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Diego Simonet... Rouge !.. de joie !

Jeux Olympiques

dimanche 5 novembre 2023 - © Yves Michel

 3 min 51 de lecture

Pour la 3ème fois de sa (déjà) longue carrière, Diego Simonet participera aux Jeux Olympiques qui se dérouleront en France, l'été prochain. L'Argentine a remporté les Jeux Panaméricains en battant le Brésil (25-32). Mais le Montpelliérain a été exclu du match après seulement 12 minutes et a du vivre la suite depuis les tribunes.

C'est en France que Diego Simonet a bati sa carrière de handballeur. C'est en France qu'il la terminera au plus haut niveau puisqu'il a accepté de prolonger son bail avec Montpellier jusqu'en 2026. C'est en France qu'il participera l'année prochaine à 34 ans à ses 3èmes Jeux Olympiques. Sous les couleurs de la mère-patrie. Ce samedi soir, à Vina del Mar, cité balnéaire du Chili, plus connue pour organiser chaque année en février, un important festival international de musique, l'Argentine a remporté face à l'éternel rival brésilien, la finale des Jeux Panaméricains (25-32). Un marathon de cinq rencontres disputées en... cinq jours avec à la clé, une qualification directe au tournoi olympique pour le vainqueur et une place à un des trois TQO pour son dauphin. En demi-finales, le Brésil avait écrasé les Etats-Unis (40-27) alors que l'Argentine n'avait pas eu trop de difficultés à prendre l'ascendant sur le Chili du Toulousain Erwin Feuchtmann (33-26).  

Argentine-Brésil. La finale tant attendue par tout un continent qui habituellement ne vit que pour le football, a tenu ses engagements. Même si la maîtrise a été le plus souvent du côté des Argentins qui n'ont pas été épargnés par le sort. Douzième minute. Alors que les deux formations se sont jusque-là neutralisées, stupeur dans le camp albiceleste. Messieurs Hansen et Madsen, arbitres chevronnés danois décident d'exclure définitivement Diego Simonet, coupable à leurs yeux d'avoir déséquilibré l'ailier Rudolph Hackbarth en plein élan. Passage à vide des Argentins après le retrait de leur stratège puisque les Brésiliens réussissent un 1er break (10-8). Personne ne le sait encore mais c'est la seule fois où l'écart en leur faveur sera aussi important. L'Argentine a fait le dos rond et s'est ressaisie. Un arrêt de Juan Manuel Bar et une nouvelle concrétisation du gaucher Santi Baronetto ont permis de passer devant  (13-14 à la 25ème) et par une montée de balle de Parker d'aggraver la marque peu avant la pause (14-16). Malgré un 7 mètres raté, le Tremblaysien Jean Pierre Dupoux a été très précieux pour le Brésil. Les Argentins se sont surtout illustrés à 9 mètres et grâce à leurs gardiens (5 arrêts pour Bar et Maciel) alors qu'en face, le compte est loin d'être idéal (le Raphaélois Rangel Da Rosa a rendu une copie blanche, aucun arrêt sur huit tentatives, Tercariol pointe à 2/11). 



Poussée par ses fidèles et par un Diego Simonet qui ne tient plus en place, l'Argentine ne va pas rater l'entame du second acte. Avec encore une fois, parmi les éléments moteurs, Juan Manuel Bar (photo ci-dessus). Le portier d'Anaitasuna (Espagne) va non seulement tenir les cages durant les trente minutes mais également exploser ses statistiques. Dix arrêts de plus. Suffisant pour expliquer en partie la déroute des "Auriverde". Alors que Baronetto s'était illustré avant le repos, Federico Pizzaro et Nicolas Bono (JS Cherbourg) vont prendre le relais. Pour autant, le Brésil distancé (-4) va réagir en profitant du sursaut d'orgueil de Rangel Da Rosa. Mais dans les dix dernières minutes, les Argentins vont trouver l'énergie nécessaire pour se mettre définitivement à l'abri et creuser l'écart (25-32). Au buzzer de la délivrance, on peut aisément imaginer ce qui bouillonnait dans la tête de Diego Simonet. Imaginez que la sélection où il pointe depuis treize ans n'ait pas remporté le trophée ! Le cadet de la fratrie s'en serait voulu pour l'éternité. En 2016, une rupture du ligament croisé du genou droit lui avait fait louper les Jeux de Rio, il avait participé à ceux de Tokyo, cinq ans plus tard. Il était hors de question qu'il rate ceux organisés sur le sol de sa seconde patrie avec comme tâche indélébile, ce carton rouge (très sévère) qui n'est désormais qu'un mauvais souvenir ! Il y sera main dans la main avec son jeune frère Pablo. 
Le Brésil (sélection où évoluent Dupoux, Rodrigues, Da Rosa et le Montpelliérain Monte) disputera du 11 au 17 avril 2024, un des trois TQO en affrontant l'Espagne, la Hongrie et le Bahrein. Les deux 1ers participeront aux J.O. Chez les filles, l'ordre est inversé puisque c'est le Brésil qui a obtenu son billet direct pour Paris 2024 et l'Argentine qui passera par un TQO. 


Diego Simonet... Rouge !.. de joie !  

Jeux Olympiques

dimanche 5 novembre 2023 - © Yves Michel

 3 min 51 de lecture

Pour la 3ème fois de sa (déjà) longue carrière, Diego Simonet participera aux Jeux Olympiques qui se dérouleront en France, l'été prochain. L'Argentine a remporté les Jeux Panaméricains en battant le Brésil (25-32). Mais le Montpelliérain a été exclu du match après seulement 12 minutes et a du vivre la suite depuis les tribunes.

C'est en France que Diego Simonet a bati sa carrière de handballeur. C'est en France qu'il la terminera au plus haut niveau puisqu'il a accepté de prolonger son bail avec Montpellier jusqu'en 2026. C'est en France qu'il participera l'année prochaine à 34 ans à ses 3èmes Jeux Olympiques. Sous les couleurs de la mère-patrie. Ce samedi soir, à Vina del Mar, cité balnéaire du Chili, plus connue pour organiser chaque année en février, un important festival international de musique, l'Argentine a remporté face à l'éternel rival brésilien, la finale des Jeux Panaméricains (25-32). Un marathon de cinq rencontres disputées en... cinq jours avec à la clé, une qualification directe au tournoi olympique pour le vainqueur et une place à un des trois TQO pour son dauphin. En demi-finales, le Brésil avait écrasé les Etats-Unis (40-27) alors que l'Argentine n'avait pas eu trop de difficultés à prendre l'ascendant sur le Chili du Toulousain Erwin Feuchtmann (33-26).  

Argentine-Brésil. La finale tant attendue par tout un continent qui habituellement ne vit que pour le football, a tenu ses engagements. Même si la maîtrise a été le plus souvent du côté des Argentins qui n'ont pas été épargnés par le sort. Douzième minute. Alors que les deux formations se sont jusque-là neutralisées, stupeur dans le camp albiceleste. Messieurs Hansen et Madsen, arbitres chevronnés danois décident d'exclure définitivement Diego Simonet, coupable à leurs yeux d'avoir déséquilibré l'ailier Rudolph Hackbarth en plein élan. Passage à vide des Argentins après le retrait de leur stratège puisque les Brésiliens réussissent un 1er break (10-8). Personne ne le sait encore mais c'est la seule fois où l'écart en leur faveur sera aussi important. L'Argentine a fait le dos rond et s'est ressaisie. Un arrêt de Juan Manuel Bar et une nouvelle concrétisation du gaucher Santi Baronetto ont permis de passer devant  (13-14 à la 25ème) et par une montée de balle de Parker d'aggraver la marque peu avant la pause (14-16). Malgré un 7 mètres raté, le Tremblaysien Jean Pierre Dupoux a été très précieux pour le Brésil. Les Argentins se sont surtout illustrés à 9 mètres et grâce à leurs gardiens (5 arrêts pour Bar et Maciel) alors qu'en face, le compte est loin d'être idéal (le Raphaélois Rangel Da Rosa a rendu une copie blanche, aucun arrêt sur huit tentatives, Tercariol pointe à 2/11). 



Poussée par ses fidèles et par un Diego Simonet qui ne tient plus en place, l'Argentine ne va pas rater l'entame du second acte. Avec encore une fois, parmi les éléments moteurs, Juan Manuel Bar (photo ci-dessus). Le portier d'Anaitasuna (Espagne) va non seulement tenir les cages durant les trente minutes mais également exploser ses statistiques. Dix arrêts de plus. Suffisant pour expliquer en partie la déroute des "Auriverde". Alors que Baronetto s'était illustré avant le repos, Federico Pizzaro et Nicolas Bono (JS Cherbourg) vont prendre le relais. Pour autant, le Brésil distancé (-4) va réagir en profitant du sursaut d'orgueil de Rangel Da Rosa. Mais dans les dix dernières minutes, les Argentins vont trouver l'énergie nécessaire pour se mettre définitivement à l'abri et creuser l'écart (25-32). Au buzzer de la délivrance, on peut aisément imaginer ce qui bouillonnait dans la tête de Diego Simonet. Imaginez que la sélection où il pointe depuis treize ans n'ait pas remporté le trophée ! Le cadet de la fratrie s'en serait voulu pour l'éternité. En 2016, une rupture du ligament croisé du genou droit lui avait fait louper les Jeux de Rio, il avait participé à ceux de Tokyo, cinq ans plus tard. Il était hors de question qu'il rate ceux organisés sur le sol de sa seconde patrie avec comme tâche indélébile, ce carton rouge (très sévère) qui n'est désormais qu'un mauvais souvenir ! Il y sera main dans la main avec son jeune frère Pablo. 
Le Brésil (sélection où évoluent Dupoux, Rodrigues, Da Rosa et le Montpelliérain Monte) disputera du 11 au 17 avril 2024, un des trois TQO en affrontant l'Espagne, la Hongrie et le Bahrein. Les deux 1ers participeront aux J.O. Chez les filles, l'ordre est inversé puisque c'est le Brésil qui a obtenu son billet direct pour Paris 2024 et l'Argentine qui passera par un TQO. 


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