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Equipe de France masc.: Du Norvégien à peau dure !

Euro

samedi 6 avril 2013 - © François Dasriaux

 4 min 42 de lecture

Les Bleus ont bissé la performance de mercredi face à la Norvège en s’imposant à Nancy 32-28, mais que tout cela fut dur ! Un peu largués sur la fin de première période, les Vikings de Robert Edin ont largement mis les Bleus dans le dur sur la seconde période, au point de faire frissonner de peur un Palais des Sports plein à ras bord.

L’entame de match était bien équilibrée, si la Norvège, comme à Stavanger, ne faisait pas des miracles sur les shoots de loin, mettant d’entrée en confiance un Thierry Omeyer qui n’en demandait pas tant, côté français, ce n’était guère plus glorieux, mais sans les échecs au shoot, plutôt sur des pertes de balles sur pas mal d’approximations dans les transmissions… Mais on sentait que la défense 5-1 était bien en place, restait juste à apporter de la puissance de feu sur la base arrière pour écarter les mailles de la 6-0 adverse. Un temps incarné la William Accambray, cette puissance de feu va prendre les traits d’un Kevynn Nyokas plein d’audace et de qualité dans son jeu. Relancé par Claude Onesta après un passage lors du match de mercredi mi-figue, mi-raisin, le Chambérien allait cette fois ci débloquer les choses pour les tricolores. Tirs externes, internes, 1 un contre un, toute la panoplie de l’homme élastique y passait mettant Ole Erevik au supplice. Le +5 qui sanctionnait la très belle passe offensive des Bleus accolée à une défense encore une fois bien solide avec un Abalo qui mettait la Norvège au supplice sur sa défense avancée était du meilleur effet à la pause. Tout le monde se disait que finalement, la chose allait être assez simple.

Et si Kevynn Nyokas remettait le couvert dès le retour des vestiaires donnant un joli +6, on sentait qu’imperceptiblement les efforts défensifs étaient de moins en constant. Et si Harold Reinkind était toujours le poison majeur sur la base arrière norvégienne, Espen Lie Hansen allait sortir de son trou très, très profond dans lequel ses échecs aux shoots sur les 3 mi-temps de jeu l’avaient mis. 3/15 en Norvège, 0/4 en première période, l’artilleur dunkerquois allait renaître au plus grand dam des envies bleues de s’offrir une seconde période tranquille. Lancé comme un obus, l’arrière gauche enquillait les buts les uns derrière les autres et dans le même temps les Bleus s’offraient un énorme temps faible en attaque. Magnus Dahl veillait superbement au grain dans les buts et entre les montées de balles et les tirs de loin de l’arrière dunkerquois, tout était en place pour que le match bascule complètement.

Ce fut à deux doigts de se faire, à 26 partout, il fallait que Claude Onesta lance Jérôme Fernandez sur le poste d’arrière gauche pour que les Bleus se refassent une petite santé au score. Un doublé du capitaine tricolore, suivi d’un bon gros show Nikola Karabatic et la Norvège n’allait pas pouvoir renverser la tendance. Vincent Gérard lancé dans ce money time bien tendu assurait les parades, Kevynn Nyokas retrouvait un peu de lucidité pour signer le +3 à moins de trois minutes du terme et le match était enfin plié pour la France.

Moins convaincants que mercredi mais face aussi à une opposition qui avait parfaitement appris de sa défaite dans ce match, les Bleus ont toutefois assuré la qualification et ce avec la première place assurée. Si cette place est assez honorifique, elle va surtout permettre de travailler tranquillement sur les matches de juin face à la Lituanie et la Turquie et elle pourrait aussi offrir une place de tête de série lors du tirage au sort des poules, ce qui n’est jamais de trop dans un Euro toujours très complexe à jouer.

A Nancy, Palais des Sports Jean Weille
Poule D qualification Euro 2014
Le samedi 6 avril à 18h30
France - Norvège : 32 - 28 (Mi-temps : 17-12)

5 500 spectateurs
Arbitres :
MM Oscar Raluy Lopez et Angel Sabroso Ramirez (Espagne) 

Evolution du score : 1-2 5°, 4-5 10°, 7-7 15°, 12-9 20°, 14-12 25°, 17-12 MT - 18-13 35°, 21-16 40°, 22-20 45°, 24-24 50°, 27-26 55°, 32-28 FT.

France
Gardiens :
Omeyer (51 min, 14 arrêts), Gérard (9 min, 2 arrêts)
Joueurs : Fernandez (5/7), Anic, Narcisse (1/2), Joli (3/4 dt 3/3 pen.), Nyokas (7/11), Karabatic (6/10), Grebille, Accambray (2/4), Abalo (4/5), Sorhaindo (3/3), Descat, Bosquet, Detrez, Bingo (1/3).

Norvège
Gardiens :
Erevik (38 minutes, 2 arrêts), Dahl (22 minutes, 9 arrêts)
Joueurs : Barthold (3/4), Putans, Hippe (1/2), Westby (2/4), Myrhol (3/4), Lund (4/5), Mamelund, Rambo (1/4), Hansen (6/13), O’Sullivan, Bjornsen (3/3), Gullerud, Reinkind (5/12), Hykkerud.

Classement Groupe 3  
1. FRA France   8  33  88 : 121 0 0 4 4
2. NOR Norvège  4  14 105 : 119 2 0 2 4
3. TUR Turquie  2 -30 100 : 70  2 0 1 3
4. LTU Lituanie 0 -17  82 : 65  3 0 0 3

Equipe de France masc.: Du Norvégien à peau dure ! 

Euro

samedi 6 avril 2013 - © François Dasriaux

 4 min 42 de lecture

Les Bleus ont bissé la performance de mercredi face à la Norvège en s’imposant à Nancy 32-28, mais que tout cela fut dur ! Un peu largués sur la fin de première période, les Vikings de Robert Edin ont largement mis les Bleus dans le dur sur la seconde période, au point de faire frissonner de peur un Palais des Sports plein à ras bord.

L’entame de match était bien équilibrée, si la Norvège, comme à Stavanger, ne faisait pas des miracles sur les shoots de loin, mettant d’entrée en confiance un Thierry Omeyer qui n’en demandait pas tant, côté français, ce n’était guère plus glorieux, mais sans les échecs au shoot, plutôt sur des pertes de balles sur pas mal d’approximations dans les transmissions… Mais on sentait que la défense 5-1 était bien en place, restait juste à apporter de la puissance de feu sur la base arrière pour écarter les mailles de la 6-0 adverse. Un temps incarné la William Accambray, cette puissance de feu va prendre les traits d’un Kevynn Nyokas plein d’audace et de qualité dans son jeu. Relancé par Claude Onesta après un passage lors du match de mercredi mi-figue, mi-raisin, le Chambérien allait cette fois ci débloquer les choses pour les tricolores. Tirs externes, internes, 1 un contre un, toute la panoplie de l’homme élastique y passait mettant Ole Erevik au supplice. Le +5 qui sanctionnait la très belle passe offensive des Bleus accolée à une défense encore une fois bien solide avec un Abalo qui mettait la Norvège au supplice sur sa défense avancée était du meilleur effet à la pause. Tout le monde se disait que finalement, la chose allait être assez simple.

Et si Kevynn Nyokas remettait le couvert dès le retour des vestiaires donnant un joli +6, on sentait qu’imperceptiblement les efforts défensifs étaient de moins en constant. Et si Harold Reinkind était toujours le poison majeur sur la base arrière norvégienne, Espen Lie Hansen allait sortir de son trou très, très profond dans lequel ses échecs aux shoots sur les 3 mi-temps de jeu l’avaient mis. 3/15 en Norvège, 0/4 en première période, l’artilleur dunkerquois allait renaître au plus grand dam des envies bleues de s’offrir une seconde période tranquille. Lancé comme un obus, l’arrière gauche enquillait les buts les uns derrière les autres et dans le même temps les Bleus s’offraient un énorme temps faible en attaque. Magnus Dahl veillait superbement au grain dans les buts et entre les montées de balles et les tirs de loin de l’arrière dunkerquois, tout était en place pour que le match bascule complètement.

Ce fut à deux doigts de se faire, à 26 partout, il fallait que Claude Onesta lance Jérôme Fernandez sur le poste d’arrière gauche pour que les Bleus se refassent une petite santé au score. Un doublé du capitaine tricolore, suivi d’un bon gros show Nikola Karabatic et la Norvège n’allait pas pouvoir renverser la tendance. Vincent Gérard lancé dans ce money time bien tendu assurait les parades, Kevynn Nyokas retrouvait un peu de lucidité pour signer le +3 à moins de trois minutes du terme et le match était enfin plié pour la France.

Moins convaincants que mercredi mais face aussi à une opposition qui avait parfaitement appris de sa défaite dans ce match, les Bleus ont toutefois assuré la qualification et ce avec la première place assurée. Si cette place est assez honorifique, elle va surtout permettre de travailler tranquillement sur les matches de juin face à la Lituanie et la Turquie et elle pourrait aussi offrir une place de tête de série lors du tirage au sort des poules, ce qui n’est jamais de trop dans un Euro toujours très complexe à jouer.

A Nancy, Palais des Sports Jean Weille
Poule D qualification Euro 2014
Le samedi 6 avril à 18h30
France - Norvège : 32 - 28 (Mi-temps : 17-12)

5 500 spectateurs
Arbitres :
MM Oscar Raluy Lopez et Angel Sabroso Ramirez (Espagne) 

Evolution du score : 1-2 5°, 4-5 10°, 7-7 15°, 12-9 20°, 14-12 25°, 17-12 MT - 18-13 35°, 21-16 40°, 22-20 45°, 24-24 50°, 27-26 55°, 32-28 FT.

France
Gardiens :
Omeyer (51 min, 14 arrêts), Gérard (9 min, 2 arrêts)
Joueurs : Fernandez (5/7), Anic, Narcisse (1/2), Joli (3/4 dt 3/3 pen.), Nyokas (7/11), Karabatic (6/10), Grebille, Accambray (2/4), Abalo (4/5), Sorhaindo (3/3), Descat, Bosquet, Detrez, Bingo (1/3).

Norvège
Gardiens :
Erevik (38 minutes, 2 arrêts), Dahl (22 minutes, 9 arrêts)
Joueurs : Barthold (3/4), Putans, Hippe (1/2), Westby (2/4), Myrhol (3/4), Lund (4/5), Mamelund, Rambo (1/4), Hansen (6/13), O’Sullivan, Bjornsen (3/3), Gullerud, Reinkind (5/12), Hykkerud.

Classement Groupe 3  
1. FRA France   8  33  88 : 121 0 0 4 4
2. NOR Norvège  4  14 105 : 119 2 0 2 4
3. TUR Turquie  2 -30 100 : 70  2 0 1 3
4. LTU Lituanie 0 -17  82 : 65  3 0 0 3

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