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EDF M: Et revoilà les Bleus !

Euro

mardi 28 octobre 2014 - © Yves Michel

 4 min 57 de lecture

Malgré son titre européen acquis en janvier au Danemark, l'équipe de France doit passer par les qualifications pour participer au prochain Euro en 2016 en Pologne. La campagne débute cette semaine par deux rencontres, ce jeudi à Chambéry contre la République Tchèque et ce dimanche, à Bâle face à la Suisse.

A Chambéry, tout le monde est content. C'est la 1ère fois depuis son inauguration que le Phare accueillera l'équipe de France en match officiel. Il y avait bien eu ces deux oppositions contre la Tunisie en octobre 2010 et la Suisse en avril 2012 mais ce n'était que des rencontres amicales. Là, il s'agira de marquer des points pour la qualification au prochain Euro qui se déroulera dans un peu plus d'un an en Pologne. D'ailleurs, on peut s'étonner que les Tricolores, champions d'Europe en titre soient obligés de franchir ce parcours du combattant alors que par le passé, le lauréat était automatiquement qualifié. "Ce n'est finalement pas plus mal, relève Claude Onesta. Pour moi, cela ne change pas grand chose, en revanche, pour les joueurs et leurs clubs, c'est plus motivant et peut-être plus légitime. On a connu des périodes par le passé où cette semaine de la Toussaint était très délicate mais là, le fait de voir tous les joueurs présents et même les blessés qui passent dire bonjour, c'est la preuve que tout le monde est mobilisé." Outre les absences prévues de Xavier Barachet et Timothey N'Guessan, s'est rajoutée celle de Luc Abalo touché aux adducteurs. Après la Savoie et leur 1er match face à la République Tchèque (voir plus bas), les 19 joueurs tricolores franchiront la frontière toute proche pour affronter la Suisse dimanche à Bâle. Deux adversaires qui sont largement à sa portée même si l'effet de surprise est toujours possible. "Si on ne se les rend pas faciles, ces deux matches peuvent être compliqués, met en garde Onesta." Sur la lancée de son éclatant succès à l'Euro danois et quelle que soit l'épreuve préparée, l'équipe de France sera encore une fois attendue au tournant. "Cela devient une habitude, souffle Daniel Narcisse. Notre rôle est difficile à tenir, notre jeu est décortiqué et il faut toujours trouver un équilibre qui nous permette de déjouer les pièges tendus par nos adversaires. Au Danemark, cela s'était très bien déroulé."  Tout va s'enchaîner très vite pour les Tricolores. A peine la page des 1ers matches de qualif à l'Euro tournée, en janvier, le Mondial au Qatar sera en ligne de mire. Une étape importante sur la route... des Jeux puisque le champion du Monde sera directement qualifié pour Rio 2016. 

La République Tchèque décimée

C’est une équipe tchèque loin d'être au complet qui se présentera ce jeudi soir face à la France, sur le parquet de Chambéry. Plusieurs de ses cadres ont du déclarer forfait sur blessure. A commencer par le plus talentueux et efficace d’entre eux, Filip Jicha. L’arrière de Kiel s’est fait opérer de la cheville gauche fin septembre et ne réapparaîtra en compétition, si tout se passe bien, qu'à la mi-novembre. "C'est un danger en moins, confirme son ancien coéquipier et gardien tricolore Thierry Omeyer, même si ça peut responsabiliser d'autres joueurs qui sont habitués à évoluer au plus haut niveau. On sait que c'est une équipe de qualité et il faudra l'aborder avec beaucoup de sérieux et rester très vigilants." Absents également de la liste, les deux arrières droits, le Raphaélois Jan Stehlik et Martin Strzinek, victimes d’une rupture des ligaments croisés du genou. Pour sa part, l'arrière gauche Pavel Horak souffre du coude droit et a du récemment subir une arthroscopie. Avec Berlin, il n'est revenu à la compétition que la semaine dernière et ne sera utilisé qu'en défense.

L’équipe tchèque désormais dirigée par les anciennes gloires nationales Jan Filip et Daniel Kubes pourra toujours compter sur ses deux gardiens vétérans Petr Stochl (38 ans) et Martin Galia (35 ans) et sur les deux ailiers gauchers, l’ex montpelliérain Jan Sobol et le Raphaélois Miroslav Jurka (notre photo) qui lors des barrages de qualification au prochain Mondial 2015 avait été un des principaux pourvoyeurs en buts.  Français et Tchèques ne se sont plus affrontés depuis l’Euro 2010 en phase de poule (court succès 21-20) et se retrouveront en janvier au Qatar dans le même groupe du tour préliminaire aux côtés de la Suède, de l’Algérie, de l’Egypte et des Emirats Arabes Unis.



Onesta...bleau de bord en quelques phrases

Sur l'absence du fidèle adjoint Sylvain Nouet.
" Ce n'est pas neutre, il fait presque partie de moi tellement on a construit l'histoire ensemble. Il va veiller à ce que la "machine" continue à produire (de jeunes talents). Ce n'est pas un placard, ni une voie de garage pour lui."

Sur la réorganisation du staff. "On le laisse en l'état. Je vais plus me rapprocher du terrain. Didier Dinart et Alain Quintallet vont s'investir un peu plus. Notre fonctionnement répond à un équilibre donc changer pour changer peut générer des frictions si un élément extérieur est intégré."

L'arrivée de Guillaume Gille ? "Ce n'est pas à l'ordre du jour. Mais ce n'est pas parce que c'est Guillaume. Installer une personne nouvelle, ça peut être un apport de compétences mais ça peut aussi être un élément déstabilisant. "

Bertrand Gille fait-il toujours partie du groupe ? "J'ai toujours laissé les gens s'exprimer. Il a tellement compté dans notre histoire qu'il ne m'appartient pas de décréter qu'il n'en fait plus partie. Mais plus les jours passent, plus "l'après" se réduit.

Bâle où la France affrontera la Suisse dimanche. "C'est le début de l'épopée avec en 2006, ce titre de champion d'Europe. Juste avant, nous avions traversé des moments très difficiles et je jouais ma tête un peu tous les jours. A cette époque, il n'y avait pas trop de bourreaux mais pas trop de paravents non plus." 

Sur son vécu d'entraîneur national. "On ne peut pas vivre au jour le jour. Il y a des échéances espacées donc il y a des jours où on... s'emmerde (sic)"

EDF M: Et revoilà les Bleus ! 

Euro

mardi 28 octobre 2014 - © Yves Michel

 4 min 57 de lecture

Malgré son titre européen acquis en janvier au Danemark, l'équipe de France doit passer par les qualifications pour participer au prochain Euro en 2016 en Pologne. La campagne débute cette semaine par deux rencontres, ce jeudi à Chambéry contre la République Tchèque et ce dimanche, à Bâle face à la Suisse.

A Chambéry, tout le monde est content. C'est la 1ère fois depuis son inauguration que le Phare accueillera l'équipe de France en match officiel. Il y avait bien eu ces deux oppositions contre la Tunisie en octobre 2010 et la Suisse en avril 2012 mais ce n'était que des rencontres amicales. Là, il s'agira de marquer des points pour la qualification au prochain Euro qui se déroulera dans un peu plus d'un an en Pologne. D'ailleurs, on peut s'étonner que les Tricolores, champions d'Europe en titre soient obligés de franchir ce parcours du combattant alors que par le passé, le lauréat était automatiquement qualifié. "Ce n'est finalement pas plus mal, relève Claude Onesta. Pour moi, cela ne change pas grand chose, en revanche, pour les joueurs et leurs clubs, c'est plus motivant et peut-être plus légitime. On a connu des périodes par le passé où cette semaine de la Toussaint était très délicate mais là, le fait de voir tous les joueurs présents et même les blessés qui passent dire bonjour, c'est la preuve que tout le monde est mobilisé." Outre les absences prévues de Xavier Barachet et Timothey N'Guessan, s'est rajoutée celle de Luc Abalo touché aux adducteurs. Après la Savoie et leur 1er match face à la République Tchèque (voir plus bas), les 19 joueurs tricolores franchiront la frontière toute proche pour affronter la Suisse dimanche à Bâle. Deux adversaires qui sont largement à sa portée même si l'effet de surprise est toujours possible. "Si on ne se les rend pas faciles, ces deux matches peuvent être compliqués, met en garde Onesta." Sur la lancée de son éclatant succès à l'Euro danois et quelle que soit l'épreuve préparée, l'équipe de France sera encore une fois attendue au tournant. "Cela devient une habitude, souffle Daniel Narcisse. Notre rôle est difficile à tenir, notre jeu est décortiqué et il faut toujours trouver un équilibre qui nous permette de déjouer les pièges tendus par nos adversaires. Au Danemark, cela s'était très bien déroulé."  Tout va s'enchaîner très vite pour les Tricolores. A peine la page des 1ers matches de qualif à l'Euro tournée, en janvier, le Mondial au Qatar sera en ligne de mire. Une étape importante sur la route... des Jeux puisque le champion du Monde sera directement qualifié pour Rio 2016. 

La République Tchèque décimée

C’est une équipe tchèque loin d'être au complet qui se présentera ce jeudi soir face à la France, sur le parquet de Chambéry. Plusieurs de ses cadres ont du déclarer forfait sur blessure. A commencer par le plus talentueux et efficace d’entre eux, Filip Jicha. L’arrière de Kiel s’est fait opérer de la cheville gauche fin septembre et ne réapparaîtra en compétition, si tout se passe bien, qu'à la mi-novembre. "C'est un danger en moins, confirme son ancien coéquipier et gardien tricolore Thierry Omeyer, même si ça peut responsabiliser d'autres joueurs qui sont habitués à évoluer au plus haut niveau. On sait que c'est une équipe de qualité et il faudra l'aborder avec beaucoup de sérieux et rester très vigilants." Absents également de la liste, les deux arrières droits, le Raphaélois Jan Stehlik et Martin Strzinek, victimes d’une rupture des ligaments croisés du genou. Pour sa part, l'arrière gauche Pavel Horak souffre du coude droit et a du récemment subir une arthroscopie. Avec Berlin, il n'est revenu à la compétition que la semaine dernière et ne sera utilisé qu'en défense.

L’équipe tchèque désormais dirigée par les anciennes gloires nationales Jan Filip et Daniel Kubes pourra toujours compter sur ses deux gardiens vétérans Petr Stochl (38 ans) et Martin Galia (35 ans) et sur les deux ailiers gauchers, l’ex montpelliérain Jan Sobol et le Raphaélois Miroslav Jurka (notre photo) qui lors des barrages de qualification au prochain Mondial 2015 avait été un des principaux pourvoyeurs en buts.  Français et Tchèques ne se sont plus affrontés depuis l’Euro 2010 en phase de poule (court succès 21-20) et se retrouveront en janvier au Qatar dans le même groupe du tour préliminaire aux côtés de la Suède, de l’Algérie, de l’Egypte et des Emirats Arabes Unis.



Onesta...bleau de bord en quelques phrases

Sur l'absence du fidèle adjoint Sylvain Nouet.
" Ce n'est pas neutre, il fait presque partie de moi tellement on a construit l'histoire ensemble. Il va veiller à ce que la "machine" continue à produire (de jeunes talents). Ce n'est pas un placard, ni une voie de garage pour lui."

Sur la réorganisation du staff. "On le laisse en l'état. Je vais plus me rapprocher du terrain. Didier Dinart et Alain Quintallet vont s'investir un peu plus. Notre fonctionnement répond à un équilibre donc changer pour changer peut générer des frictions si un élément extérieur est intégré."

L'arrivée de Guillaume Gille ? "Ce n'est pas à l'ordre du jour. Mais ce n'est pas parce que c'est Guillaume. Installer une personne nouvelle, ça peut être un apport de compétences mais ça peut aussi être un élément déstabilisant. "

Bertrand Gille fait-il toujours partie du groupe ? "J'ai toujours laissé les gens s'exprimer. Il a tellement compté dans notre histoire qu'il ne m'appartient pas de décréter qu'il n'en fait plus partie. Mais plus les jours passent, plus "l'après" se réduit.

Bâle où la France affrontera la Suisse dimanche. "C'est le début de l'épopée avec en 2006, ce titre de champion d'Europe. Juste avant, nous avions traversé des moments très difficiles et je jouais ma tête un peu tous les jours. A cette époque, il n'y avait pas trop de bourreaux mais pas trop de paravents non plus." 

Sur son vécu d'entraîneur national. "On ne peut pas vivre au jour le jour. Il y a des échéances espacées donc il y a des jours où on... s'emmerde (sic)"

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