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L’Islande tombe sur un roc

Jeux Olympiques

vendredi 25 juillet 2008 - © François Dasriaux

 3 min 22 de lecture

Deuxième journée et deuxième match pour l’EuroTournoi 2008 avant le gros week-end et ses 4 matches de très haut niveau. Pas d’équipe de France ce vendredi mais un choc de grandes nations européennes qui était très attendu par les amoureux du jeu. Encore plus depuis le week-end dernier et la « raclée infligée par l’Islande à ces mêmes Espagnols. 8 buts dans la musette, ce n’est pas tous les jours que la sélection ibérique encaisse une telle défaite. Alors tout cela sentait la revanche et le règlement de compte, surtout que les deux équipes allaient se retrouver dans quelques semaines sur le Taraflex des JO.

Vexé, l’Espagnol sait redresser la barre et d entrée de jeu, les hommes de Carlos Pastor appuyaient la ou ça fait mal avec la mise en action immédiate d’une base arrière toujours pleine de « bras ». Quand en plus sa majesté Barrufet mais la machine à arrêts en route, le rouleau compresseur que le monde du handball avait découvert en 2005 en Tunisie est en marche. Heureusement pour l’Islande que son gardien lui aussi réussissait quelques parades qui laissaient les illusions nordiques à flot. Alexander Petersson lâchait bien le bras gauche, Snorri Gudjonsson menait bien le jeu et Robert Gunnarsson faisait le métier en pivot. Cela ne suffisait à recoller complètement, mais au moins la marée était endiguée, même si un certain Olafur Stefansson était surveillé comme le lait sur le feu par la défense espagnole. Laisser ce joueur libre peu entraîner des migraines, Kiel a payé pour le savoir face à Ciudad Real et les Espagnols ne le connaissent que trop bien. Les 3 buts de retard à la pause laissaient la porte ouverte à une deuxième période d’une grosse intensité !

Cela ne se démentait pas, d’entrée l’Espagne essayait de larguer l’Islande au score et l’Islande faisait tout pour recoller, comme les efforts et les échecs étaient équitablement répartis, rien de bougeait vraiment au niveau écart mais le spectacle était bel et bien là. Lori Geirsson lâchait son bras surpuissant, Alexander Petersson faisait de même à droite et en face Ruben Garrabaya se payait un superbe numéro en pivot, gavé de ballons par le duo Romero – Entrerrios avec en vedette passeur un Iker Romero qui montrait qu’il sait être bien autre chose qu’une mitraillette barcelonaise. L’Islande au bord de la rupture dans le premier quart d’heure allait lâcher la rampe dans le deuxième. L’Espagne pouvait dérouler et se venger un peu de la lourde défaite de Reykjavik, Juanin courait de partout pour faire enfler son capital but et même si la défense ouvrait un peu les vannes, l’attaque était tellement prolifique que l’Ibère pouvait sortir fier du Rhenus. Un petit avantage psychologique pour l’Espagne en vue des JO ou un gros coup de poker menteur de l’Islande, à définir dans l’horoscope chinois du mois prochain

A Strasbourg, Hall Rhenus
Le 25 juillet 2008 à 19h30
Espagne – Islande : 38 -32 (Mi-temps : 17-14)

2500 Spectateurs
Arbitres :
MM Reibel et Moreno (France)

Olafur Stefansson :
HZ : Comment expliquer vous cette défaite par rapport au match de la semaine dernière que vous avez gagner de huit buts ?
Olafur Stefansson : Ce n’était pas la même équipe, on a mal commencé, on a pris des exclusions, on a eu  des difficultés au tir, et l’Espagne est une belle équipe.

HZ Vous avez été gêné par la prise en défense individuelle en deuxième mi temps ?
O S : Oui c’est sur et de toute façon personnellement je n’ai pas bien joué

HZ : quel est l’objectif de l’Islande aux JO ?
O S : Je ne sais pas, je ne peux rien prévoir. On prendra les matches les uns après les autres.

HZ : Pensez vous continuez encore l’équipe national après les JO ?
O S : Je ne sais pas, pour l’instant je prends les tournois les uns après les autres. Je ne sais pas, je vois mois après mois, on verra déjà après les JO mais je n’ai rien décidé encore…

Statistiques du match à suivre…

L’Islande tombe sur un roc 

Jeux Olympiques

vendredi 25 juillet 2008 - © François Dasriaux

 3 min 22 de lecture

Deuxième journée et deuxième match pour l’EuroTournoi 2008 avant le gros week-end et ses 4 matches de très haut niveau. Pas d’équipe de France ce vendredi mais un choc de grandes nations européennes qui était très attendu par les amoureux du jeu. Encore plus depuis le week-end dernier et la « raclée infligée par l’Islande à ces mêmes Espagnols. 8 buts dans la musette, ce n’est pas tous les jours que la sélection ibérique encaisse une telle défaite. Alors tout cela sentait la revanche et le règlement de compte, surtout que les deux équipes allaient se retrouver dans quelques semaines sur le Taraflex des JO.

Vexé, l’Espagnol sait redresser la barre et d entrée de jeu, les hommes de Carlos Pastor appuyaient la ou ça fait mal avec la mise en action immédiate d’une base arrière toujours pleine de « bras ». Quand en plus sa majesté Barrufet mais la machine à arrêts en route, le rouleau compresseur que le monde du handball avait découvert en 2005 en Tunisie est en marche. Heureusement pour l’Islande que son gardien lui aussi réussissait quelques parades qui laissaient les illusions nordiques à flot. Alexander Petersson lâchait bien le bras gauche, Snorri Gudjonsson menait bien le jeu et Robert Gunnarsson faisait le métier en pivot. Cela ne suffisait à recoller complètement, mais au moins la marée était endiguée, même si un certain Olafur Stefansson était surveillé comme le lait sur le feu par la défense espagnole. Laisser ce joueur libre peu entraîner des migraines, Kiel a payé pour le savoir face à Ciudad Real et les Espagnols ne le connaissent que trop bien. Les 3 buts de retard à la pause laissaient la porte ouverte à une deuxième période d’une grosse intensité !

Cela ne se démentait pas, d’entrée l’Espagne essayait de larguer l’Islande au score et l’Islande faisait tout pour recoller, comme les efforts et les échecs étaient équitablement répartis, rien de bougeait vraiment au niveau écart mais le spectacle était bel et bien là. Lori Geirsson lâchait son bras surpuissant, Alexander Petersson faisait de même à droite et en face Ruben Garrabaya se payait un superbe numéro en pivot, gavé de ballons par le duo Romero – Entrerrios avec en vedette passeur un Iker Romero qui montrait qu’il sait être bien autre chose qu’une mitraillette barcelonaise. L’Islande au bord de la rupture dans le premier quart d’heure allait lâcher la rampe dans le deuxième. L’Espagne pouvait dérouler et se venger un peu de la lourde défaite de Reykjavik, Juanin courait de partout pour faire enfler son capital but et même si la défense ouvrait un peu les vannes, l’attaque était tellement prolifique que l’Ibère pouvait sortir fier du Rhenus. Un petit avantage psychologique pour l’Espagne en vue des JO ou un gros coup de poker menteur de l’Islande, à définir dans l’horoscope chinois du mois prochain

A Strasbourg, Hall Rhenus
Le 25 juillet 2008 à 19h30
Espagne – Islande : 38 -32 (Mi-temps : 17-14)

2500 Spectateurs
Arbitres :
MM Reibel et Moreno (France)

Olafur Stefansson :
HZ : Comment expliquer vous cette défaite par rapport au match de la semaine dernière que vous avez gagner de huit buts ?
Olafur Stefansson : Ce n’était pas la même équipe, on a mal commencé, on a pris des exclusions, on a eu  des difficultés au tir, et l’Espagne est une belle équipe.

HZ Vous avez été gêné par la prise en défense individuelle en deuxième mi temps ?
O S : Oui c’est sur et de toute façon personnellement je n’ai pas bien joué

HZ : quel est l’objectif de l’Islande aux JO ?
O S : Je ne sais pas, je ne peux rien prévoir. On prendra les matches les uns après les autres.

HZ : Pensez vous continuez encore l’équipe national après les JO ?
O S : Je ne sais pas, pour l’instant je prends les tournois les uns après les autres. Je ne sais pas, je vois mois après mois, on verra déjà après les JO mais je n’ai rien décidé encore…

Statistiques du match à suivre…

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