Dans un groupe A au sein duquel la Norvège se présente comme le favori logique, il n'y a pas eu de surprise lors de cette soirée d'ouverture : les Norvégiennes de Heidi Loke ont su prendre l'avantage dès les premières minutes puis résister au come-back des Serbes après la pause. Véritable curiosité de cet Euro, la république Tchèque a parfaitement négocié son entrée en matière en devançant l'Ukraine.

La République Tchèque d'entrée
Un match d'ouverture sans suspense, les Tchèques ont en effet très vite pris les choses en main. Sous le commandement de la Miossaise Iveta Luzumova, l'équipe de Jan Basny (qui attendait une aventure Européenne depuis 2004) n'a pas fait de cadeaux à une Ukraine rapidement dépassée. Au bout de 23 minutes, le match était déjà plié sous les coups de boutoir de Sterbova, Chrenkova et Knedlikova (10-2). La principale artilleuse Ukrainienne Pipdalova fatiguée de ses nombreuses joutes en Ligue des Champions est en difficulté d'entrée. La réduction du score des Bleues d'ex-URSS se fait peu avant la pause. Mais les Tchèques, très en jambes à l'image de Luzumova (6/7 aux tirs) ne lâchent pas leur emprise, gardant régulièrement 4 à 5 buts d'avance au cours de la seconde période. Premier succès aisé des Tchèques avant un programme plus compliqué à venir.

Belgrade, Kombank Arena
Lundi 4 décembre à 17h45
Ukraine - République Tchèque : 22 - 25 (Mi-temps : 7-12)
450 spectateurs
Arbitres : BREHMER Joanna & SKOWRONEK Agnieszka (Pologne)
Statistiques du match

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La Norvège accélère puis résiste
Face à la Serbie hôte de cet Euro, l'ogre Norvégien, bien qu'en difficulté durant les matchs de préparation, s'est parfaitement lancé dans la compétition. Une première période sérieuse sous la conduite d'une Linn Riegelhuth-Koren très en verve (8 buts dans ce match). La première période est offensive côté Norvégien, les protégées de Jan Pytlick mettent aisément la défense locale en difficulté. La Serbie cherche ses automatismes défensifs : menées de 5 buts à la pause, les partenaires de Svetlana Ognjenovic (9 buts pour la Messine) retrouvent de la solidité défensive dans le second acte. Le peuple de Belgrade reprend espoir mais la Norvège, bien que ballotée en fin de match, use de toute son expérience pour conserver un petit matelas de sécurité au final. Pour ne s'être réveillée qu'à la pause, la Serbie peut légitimement avoir des regrets au vu d'une seconde demi-heure de jeu nettement à son avantage.