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Sans vraiment s'échiner

Jeux Olympiques

mardi 12 août 2008 - © Philippe Dairou

 2 min 49 de lecture

 Après la facile entrée en matière contre le Brésil, les bleus passaient le test toujours compliqué contre le pays hôte. Et c'est une équipe de France sérieuse et joueuse qui est venue à bout d'une pâle équipe chinoise. Tout bon avant LE match de jeudi contre les champions olympiques croates...

Pas de fébrilité, pas d'errance des bleus en début de match. La pression de jouer le pays hôte est positive. Thierry Omeyer peut aider ses camarades à parfaire leur échauffement, Luc Abalo, Bertrand Gille et Michael Guigou s'empressant d'aller battre Long Wang (5-1, 6ème). Le gardien chinois ne touche le ballon que dans ses filets ou presque, "Mika", compatissant lui offrant quelques petites occasions de briller. L'ailier montpelliérain va rattraper ses petites erreurs de réglage et l'équipe de France ne va pas traîner en route. Nicolas Karabatic fait un tout droit, Luc "Skywalker" Abalo sort son arme fatale, le ballon sorti de la manche en plein vol, Cédric Burdet percute grave, et "Titi" Omeyer peste contre les petits cadeaux faits au futur toulousain Liang Cui (13-3, 19ème).

Si ce n'est quelques petites et logiques approximations, tout çà frise la perfection et même si l'adversaire ne fait pas grosse impression, on sent les bleus très à leur sujet et sans état d'âme. Tout le monde finira d'ailleurs à 100% de réussite ces 30 premières minutes, à part nos deux ailiers volants, Abalo et Guigou se faisant pardonner leurs infimes erreurs en s'offrant un kung fu ailier-ailier, deux beaux envols d'anges heureux...

Le match est évidemment plié à la pause mais l'essentiel n'est pas là. Les bleus ont joué en patrons et en favoris pour la médaille. La 2ème période va être moins lisse, moins chatoyante... Pendant que la télévision publique dissertait longuement sur la différence fondamentale entre le rugby - sport olympique ? - et la boxe, les bleus vont un peu relâcher la pression passées les 10 premières minutes. Christophe Kempé, Daniel Narcisse et Nikola Karabatic vont quand même faire le boulot. 1+2+2 = 5 et à 24-9 (38ème) l'affaire est définitivement entendue. Qiang Ye n'est pas plus en réussite que son collègue, le futur gardien toulousain ne va donc pas beaucoup profiter du relâchement bleu... Un relâchement relatif mais certain. Le (petit) 14-12 (victorieux) de la 2ème période indiquant tout à fait que l'heure n'était pas à tomber dans la démonstration outrancière d'une supériorité européenne sur le handball asiatique.

Les bleus ont ils voulu ménager leurs hôtes chinois, y a t'il un soupçon de diplomatie dans ces montées de balles hésitantes ou dans ces ballons de "Air France" envoyés dans les gradins ? Sans doute un peu... Mais les hommes d'Onesta vont continuer à jouer un bon handball et visiblement à s'amuser sur le taraflex du gymnase du Centre sportif Olympique. Daniel Narcisse va finir par décoller après avoir un peu trop atterri dans la facilité, "Jo" Abati conclure les décalages offerts à l'arrache par Luc Abalo, et capitaine Girault va lui même boucler le match, pile poil sur le buzzer. Un bon et franc succès bien utile avant d'aller affronter jeudi nos amis croates pour ce qui devrait être la finale du Groupe A.

Pékin, Olympic Sports Centre Gymnasium
Mardi 12 août à 14h00
France - Chine : 33-19 (mi-temps : 19-7)

Arbitres : Rickard CANBRO et Mikael CLAESSON (SUE)

Les statistiques du match France-Chine

Sans vraiment s'échiner 

Jeux Olympiques

mardi 12 août 2008 - © Philippe Dairou

 2 min 49 de lecture

 Après la facile entrée en matière contre le Brésil, les bleus passaient le test toujours compliqué contre le pays hôte. Et c'est une équipe de France sérieuse et joueuse qui est venue à bout d'une pâle équipe chinoise. Tout bon avant LE match de jeudi contre les champions olympiques croates...

Pas de fébrilité, pas d'errance des bleus en début de match. La pression de jouer le pays hôte est positive. Thierry Omeyer peut aider ses camarades à parfaire leur échauffement, Luc Abalo, Bertrand Gille et Michael Guigou s'empressant d'aller battre Long Wang (5-1, 6ème). Le gardien chinois ne touche le ballon que dans ses filets ou presque, "Mika", compatissant lui offrant quelques petites occasions de briller. L'ailier montpelliérain va rattraper ses petites erreurs de réglage et l'équipe de France ne va pas traîner en route. Nicolas Karabatic fait un tout droit, Luc "Skywalker" Abalo sort son arme fatale, le ballon sorti de la manche en plein vol, Cédric Burdet percute grave, et "Titi" Omeyer peste contre les petits cadeaux faits au futur toulousain Liang Cui (13-3, 19ème).

Si ce n'est quelques petites et logiques approximations, tout çà frise la perfection et même si l'adversaire ne fait pas grosse impression, on sent les bleus très à leur sujet et sans état d'âme. Tout le monde finira d'ailleurs à 100% de réussite ces 30 premières minutes, à part nos deux ailiers volants, Abalo et Guigou se faisant pardonner leurs infimes erreurs en s'offrant un kung fu ailier-ailier, deux beaux envols d'anges heureux...

Le match est évidemment plié à la pause mais l'essentiel n'est pas là. Les bleus ont joué en patrons et en favoris pour la médaille. La 2ème période va être moins lisse, moins chatoyante... Pendant que la télévision publique dissertait longuement sur la différence fondamentale entre le rugby - sport olympique ? - et la boxe, les bleus vont un peu relâcher la pression passées les 10 premières minutes. Christophe Kempé, Daniel Narcisse et Nikola Karabatic vont quand même faire le boulot. 1+2+2 = 5 et à 24-9 (38ème) l'affaire est définitivement entendue. Qiang Ye n'est pas plus en réussite que son collègue, le futur gardien toulousain ne va donc pas beaucoup profiter du relâchement bleu... Un relâchement relatif mais certain. Le (petit) 14-12 (victorieux) de la 2ème période indiquant tout à fait que l'heure n'était pas à tomber dans la démonstration outrancière d'une supériorité européenne sur le handball asiatique.

Les bleus ont ils voulu ménager leurs hôtes chinois, y a t'il un soupçon de diplomatie dans ces montées de balles hésitantes ou dans ces ballons de "Air France" envoyés dans les gradins ? Sans doute un peu... Mais les hommes d'Onesta vont continuer à jouer un bon handball et visiblement à s'amuser sur le taraflex du gymnase du Centre sportif Olympique. Daniel Narcisse va finir par décoller après avoir un peu trop atterri dans la facilité, "Jo" Abati conclure les décalages offerts à l'arrache par Luc Abalo, et capitaine Girault va lui même boucler le match, pile poil sur le buzzer. Un bon et franc succès bien utile avant d'aller affronter jeudi nos amis croates pour ce qui devrait être la finale du Groupe A.

Pékin, Olympic Sports Centre Gymnasium
Mardi 12 août à 14h00
France - Chine : 33-19 (mi-temps : 19-7)

Arbitres : Rickard CANBRO et Mikael CLAESSON (SUE)

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