responsabilisant Thibaut Briet (qui du coup retrouverait le groupe) poste 2 aux côtés de l’aîné des Karabatic mais comme Monar, le Nantais manque d’automatismes et d’expérience dans ce rôle chez les Bleus. Même si le coach ne ferme aucune porte. « Si on a fait venir Théo, c’est qu’on n’a pas d’inquiétude sur ses capacités, sinon on serait allé chercher quelqu’un d’autre. S’il est là, c’est qu’on a confiance en lui et dans ses possibilités d’apporter quelque chose à l’équipe. Il fait partie des 20 donc potentiellement il sera sur le terrain dès demain (ce jeudi).» Reste comme les Français l’ont fait par à-coups, lors de leurs trois dernières sorties, la possibilité de mettre en place la 1-5 avec Benoit Kounkoud (entre autres) en position avancée. « Quel que soit le moment où on utilise cette option, la 1-5, c’est de fait quelque chose dans lequel on croit, dans lequel on se sent à même de poser des problèmes à l’adversaire. Sinon on ne s’y aventurerait pas. » Et justement, face aux Pays Bas, ce système défensif parait le mieux adapté. Notamment pour couper la relation avec Luc Steins, l’éloigner et obliger les arrières à travailler d’autant que les Tricolores ont du répondant pour défier leur adversaire sur les "un contre un".      



Kay Smits a établi un record. Le meilleur buteur de l'équipe néerlandaise a marqué à 32 reprises lors des trois premiers matches du tour préliminaire. Aucun joueur n'avait réussi une telle performance sur un Euro. L'arrière de Magdebourg a amélioré le record de l'Ukrainien Oleg Veliki, qui avait inscrit 30 buts lors des trois premiers matches de l'Euro 2000.

L’ailier droit monténégrin Marko Lasica a été condamné à une amende de 5 000 € pour avoir craché au visage d'un supporter samedi dernier après le succès de son équipe face à la Macédoine du Nord. Le joueur qui évolue habituellement en Arabie Saoudite dans le club d’Al Shabab n’a pas supporté être la cible de certains spectateurs à Debrecen (Hongrie). L’EHF ne l’a pas suspendu et a même assorti la sanction d’un sursis de 2000 euros si dans les prochaines rencontres, son comportement est exemplaire. 

Dans la même rubrique