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"Tu es sûr ? C'était l'équipe de France ?"

Euro

samedi 22 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 21 de lecture

L'adversité donne des ailes et les pépins en série peuvent ressouder un groupe. Les Islandais privés de huit éléments ont humilié une équipe de France certes amputée de Konan, Mahé et Fabregas mais qui a été fantomatique et qui s'est lourdement inclinée (21-29). Les Bleus ont manqué de tout. Aucun joueur tricolore n'est sorti du lot. En revanche, le génial gaucher de Magdebourg Magnusson (10 buts) et le futur gardien de Nantes Hallgrimsson (15 arrêts) ont excellé et ont puni les Bleus. La qualification s'éloigne (il faudrait désormais un improbable miracle) mais la formation qui ce samedi soir avait le plus envie s'impose tout à fait justement.

Excès de confiance ? Impréparation psychologique mais également tactique de la rencontre ? Les questions sont nombreuses après le fiasco des Tricolores face à l’Islande. Ce qui est le plus étonnant à l’issue de cette pitoyable prestation et même si l’adversaire présentait une version new look avec pas moins de huit joueurs infectés par la Covid et des rotations inévitablement affaiblies, c’est que les points forts restants étaient aux dires de certains des acteurs, identifiés. Tout le monde savait que si on le laissait faire, Omar Ingi Magnusson (photo de tête) serait insolent d’efficacité. L’arrière droit a été bien au-delà de ce qu’il avait montré jusque-là sur l’Euro. Et en plus, les Français lui ont facilité la tâche. Comme pétrifiés par la puissance de tir qu’il déployait, personne n’a osé le dissuader La 0-6 tricolore pendant toute la 1ère période était une aubaine pour le joueur de Magdebourg ! Quand le staff, enfin, a décidé de changer de système et de placer sur la 1-5, Benoit Kounkoud en pointe, le mal était déjà fait ! L’Islandais pointait à 8 buts (sur son total de 10). La solidarité du bloc défensif certes privé de Karl Konan puis de Ludovic Fabrégas (négatif au test Covid mais grippé) a très vite volé en éclats. Les jeunes Islandais n’avaient aucun complexe et ont surfé sur une vague de confiance. Lors des quatre 1ères sorties (dans le tour préliminaire et contre le Danemark), Viggo Kristjansson n’avait été utilisé qu’une quarantaine de minutes. Le gaucher (encore un !) qui évolue en Bundesliga (lui aussi !) mais à Stuttgart, a été le parfait relais de Magnusson avec 9 buts à son actif !  Privés de leurs deux demi-centres habituels (Smarason et surtout Gisli Kristjansson de… Magdebourg), de trois arrières gauches (Palmarsson, Elvar Jonsson et le Montpélliérain Gudmundson), les deux arrières droit ont fait le show et ont donné le tournis à une équipe de France qui n’a cessé de s’enfoncer. La charnière centrale Lagarde-Tournat et les différentes associations qui ont été par la suite tentées, ont montré leurs limites, excepté peut-être sur la 1-5 avec un engagement plus incisif de Dika Mem ou Dylan Nahi. Les gardiens que ce soit Vincent Gérard ou Wesley Pardin, sont restés atones derrière autant de fragilité et de perméabilité. Déficit en défense, mais également en attaque. Que de ballons rendus facilement ! Que de naïveté dans la transmission ! Et puis surtout, Aymeric Minne, Hugo Descat, Nikola Karabatic et consors sont tombés sur un jeune mais grand gardien, Viktor Hallgrimsson. Et dans l’affaire, ce samedi soir, ce sont Grégory Cojean, le coach de Nantes et son président Gaël Pelletier, qui peuvent se frotter les mains car le portier de 21 ans viendra cet été, grossir les rangs du ‘’H’’. Celui qui a débuté arrière gauche du côté de Reykjavik et dont l’idole est un certain Niklas Landin, s’est signalé dès la 1ère action française devant Aymeric Minne. Le feu ne s’était pas encore propagé dans la maison Bleue. Mais 15 arrêts plus tard, le longiligne blondinet avait signé de belle manière sa carte de visite. 



Jamais, les Français n’ont été en position d’inverser la tendance, jamais, ils n’ont montré le moindre signe de révolte. Personne dans cette équipe n’a élevé la voix, du moins pour secouer les esprits et leur faire prendre conscience de ce qui se passait. Par moments, il a fallu se pincer pour s’apercevoir que le cauchemar se mélangeait à la réalité. Que ceux qui avaient donné des garanties depuis le début de l’Euro s’étaient soudainement inscrits aux abonnés absents. Dans une compétition aussi relevée, qui plus est, où tout peut être remis en question d’une heure à l’autre par la menace du virus, toute faiblesse est immédiatement sanctionnée. Et les apparences sont bien trompeuses car ce samedi soir, la formation la plus déséquilibrée n’a pas été celle à laquelle on aurait pu penser. «C’est une énorme contreperformance, analyse Valentin Porte au micro de BeiN Sports. Il y avait des absents des deux côtés, chacun a eu son lot de problèmes, ce soir on a été dominé pratiquement dans tous les secteurs de jeu. Ce qui est dommageable, c’est qu’on avait très bien ciblé leur jeu notamment offensif autour de Magnusson. En 1ère, c’est lui, tout seul qui nous a mis la misère. Je crois qu’il n’y a pas eu un seul ballon qui est venu de leur côté gauche. Là, on a pris une sacrée claque derrière la tête, maintenant, ce qui m’intéresse, c’est ce qui va se passer après. Ça ne sert à rien  de gueuler, l’important est de rester uni. On va se remettre au boulot et on aura deux matches derrière pour aller chercher une place dans le dernier carré.» Sauf que l’Islande est en position de force (il lui reste à affronter la Croatie et le Monténégro) et on ne voit pas qu’est ce qui pourrait faire dévier le Danemark de la trajectoire que Mikkel Hansen et ses coéquipiers se sont tracés. Enfin si… un sursaut d'orgueil des Bleus et la Covid qui peut continuer à influencer le cours des choses. Quoique du côté de l’Islande, personne n’en a ressenti les effets. 

Le Danemark s’est certes imposé face à la Croatie (27-25) enchaînant ainsi son 5ème succès en autant de matches disputés mais que cette rencontre a été brouillonne dans ses mouvements offensifs ! Les Français espéraient un coup de main croate pour leur permettre d’arriver dans de meilleures dispositions mercredi (20h30) face aux champions du monde en titre qui ont pu compter sur un Mikkel Hansen (MVP de la rencontre) très inspiré (8/11).



Tour Principal Euro 2022, samedi 22 janvier 18h00
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

FRANCE - ISLANDE    21 - 29 (mi-temps: 10-17)

Arbitres: Slave Nikolov & Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score:  3-3 (5) 5-6 (10)  5-9 (15) 7-11 (20) 9-13 (25) 10-17 (MT)  13-19 (35) 14-21 (40)  16-24 (45) 18-25 (50)  20-27 (55)  21-29 (FIN)

Les réactions des Français (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Erick Mathé (entraîneur adjoint de l'EDF): On a été défaillant dans beaucoup trop de domaines et l’Islande nous a été bien supérieur. On a manqué d’agressivité défensive, ce qui nous manqué pour bien entrer dans le match. Ensuite, nos erreurs au shoot nous plombent un peu. On montre un meilleur visage en seconde période mais l’écart était trop grand. Les absences perturbent les équilibres mais on ne va pas se cacher derrière ça, c’est la même chose pour tout le monde, il faut qu’on fasse avec. Maintenant, il va falloir soigner les têtes, l’avantage c’est qu’on ne va pas avoir le temps de cogiter, le Monténégro, c’est dans deux jours. Il faut qu’on retrouve les bonnes attitudes, l’agressivité qui nous a permis de bien commencer la compétition. Ce soir, on a le droit d’être abattu, mais dès demain, il faut s’y remettre.

 

Nikola Karabatic (ARG de l'EDF): Forcément, l’absence de Guillaume sur le banc, c’est un peu particulier, mais Guillaume délègue beaucoup d’habitude alors Erick est tout à fait capable aussi. Ca fait bizarre de ne pas le voir sur le banc, mais on est aussi triste pour lui. Ce sont les conditions de la compétition qui font ça, il ne faut pas s’y arrêter. Même avec un coach différent, on doit être capable de mieux jouer que ça, de leur poser plus de difficulté. Ce soir, on fait notre pire match depuis longtemps, et eux font leur meilleur.

 

Dika Mem (ARD de l'EDF): Ils nous ont été supérieurs dans tous les secteurs, ils ont été plus forts, avec un très bon gardien, il n’y a pas grand-chose à y redire. On est complètement passé à côté de notre match. L’Islande nous est passée dessus, si on veut. La route vers les demies va être compliquée, mais on sait que si on gagne nos deux derniers matchs, ça le fera. On a notre destin entre nos mains, mais on n’a plus le joker qu’on avait peut-être en arrivant au tour principal. Désormais, on n’a plus le droit à l’erreur.

 

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

"Tu es sûr ? C'était l'équipe de France ?" 

Euro

samedi 22 janvier 2022 - © Yves Michel

 7 min 21 de lecture

L'adversité donne des ailes et les pépins en série peuvent ressouder un groupe. Les Islandais privés de huit éléments ont humilié une équipe de France certes amputée de Konan, Mahé et Fabregas mais qui a été fantomatique et qui s'est lourdement inclinée (21-29). Les Bleus ont manqué de tout. Aucun joueur tricolore n'est sorti du lot. En revanche, le génial gaucher de Magdebourg Magnusson (10 buts) et le futur gardien de Nantes Hallgrimsson (15 arrêts) ont excellé et ont puni les Bleus. La qualification s'éloigne (il faudrait désormais un improbable miracle) mais la formation qui ce samedi soir avait le plus envie s'impose tout à fait justement.

Excès de confiance ? Impréparation psychologique mais également tactique de la rencontre ? Les questions sont nombreuses après le fiasco des Tricolores face à l’Islande. Ce qui est le plus étonnant à l’issue de cette pitoyable prestation et même si l’adversaire présentait une version new look avec pas moins de huit joueurs infectés par la Covid et des rotations inévitablement affaiblies, c’est que les points forts restants étaient aux dires de certains des acteurs, identifiés. Tout le monde savait que si on le laissait faire, Omar Ingi Magnusson (photo de tête) serait insolent d’efficacité. L’arrière droit a été bien au-delà de ce qu’il avait montré jusque-là sur l’Euro. Et en plus, les Français lui ont facilité la tâche. Comme pétrifiés par la puissance de tir qu’il déployait, personne n’a osé le dissuader La 0-6 tricolore pendant toute la 1ère période était une aubaine pour le joueur de Magdebourg ! Quand le staff, enfin, a décidé de changer de système et de placer sur la 1-5, Benoit Kounkoud en pointe, le mal était déjà fait ! L’Islandais pointait à 8 buts (sur son total de 10). La solidarité du bloc défensif certes privé de Karl Konan puis de Ludovic Fabrégas (négatif au test Covid mais grippé) a très vite volé en éclats. Les jeunes Islandais n’avaient aucun complexe et ont surfé sur une vague de confiance. Lors des quatre 1ères sorties (dans le tour préliminaire et contre le Danemark), Viggo Kristjansson n’avait été utilisé qu’une quarantaine de minutes. Le gaucher (encore un !) qui évolue en Bundesliga (lui aussi !) mais à Stuttgart, a été le parfait relais de Magnusson avec 9 buts à son actif !  Privés de leurs deux demi-centres habituels (Smarason et surtout Gisli Kristjansson de… Magdebourg), de trois arrières gauches (Palmarsson, Elvar Jonsson et le Montpélliérain Gudmundson), les deux arrières droit ont fait le show et ont donné le tournis à une équipe de France qui n’a cessé de s’enfoncer. La charnière centrale Lagarde-Tournat et les différentes associations qui ont été par la suite tentées, ont montré leurs limites, excepté peut-être sur la 1-5 avec un engagement plus incisif de Dika Mem ou Dylan Nahi. Les gardiens que ce soit Vincent Gérard ou Wesley Pardin, sont restés atones derrière autant de fragilité et de perméabilité. Déficit en défense, mais également en attaque. Que de ballons rendus facilement ! Que de naïveté dans la transmission ! Et puis surtout, Aymeric Minne, Hugo Descat, Nikola Karabatic et consors sont tombés sur un jeune mais grand gardien, Viktor Hallgrimsson. Et dans l’affaire, ce samedi soir, ce sont Grégory Cojean, le coach de Nantes et son président Gaël Pelletier, qui peuvent se frotter les mains car le portier de 21 ans viendra cet été, grossir les rangs du ‘’H’’. Celui qui a débuté arrière gauche du côté de Reykjavik et dont l’idole est un certain Niklas Landin, s’est signalé dès la 1ère action française devant Aymeric Minne. Le feu ne s’était pas encore propagé dans la maison Bleue. Mais 15 arrêts plus tard, le longiligne blondinet avait signé de belle manière sa carte de visite. 



Jamais, les Français n’ont été en position d’inverser la tendance, jamais, ils n’ont montré le moindre signe de révolte. Personne dans cette équipe n’a élevé la voix, du moins pour secouer les esprits et leur faire prendre conscience de ce qui se passait. Par moments, il a fallu se pincer pour s’apercevoir que le cauchemar se mélangeait à la réalité. Que ceux qui avaient donné des garanties depuis le début de l’Euro s’étaient soudainement inscrits aux abonnés absents. Dans une compétition aussi relevée, qui plus est, où tout peut être remis en question d’une heure à l’autre par la menace du virus, toute faiblesse est immédiatement sanctionnée. Et les apparences sont bien trompeuses car ce samedi soir, la formation la plus déséquilibrée n’a pas été celle à laquelle on aurait pu penser. «C’est une énorme contreperformance, analyse Valentin Porte au micro de BeiN Sports. Il y avait des absents des deux côtés, chacun a eu son lot de problèmes, ce soir on a été dominé pratiquement dans tous les secteurs de jeu. Ce qui est dommageable, c’est qu’on avait très bien ciblé leur jeu notamment offensif autour de Magnusson. En 1ère, c’est lui, tout seul qui nous a mis la misère. Je crois qu’il n’y a pas eu un seul ballon qui est venu de leur côté gauche. Là, on a pris une sacrée claque derrière la tête, maintenant, ce qui m’intéresse, c’est ce qui va se passer après. Ça ne sert à rien  de gueuler, l’important est de rester uni. On va se remettre au boulot et on aura deux matches derrière pour aller chercher une place dans le dernier carré.» Sauf que l’Islande est en position de force (il lui reste à affronter la Croatie et le Monténégro) et on ne voit pas qu’est ce qui pourrait faire dévier le Danemark de la trajectoire que Mikkel Hansen et ses coéquipiers se sont tracés. Enfin si… un sursaut d'orgueil des Bleus et la Covid qui peut continuer à influencer le cours des choses. Quoique du côté de l’Islande, personne n’en a ressenti les effets. 

Le Danemark s’est certes imposé face à la Croatie (27-25) enchaînant ainsi son 5ème succès en autant de matches disputés mais que cette rencontre a été brouillonne dans ses mouvements offensifs ! Les Français espéraient un coup de main croate pour leur permettre d’arriver dans de meilleures dispositions mercredi (20h30) face aux champions du monde en titre qui ont pu compter sur un Mikkel Hansen (MVP de la rencontre) très inspiré (8/11).



Tour Principal Euro 2022, samedi 22 janvier 18h00
Budapest Multifunctional Arena, Budapest (Hongrie)

FRANCE - ISLANDE    21 - 29 (mi-temps: 10-17)

Arbitres: Slave Nikolov & Gjorgji Nachevski (Macédoine)

Evolution du score:  3-3 (5) 5-6 (10)  5-9 (15) 7-11 (20) 9-13 (25) 10-17 (MT)  13-19 (35) 14-21 (40)  16-24 (45) 18-25 (50)  20-27 (55)  21-29 (FIN)

Les réactions des Français (recueillies par Hubert Guériau / FFHB)

Erick Mathé (entraîneur adjoint de l'EDF): On a été défaillant dans beaucoup trop de domaines et l’Islande nous a été bien supérieur. On a manqué d’agressivité défensive, ce qui nous manqué pour bien entrer dans le match. Ensuite, nos erreurs au shoot nous plombent un peu. On montre un meilleur visage en seconde période mais l’écart était trop grand. Les absences perturbent les équilibres mais on ne va pas se cacher derrière ça, c’est la même chose pour tout le monde, il faut qu’on fasse avec. Maintenant, il va falloir soigner les têtes, l’avantage c’est qu’on ne va pas avoir le temps de cogiter, le Monténégro, c’est dans deux jours. Il faut qu’on retrouve les bonnes attitudes, l’agressivité qui nous a permis de bien commencer la compétition. Ce soir, on a le droit d’être abattu, mais dès demain, il faut s’y remettre.

 

Nikola Karabatic (ARG de l'EDF): Forcément, l’absence de Guillaume sur le banc, c’est un peu particulier, mais Guillaume délègue beaucoup d’habitude alors Erick est tout à fait capable aussi. Ca fait bizarre de ne pas le voir sur le banc, mais on est aussi triste pour lui. Ce sont les conditions de la compétition qui font ça, il ne faut pas s’y arrêter. Même avec un coach différent, on doit être capable de mieux jouer que ça, de leur poser plus de difficulté. Ce soir, on fait notre pire match depuis longtemps, et eux font leur meilleur.

 

Dika Mem (ARD de l'EDF): Ils nous ont été supérieurs dans tous les secteurs, ils ont été plus forts, avec un très bon gardien, il n’y a pas grand-chose à y redire. On est complètement passé à côté de notre match. L’Islande nous est passée dessus, si on veut. La route vers les demies va être compliquée, mais on sait que si on gagne nos deux derniers matchs, ça le fera. On a notre destin entre nos mains, mais on n’a plus le joker qu’on avait peut-être en arrivant au tour principal. Désormais, on n’a plus le droit à l’erreur.

 

Le diaporama du match par Icon Sport - FFHB

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Le match

 samedi 22 janvier 2022

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 29 | Buts : 10 | Pd : 3 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 17 | Arr Tot : 15 / 33 (45,5 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#5 France Hongrie 35 32 24/01/2024 18:00
#5 Allemagne Croatie 24 30 24/01/2024 20:30
#5 Autriche Islande 24 26 24/01/2024 15:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 France 10 5 5 0 0
2 Allemagne 5 5 2 1 2
3 Hongrie 4 5 2 0 3
4 Autriche 4 5 1 2 2
5 Islande 4 5 2 0 3
6 Croatie 3 5 1 1 3