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La Serbie en finale de SON Euro

Euro

vendredi 27 janvier 2012 - Handzone

 10 min 23 de lecture

La Serbie a fini par vaincre la Croatie. Sublimés par un public en fusion, les hommes de Veselin Vujovic on fait exploser la forteresse croate en seconde mi-temps à la grâce d’un Darko Stanic dans ses buts revenu des enfers d’une première période totalement ratée. C’est donc le Danemark que rencontreront les locaux dans un match qui sera une vraie opposition de style et qui risque de se jouer en haute altitude.

Mais si le 40x20 est resté dans le domaine du sportif avec une prestation plus que remarquable de la paire arbitrable française, il faut quand même avouer que ce match, comme on l’attendait d’ailleurs, s’est joué dans une ambiance plus que détestable. Un hymne croate totalement couvert par des sifflets et des cris, des injures constantes sur tous les joueurs au maillot à damier, des discours de meurtres permanents, des crachats lors du retour aux vestiaires à la pause pour finir par ce qui devait presque arriver inévitablement, la blessure il semblerait très grave de Darko Sezum à un œil suite à un projectile lancé des tribunes. On craint que l’arrière de Rhein Neckar Löwen y perde son œil.

Bref, ce match annoncé sous haute surveillance a été un grand moment de n’importe quoi en termes d’environnement. Et encore la police, gendarmerie et autres escadrons serbes étaient d’une présence très dissuasive, cela n’a pas empêché un dérapage qui pourrait coûter sa carrière à un joueur.

Alors au milieu de tout cela, heureusement il y a eu du handball… Avec une Croatie qui sous l’impulsion du duo Lackovic – Kopljar était parfaitement dans son handball en première période et une Serbie qui faisait avec les moyens du bord en attendant que l’orage passe. Pas d’arrêts gardien, une défense qui oublie un peu trop souvent Igor Vori en pivot et une attaque qui peinait à trouver la faille face à la 3-2-1 adverse bien mobile pour contrer notamment un Vujin transparent dans cette période. Alors la Serbie va faire avec Ivan Stankovic le cristolien, Ivan Nikcevic l’ailier de poche et bien sur Momir Ilic qui arrivait à trouver la faille de loin dans le mur croate. Mais malgré toute leur volonté, les hommes de Veselin Vujovic étaient derrière au score et dans la manière à la pause.

Tout allait changer au retour des vestiaires ! Le retour de Darko Stanic dans les buts était payant, lui qui n’avait pas fait un seul arrêt en 20 minutes quasiment trouvait la clef des tirs que ce soit aux ailes, de loin ou au près, le symbole de cette équipe et le dieu de toute une salle donnait l’allant nécessaire à la Serbie pour passer devant et maitriser le match. Marko Vujin retrouvait son bras, Allen Toksic se battait comme un beau et bon diable au pivot, Momir Ilic continuait son pilonnage en règle et pendant ce temps le jeu de la Croatie se délitait complètement, au point d’y perdre même leur qualité légendaire de passe. La résistance des hommes de Slavko Goluza s’effritait peu à peu et seul Marko Kopljar trouvait encore la mire de temps en temps. Insuffisant pour arracher la victoire à une équipe qui visiblement la voulait beaucoup plus que l’autre. Et honnêtement, pour ceux qui étaient dans la salle en observateur neutre, presque un sentiment de soulagement car au vu des événements et de l’ambiance, on n’ose imaginer ce qui aurait pu se passer si la Croatie avait réussi à faire deux mi-temps du même tonneau. 

François Dasriaux

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 20h15
Serbie - Croatie : 26 - 22 (Mi-temps : 13-14)
17 000 spectateurs
Arbitres :
MM REVERET Laurent et LAZAAR Nordine (France)

Le Danemark en état de grâce sort l’Espagne !

Un classique que cette demi finale entre l’Espagne et le Danemark qui tranche avec les équipes issues des Balkans qui composent l’autre demi finale et la place 5/6 .

En piste : Le Danemark revenu de presque nulle part sorti d’un premier tour avec zéro point dans la besace, à l’instar de la France, mais qui monte désormais en puissance, alliant un jeu moderne, rapide, une fluidité de circulation de balle qui met en évidence encore une fois la qualité des ses ailiers sans oublier la puissance de feu de Mikkel Hansen et une relation  gardien de but(Un bon Nicklas Landin) défense efficace. L’Espagne, a été sereine tout au long de la compétition, à fois solide derriére, expérimentée, avec une relation arrières/ pivot qui est un vrai poison pour les adversaires mais tout aussi capable d’envoyer ses ailiers comme des flèches en contre.

Sur cette premiére période chaque équipe aura son quart d’heure, les espagnols vont mener en s’appuyant sur les arrêts de José Sierra qui met en échec Mikkel Hansen, sur la vivacité de Daniel Sarmiento, qui transperce le secteur central et en bloquant les contres danois. Mais à 3-7, le coach danois pose un temps mort qui va changer le cours du jeu. La défense de zone et notamment l’axe central très dissuasif composé de Kasper Nielsen, René Toft Hansen et Mikkel Hansen se resserre autour de Niklas Landin, étouffe les attaques espagnoles et prive de balle Julen Aguinagalde ! Thomas Mogensen et Rasmus Lauge se retrouvent, les contre attaques recommencent à fuser exploitant les échecs de l’Espagne et les dix dernières minutes sont danoises avec à la clé un quatre à zéro cinglant. Mikkel Hansen ouvrira son compteur sur un superbe coup franc en appui à la dernière seconde pour donner deux buts avance à son pays.

Au retour des vestiaires, on imagine que Valéro Rivera a trouvé la solution mais ce sont les hommes d’Ulrik Wilbek qui continuent sur leur lancée et creusent l’écart, en passant un cinq à deux à la défense hispanique grâce au duo Hansen à la passe et René Toft Hansen à la finition ou encore avec le puissant Rasmus Lauge qui sera élu homme du match. Toutefois,   à 17-12, l’Espagne ne lâche pas, exploite une supériorité numérique, prend du volume en défense et égalise à 19-19 avec un sept à deux en onze minutes aidée par un Jose Sierra qui hausse son niveau. A l’entame des dix dernières minutes, le Danemark garde la tête d’un petit but avec des contres attaques qui mettent à mal le repli espagnol, mais José Sierra veille et sur une nouvelle parade il donne une nouvelle balle d’égalisation à Raul Entrerrios. On est à 23-23 à trois minutes de la fin, Victor Thomas répond sur contre à Mikkel Hansen mais le jeune Danois est au rendez vous dans le money time et il inscrit les deux derniers buts de son équipe pour envoyer pour la deuxième fois consécutive le Danemark en finale d’une grande compétition internationale. Quel  retournement de situation pour cette équipe qui a muri ,que rien ne semble affoler et dont les ressources mentales semblent énormes.

Cathy Tachdjian

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 17h45
Danemark - Espagne : 24 - 23 (Mi-temps : 12-10)
9 000 spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC N et LJUBIC P (Slovénie)

La Macédoine dans le train, la Slovénie attend sur le quai

Au finish, le match délivrant le dernier ticket théorique pour un TQO si la Serbie n’est pas championne d’Europe s’est joué sur la dernière action. Au final, les Macédoniens pourtant un peu sur les rotules ont réussi à conserver le plus mince des avantages pour être sur de jouer leur avenir olympique dans quelques semaines.

Très bien partis et étouffant d’entrée le jeu rapide des Slovènes, les coéquipiers de Kiril Lazarov prenaient les choses en main bien aidé par un Borko Ristovski s’offrant Dragan Gajic en plat principal et gardant Luka Zvizej pour le dessert. Mais la Slovénie faisait le dos rond… Attendant que Gorazd Skof se mette au niveau de son alter ego dans les buts et bricolant ses buts sur jeu rapide pour ne perdre le contact sur la Macédoine, son jeu d’attaque étant un tantinet étouffé par la 6-0 en béton de leurs adversaires. Un peu largués à 4 buts à la pause, les hommes de Boris Denic allaient pourtant revenir dans la course rapidement en seconde période. Les pivots macédoniens étaient en mode grande vendange, les arrières ne trouvaient plus d’espaces et enfin la Slovénie pouvait mettre en route son jeu rapide avec un très bon Gorazd Skof dans les buts. En 10 minutes, la Slovénie infligeait un 8-1 à la Macédoine qui semblait donner le pass JO aux bleus. Mais le réveil de Borko Ristovski allait changer la donne et le coup de mou physique allait arriver à être surpassé. Avec un gardien de nouveau en mode arrêt et un Kiril Lazarov qui réglait la mire, la Macédoine repassait en quelques minutes devant avant que la rentrée de Primoz Prost ne rééquilibre un peu les choses. Ce rééquilibre va donner une vraie saveur à la fin de match et si la Macédoine continuait à mener les débats, elle était sous la menace du moindre petit coup de chaud des Slovènes. Il va arriver mais Borko Ristovski va bloquer le shoot de la dernière chance de Sébastian Skube pour envoyer toute une salle, tout un pays vers des qualifications olympiques où la Macédoine aura à l’évidence un vrai rôle à jouer.

Pour la Slovénie, miraculée du dernier jour, la déception aura été plus que rude, pour s’en remettre il va falloir mettre un cierge dans les églises de Belgrade, juste histoire de prier un peu que la Serbie remporte son Euro.

François Dasriaux

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 15h15
Macédoine - Slovénie : 28 - 27 (Mi-temps : 16-12)
5 000 spectateurs
Arbitres :
MM RALUY LOPEZ Oscar et SABROSO RAMIREZ Angel (Espagne)

Dernière Journée | Tour 1 | Phase 1
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Macédoine Slovénie 28 27 27/01 >>
Danemark Espagne 25 24 27/01 >>
Serbie Croatie 26 22 27/01 >>
Prochaine Journée | Tour 1 | Phase 2
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score Date Stats
Croatie Espagne 29/01
Serbie Danemark 29/01

La Serbie en finale de SON Euro 

Euro

vendredi 27 janvier 2012 - Handzone

 10 min 23 de lecture

La Serbie a fini par vaincre la Croatie. Sublimés par un public en fusion, les hommes de Veselin Vujovic on fait exploser la forteresse croate en seconde mi-temps à la grâce d’un Darko Stanic dans ses buts revenu des enfers d’une première période totalement ratée. C’est donc le Danemark que rencontreront les locaux dans un match qui sera une vraie opposition de style et qui risque de se jouer en haute altitude.

Mais si le 40x20 est resté dans le domaine du sportif avec une prestation plus que remarquable de la paire arbitrable française, il faut quand même avouer que ce match, comme on l’attendait d’ailleurs, s’est joué dans une ambiance plus que détestable. Un hymne croate totalement couvert par des sifflets et des cris, des injures constantes sur tous les joueurs au maillot à damier, des discours de meurtres permanents, des crachats lors du retour aux vestiaires à la pause pour finir par ce qui devait presque arriver inévitablement, la blessure il semblerait très grave de Darko Sezum à un œil suite à un projectile lancé des tribunes. On craint que l’arrière de Rhein Neckar Löwen y perde son œil.

Bref, ce match annoncé sous haute surveillance a été un grand moment de n’importe quoi en termes d’environnement. Et encore la police, gendarmerie et autres escadrons serbes étaient d’une présence très dissuasive, cela n’a pas empêché un dérapage qui pourrait coûter sa carrière à un joueur.

Alors au milieu de tout cela, heureusement il y a eu du handball… Avec une Croatie qui sous l’impulsion du duo Lackovic – Kopljar était parfaitement dans son handball en première période et une Serbie qui faisait avec les moyens du bord en attendant que l’orage passe. Pas d’arrêts gardien, une défense qui oublie un peu trop souvent Igor Vori en pivot et une attaque qui peinait à trouver la faille face à la 3-2-1 adverse bien mobile pour contrer notamment un Vujin transparent dans cette période. Alors la Serbie va faire avec Ivan Stankovic le cristolien, Ivan Nikcevic l’ailier de poche et bien sur Momir Ilic qui arrivait à trouver la faille de loin dans le mur croate. Mais malgré toute leur volonté, les hommes de Veselin Vujovic étaient derrière au score et dans la manière à la pause.

Tout allait changer au retour des vestiaires ! Le retour de Darko Stanic dans les buts était payant, lui qui n’avait pas fait un seul arrêt en 20 minutes quasiment trouvait la clef des tirs que ce soit aux ailes, de loin ou au près, le symbole de cette équipe et le dieu de toute une salle donnait l’allant nécessaire à la Serbie pour passer devant et maitriser le match. Marko Vujin retrouvait son bras, Allen Toksic se battait comme un beau et bon diable au pivot, Momir Ilic continuait son pilonnage en règle et pendant ce temps le jeu de la Croatie se délitait complètement, au point d’y perdre même leur qualité légendaire de passe. La résistance des hommes de Slavko Goluza s’effritait peu à peu et seul Marko Kopljar trouvait encore la mire de temps en temps. Insuffisant pour arracher la victoire à une équipe qui visiblement la voulait beaucoup plus que l’autre. Et honnêtement, pour ceux qui étaient dans la salle en observateur neutre, presque un sentiment de soulagement car au vu des événements et de l’ambiance, on n’ose imaginer ce qui aurait pu se passer si la Croatie avait réussi à faire deux mi-temps du même tonneau. 

François Dasriaux

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 20h15
Serbie - Croatie : 26 - 22 (Mi-temps : 13-14)
17 000 spectateurs
Arbitres :
MM REVERET Laurent et LAZAAR Nordine (France)

Le Danemark en état de grâce sort l’Espagne !

Un classique que cette demi finale entre l’Espagne et le Danemark qui tranche avec les équipes issues des Balkans qui composent l’autre demi finale et la place 5/6 .

En piste : Le Danemark revenu de presque nulle part sorti d’un premier tour avec zéro point dans la besace, à l’instar de la France, mais qui monte désormais en puissance, alliant un jeu moderne, rapide, une fluidité de circulation de balle qui met en évidence encore une fois la qualité des ses ailiers sans oublier la puissance de feu de Mikkel Hansen et une relation  gardien de but(Un bon Nicklas Landin) défense efficace. L’Espagne, a été sereine tout au long de la compétition, à fois solide derriére, expérimentée, avec une relation arrières/ pivot qui est un vrai poison pour les adversaires mais tout aussi capable d’envoyer ses ailiers comme des flèches en contre.

Sur cette premiére période chaque équipe aura son quart d’heure, les espagnols vont mener en s’appuyant sur les arrêts de José Sierra qui met en échec Mikkel Hansen, sur la vivacité de Daniel Sarmiento, qui transperce le secteur central et en bloquant les contres danois. Mais à 3-7, le coach danois pose un temps mort qui va changer le cours du jeu. La défense de zone et notamment l’axe central très dissuasif composé de Kasper Nielsen, René Toft Hansen et Mikkel Hansen se resserre autour de Niklas Landin, étouffe les attaques espagnoles et prive de balle Julen Aguinagalde ! Thomas Mogensen et Rasmus Lauge se retrouvent, les contre attaques recommencent à fuser exploitant les échecs de l’Espagne et les dix dernières minutes sont danoises avec à la clé un quatre à zéro cinglant. Mikkel Hansen ouvrira son compteur sur un superbe coup franc en appui à la dernière seconde pour donner deux buts avance à son pays.

Au retour des vestiaires, on imagine que Valéro Rivera a trouvé la solution mais ce sont les hommes d’Ulrik Wilbek qui continuent sur leur lancée et creusent l’écart, en passant un cinq à deux à la défense hispanique grâce au duo Hansen à la passe et René Toft Hansen à la finition ou encore avec le puissant Rasmus Lauge qui sera élu homme du match. Toutefois,   à 17-12, l’Espagne ne lâche pas, exploite une supériorité numérique, prend du volume en défense et égalise à 19-19 avec un sept à deux en onze minutes aidée par un Jose Sierra qui hausse son niveau. A l’entame des dix dernières minutes, le Danemark garde la tête d’un petit but avec des contres attaques qui mettent à mal le repli espagnol, mais José Sierra veille et sur une nouvelle parade il donne une nouvelle balle d’égalisation à Raul Entrerrios. On est à 23-23 à trois minutes de la fin, Victor Thomas répond sur contre à Mikkel Hansen mais le jeune Danois est au rendez vous dans le money time et il inscrit les deux derniers buts de son équipe pour envoyer pour la deuxième fois consécutive le Danemark en finale d’une grande compétition internationale. Quel  retournement de situation pour cette équipe qui a muri ,que rien ne semble affoler et dont les ressources mentales semblent énormes.

Cathy Tachdjian

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 17h45
Danemark - Espagne : 24 - 23 (Mi-temps : 12-10)
9 000 spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC N et LJUBIC P (Slovénie)

La Macédoine dans le train, la Slovénie attend sur le quai

Au finish, le match délivrant le dernier ticket théorique pour un TQO si la Serbie n’est pas championne d’Europe s’est joué sur la dernière action. Au final, les Macédoniens pourtant un peu sur les rotules ont réussi à conserver le plus mince des avantages pour être sur de jouer leur avenir olympique dans quelques semaines.

Très bien partis et étouffant d’entrée le jeu rapide des Slovènes, les coéquipiers de Kiril Lazarov prenaient les choses en main bien aidé par un Borko Ristovski s’offrant Dragan Gajic en plat principal et gardant Luka Zvizej pour le dessert. Mais la Slovénie faisait le dos rond… Attendant que Gorazd Skof se mette au niveau de son alter ego dans les buts et bricolant ses buts sur jeu rapide pour ne perdre le contact sur la Macédoine, son jeu d’attaque étant un tantinet étouffé par la 6-0 en béton de leurs adversaires. Un peu largués à 4 buts à la pause, les hommes de Boris Denic allaient pourtant revenir dans la course rapidement en seconde période. Les pivots macédoniens étaient en mode grande vendange, les arrières ne trouvaient plus d’espaces et enfin la Slovénie pouvait mettre en route son jeu rapide avec un très bon Gorazd Skof dans les buts. En 10 minutes, la Slovénie infligeait un 8-1 à la Macédoine qui semblait donner le pass JO aux bleus. Mais le réveil de Borko Ristovski allait changer la donne et le coup de mou physique allait arriver à être surpassé. Avec un gardien de nouveau en mode arrêt et un Kiril Lazarov qui réglait la mire, la Macédoine repassait en quelques minutes devant avant que la rentrée de Primoz Prost ne rééquilibre un peu les choses. Ce rééquilibre va donner une vraie saveur à la fin de match et si la Macédoine continuait à mener les débats, elle était sous la menace du moindre petit coup de chaud des Slovènes. Il va arriver mais Borko Ristovski va bloquer le shoot de la dernière chance de Sébastian Skube pour envoyer toute une salle, tout un pays vers des qualifications olympiques où la Macédoine aura à l’évidence un vrai rôle à jouer.

Pour la Slovénie, miraculée du dernier jour, la déception aura été plus que rude, pour s’en remettre il va falloir mettre un cierge dans les églises de Belgrade, juste histoire de prier un peu que la Serbie remporte son Euro.

François Dasriaux

A Belgrade, Beogradska Arena
Le vendredi 27 janvier à 15h15
Macédoine - Slovénie : 28 - 27 (Mi-temps : 16-12)
5 000 spectateurs
Arbitres :
MM RALUY LOPEZ Oscar et SABROSO RAMIREZ Angel (Espagne)

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Macédoine Slovénie 28 27 27/01 >>
Danemark Espagne 25 24 27/01 >>
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Serbie Danemark 29/01

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