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Victorieuses au qui perd perd !

Euro

dimanche 28 novembre 2010 - © Philippe Dairou

 2 min 45 de lecture

 Après la déception d'hier, il s'agissait pour les Bleues de réviser leurs gammes, entre transmissions plus limpides et enclenchements plus naturels. Et surtout de se redonner quelques forces morales avant de rejoindre Lillehammer où un Euro de tous les dangers attend les filles d'Olivier Krumbholz.

Spincer, Darleux et Ayglon laissées au repos, Olivier Krumbholz a fait dans le semi classique avec un 7 de départ  favorisant l'expérience. Pineau est à la mène, Lacrabère et Herbrecht l'encadrent, Dembelé, Piejos et Kanto composant une base avant tonique.


 
C'est Sophie Herbrecht qui va ôter les 1ères inquiétudes de départ. La nîmoise frappe plein centre, mettant fin à 5 minutes faites d'échecs en tout genre, ramenant le spectre du match d'hier (3-1, 7ème). La rigueur de la sud-alsacienne va d'ailleurs l'amener à prendre la direction du jeu, Allison Pineau étant visiblement encore dans les honneurs lui ayant été fait avant le coup d'envoi. Malheureusement, la finition n'étant toujours pas au rendez vous, Delphine Carrat échouant sur Grubisic (11 échecs, 15ème), les Bleues ne vont pas tout de suite profiter des ballons récupérés ou stoppés par Leynaud (7/11 en 18 minutes).

Franic à la peine, Horvat sous l'éteignoir, le bon jeu défensif des tricolores va finir par payer, chichement du fait de la maladresse récurrente des attaquantes (Signate 0/4, Lacrabère 2/5). Gnabouyou trouve l'espace une fois, remet ça après une défense énorme de Kanto, Dancette file plus vite que l'ombre de croates à la remorque et la France s'échappe, enfin (10-5, 26ème). Le jeu à 2 pivots créant des brèches, Kanto en profite, Dancette aussi, et les Bleues rentrent au vestiaire nanties d'un pécule qui eut pu être rédhibitoire pour des croates sans grand génie (11-6).


Tout ça n'est pas vraiment transcendant et cette impression plus que mitigée du jeu bleu va se confirmer au retour sur le terrain. Echecs au tir, pertes de balles, moins d'énergie à défendre et les croates se rapprochent, Penezic trompant Pradel au bout du bout du bout du refus de jeu longuement signalé par les arbitres (12-10, 11ème). Krumbholz pose son temps mort juste derrière et Jelic a beau stopper Signate et Lacrabère décidément bien maladroites, les bleues retrouvent un peu d'allant (14-10, 42ème).

Juste un peu. Car même sans génie sur ce Tipiff, les croates sont des handballeuses qui savent profiter des trop nombreuses errances tricolores. Gace et Franic s'engouffrent dans les espaces laissés par l'absence d'Herbrecht exclue, et Milanovic annule l'avantage de 2 buts brillamment acquis par Goudjo (17-16, 52ème).

Piejos manquant son décalage, Lacrabère ajoutant une énième cagade à un total déjà conséquent, la sanction est immédiate. Seric sur 7 mètres et Penezic à 8 mètres se chargent de l'égalisation (19-19, 57ème). Et comble de l'humiliation pour des bleues sans âme, c'est sur un kung fu conclu par Tatari que la Croatie alors en infériorité numérique va chercher un succès aussi inespéré que logique. Logique au vu du jeu d'une bande de Bleues à la limite de l'indigence.


8ème Tournoi Paris Ile de France Handball Féminin
Stade Pierre de Coubertin, Dimanche 28 novembre 2010, 15h45

France - Croatie
19-20 (Mi-temps : 11-6)

Arbitres :
Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)


Statistiques du match à suivre


Victorieuses au qui perd perd ! 

Euro

dimanche 28 novembre 2010 - © Philippe Dairou

 2 min 45 de lecture

 Après la déception d'hier, il s'agissait pour les Bleues de réviser leurs gammes, entre transmissions plus limpides et enclenchements plus naturels. Et surtout de se redonner quelques forces morales avant de rejoindre Lillehammer où un Euro de tous les dangers attend les filles d'Olivier Krumbholz.

Spincer, Darleux et Ayglon laissées au repos, Olivier Krumbholz a fait dans le semi classique avec un 7 de départ  favorisant l'expérience. Pineau est à la mène, Lacrabère et Herbrecht l'encadrent, Dembelé, Piejos et Kanto composant une base avant tonique.


 
C'est Sophie Herbrecht qui va ôter les 1ères inquiétudes de départ. La nîmoise frappe plein centre, mettant fin à 5 minutes faites d'échecs en tout genre, ramenant le spectre du match d'hier (3-1, 7ème). La rigueur de la sud-alsacienne va d'ailleurs l'amener à prendre la direction du jeu, Allison Pineau étant visiblement encore dans les honneurs lui ayant été fait avant le coup d'envoi. Malheureusement, la finition n'étant toujours pas au rendez vous, Delphine Carrat échouant sur Grubisic (11 échecs, 15ème), les Bleues ne vont pas tout de suite profiter des ballons récupérés ou stoppés par Leynaud (7/11 en 18 minutes).

Franic à la peine, Horvat sous l'éteignoir, le bon jeu défensif des tricolores va finir par payer, chichement du fait de la maladresse récurrente des attaquantes (Signate 0/4, Lacrabère 2/5). Gnabouyou trouve l'espace une fois, remet ça après une défense énorme de Kanto, Dancette file plus vite que l'ombre de croates à la remorque et la France s'échappe, enfin (10-5, 26ème). Le jeu à 2 pivots créant des brèches, Kanto en profite, Dancette aussi, et les Bleues rentrent au vestiaire nanties d'un pécule qui eut pu être rédhibitoire pour des croates sans grand génie (11-6).


Tout ça n'est pas vraiment transcendant et cette impression plus que mitigée du jeu bleu va se confirmer au retour sur le terrain. Echecs au tir, pertes de balles, moins d'énergie à défendre et les croates se rapprochent, Penezic trompant Pradel au bout du bout du bout du refus de jeu longuement signalé par les arbitres (12-10, 11ème). Krumbholz pose son temps mort juste derrière et Jelic a beau stopper Signate et Lacrabère décidément bien maladroites, les bleues retrouvent un peu d'allant (14-10, 42ème).

Juste un peu. Car même sans génie sur ce Tipiff, les croates sont des handballeuses qui savent profiter des trop nombreuses errances tricolores. Gace et Franic s'engouffrent dans les espaces laissés par l'absence d'Herbrecht exclue, et Milanovic annule l'avantage de 2 buts brillamment acquis par Goudjo (17-16, 52ème).

Piejos manquant son décalage, Lacrabère ajoutant une énième cagade à un total déjà conséquent, la sanction est immédiate. Seric sur 7 mètres et Penezic à 8 mètres se chargent de l'égalisation (19-19, 57ème). Et comble de l'humiliation pour des bleues sans âme, c'est sur un kung fu conclu par Tatari que la Croatie alors en infériorité numérique va chercher un succès aussi inespéré que logique. Logique au vu du jeu d'une bande de Bleues à la limite de l'indigence.


8ème Tournoi Paris Ile de France Handball Féminin
Stade Pierre de Coubertin, Dimanche 28 novembre 2010, 15h45

France - Croatie
19-20 (Mi-temps : 11-6)

Arbitres :
Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)


Statistiques du match à suivre


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