bandeau handzone

EDF F : Pas mal, mais rageant !

Euro

vendredi 28 novembre 2014 - © François Dasriaux

 3 min 49 de lecture

La France est tombée face à la Norvège chez elle ce soir, c’est un fait. Mais en étant dominatrices pendant 45 minutes, en ayant tous les ballons possibles pour décrocher à minima le nul, les Bleues ont prouvé qu’elles étaient proches d’un très bon niveau international. Reste que cette incapacité à appliquer les consignes de shoot sur la fin de match a eu de quoi crisper les plus zen.

On va déblayer tout de suite ce qui fait un peu mal. Certes, la défense norvégienne n’est pas la première venue. Surement que Kari Grimsbo est une gardienne de gros standing international. Mais rien de plus rageant pour un coach comme Alain Porte qui demande pendant quasiment toute la seconde mi-temps des impacts hauts sur les shoots et que quasiment toutes les bleues s’évertuent à shooter en bas et se font mettre en charpie par la gardienne norvégienne. Il y a de quoi perdre un peu du calme légendaire qu’affiche Alain Porte en toutes circonstances. Sans cette obstination à ne pas prendre en compte cette consigne, les Bleues auraient sans doute emporté un match qui leur aurait fait plus que du bien dans l’optique d’une belle sérénité avant de débuter l’Euro.

Car pour le reste, on a vu des choses plutôt intéressantes pour l’avenir. Avec Camille Ayglon victime d’une angine et encore économisée, avec Alice Lévèque et Marie Prouvensier touchées à divers niveaux, on avait ce que les Bleues pouvaient avoir de mieux sur le terrain et après une entame assez norvégienne, les Bleues prenaient les choses en main et commençaient à détruire consciencieusement la défense nordique. Stine Oftedal avait beau de démener, le bloc tricolore était solide et derrière Laura Glauser enchainait les arrêts. A ce rythme, les bleues prenaient 2, puis 3, puis 4, puis 5 buts d’avance provoquant bien évidemment le temps mort norvégien. Temps mort qui ne faisait que stopper la déferlante mais ne permettait pas aux têtes blondes de reprendre la main sur le match. La pause aurait pu et même du remettre la Norvège en selle, mais après un nouveau petit temps faible en attaque, les Tricolores profitaient du show Amandine Leynaud pour reprendre leurs 5 buts d’avance. Malheureusement, cela a allait être le chant du cygne offensif pour la France. De 13-18 à la 40°, le score va passer à un 21-20 à la 55° qui allait être le score final. Un 7-2 pour la Norvège plus dû aux échecs au shoot et aux pertes de balles qu’à une baisse de puissance défensive. La défense va d’ailleurs tenir la baraque dans ces 20 dernières minutes et avec en star une Amandine Leynaud pour qui la blessure semble un lointain souvenir, tout comme une Alisson Pineau fort à son aise pour son second match depuis des mois. Dommage donc de n’avoir pas su convertir toutes les occasions de buts dans le dernier quart d’heure, après cela servira sans doute pour les épreuves à venir.

Comme ce dernier match face à Danemark royal ces deux derniers jours. Après avoir dominé la Norvège, les coéquipières d’une Kristian Kristiansen impressionnante ont balayé la Serbie 32 à 20. De quoi mettre les Bleues en alerte et surtout à gommer les imperfections vues face à la Norvège !

NORVEGE – FRANCE : 21-20 (11-14)
Arena Larvik
Vendredi 28 novembre à 19h15
3450 spectateurs
Arbitres :
MM. Garcia Serradilla et Lorente (ESP).

Evolution du score : 2-1 5°, 3-4 10°, 5-6 15°, 7-10 20°, 8-12 25°, 11-14 MT - 13-16 35°, 13-18 40°, 17-18 45°, 19-19 20°, 21-20 55°, 21-20 FT.

NORVEGE : Herrem (0/1) ; V. Kristiansen (4/8) ; S. Oftedal (0/5) ; Loke (2/2) ; L.-K. Riegelhuth-Koren (7/9, dont 3/3 penaltys) ; Sa. Solberg (3/4) ; puis Alstad ; Breivang ; Jacobsen (2/3) ; N. Mork (3/4) ; B. Riegelhuth (0/2) ; Sulland (0/4) ; Wibe (0/1).
Gardiennnes : Si. Solberg (5/19 arrêts en 30') puis Grimsbø (8/14 en 30').
2 minutes : L.-K. Riegelhuth-Koren (23'), V. Kristiansen (53').
14 pertes de balle.
Sélectionneur : Thorir Heirgersson.

FRANCE : K. Cissé (0/2) ; S. Dembélé (4/6) ; Kanto (2/4) ; Lacrabère (3/7, dont 2/2 penaltys) ; Pineau (5/7) ; Zaadi (2/3) ; puis P. Baudouin (0/1) ; M. François (0/2) ; Gnabouyou (0/1) ; Landre (2/2) ; Niombla (1/2) ; Nze Minko (1/2). Non utilisées : Kamdop ; Lawson.
Gardiennes : Glauser (5/16 arrêts en 30') puis Leynaud (9/19 en 30').
2 minutes : Pineau (12'), Niombla (25'), Kanto (36'), Nze Minko (47').
20 pertes de balle.
Sélectionneur : Alain Portes.

EDF F : Pas mal, mais rageant ! 

Euro

vendredi 28 novembre 2014 - © François Dasriaux

 3 min 49 de lecture

La France est tombée face à la Norvège chez elle ce soir, c’est un fait. Mais en étant dominatrices pendant 45 minutes, en ayant tous les ballons possibles pour décrocher à minima le nul, les Bleues ont prouvé qu’elles étaient proches d’un très bon niveau international. Reste que cette incapacité à appliquer les consignes de shoot sur la fin de match a eu de quoi crisper les plus zen.

On va déblayer tout de suite ce qui fait un peu mal. Certes, la défense norvégienne n’est pas la première venue. Surement que Kari Grimsbo est une gardienne de gros standing international. Mais rien de plus rageant pour un coach comme Alain Porte qui demande pendant quasiment toute la seconde mi-temps des impacts hauts sur les shoots et que quasiment toutes les bleues s’évertuent à shooter en bas et se font mettre en charpie par la gardienne norvégienne. Il y a de quoi perdre un peu du calme légendaire qu’affiche Alain Porte en toutes circonstances. Sans cette obstination à ne pas prendre en compte cette consigne, les Bleues auraient sans doute emporté un match qui leur aurait fait plus que du bien dans l’optique d’une belle sérénité avant de débuter l’Euro.

Car pour le reste, on a vu des choses plutôt intéressantes pour l’avenir. Avec Camille Ayglon victime d’une angine et encore économisée, avec Alice Lévèque et Marie Prouvensier touchées à divers niveaux, on avait ce que les Bleues pouvaient avoir de mieux sur le terrain et après une entame assez norvégienne, les Bleues prenaient les choses en main et commençaient à détruire consciencieusement la défense nordique. Stine Oftedal avait beau de démener, le bloc tricolore était solide et derrière Laura Glauser enchainait les arrêts. A ce rythme, les bleues prenaient 2, puis 3, puis 4, puis 5 buts d’avance provoquant bien évidemment le temps mort norvégien. Temps mort qui ne faisait que stopper la déferlante mais ne permettait pas aux têtes blondes de reprendre la main sur le match. La pause aurait pu et même du remettre la Norvège en selle, mais après un nouveau petit temps faible en attaque, les Tricolores profitaient du show Amandine Leynaud pour reprendre leurs 5 buts d’avance. Malheureusement, cela a allait être le chant du cygne offensif pour la France. De 13-18 à la 40°, le score va passer à un 21-20 à la 55° qui allait être le score final. Un 7-2 pour la Norvège plus dû aux échecs au shoot et aux pertes de balles qu’à une baisse de puissance défensive. La défense va d’ailleurs tenir la baraque dans ces 20 dernières minutes et avec en star une Amandine Leynaud pour qui la blessure semble un lointain souvenir, tout comme une Alisson Pineau fort à son aise pour son second match depuis des mois. Dommage donc de n’avoir pas su convertir toutes les occasions de buts dans le dernier quart d’heure, après cela servira sans doute pour les épreuves à venir.

Comme ce dernier match face à Danemark royal ces deux derniers jours. Après avoir dominé la Norvège, les coéquipières d’une Kristian Kristiansen impressionnante ont balayé la Serbie 32 à 20. De quoi mettre les Bleues en alerte et surtout à gommer les imperfections vues face à la Norvège !

NORVEGE – FRANCE : 21-20 (11-14)
Arena Larvik
Vendredi 28 novembre à 19h15
3450 spectateurs
Arbitres :
MM. Garcia Serradilla et Lorente (ESP).

Evolution du score : 2-1 5°, 3-4 10°, 5-6 15°, 7-10 20°, 8-12 25°, 11-14 MT - 13-16 35°, 13-18 40°, 17-18 45°, 19-19 20°, 21-20 55°, 21-20 FT.

NORVEGE : Herrem (0/1) ; V. Kristiansen (4/8) ; S. Oftedal (0/5) ; Loke (2/2) ; L.-K. Riegelhuth-Koren (7/9, dont 3/3 penaltys) ; Sa. Solberg (3/4) ; puis Alstad ; Breivang ; Jacobsen (2/3) ; N. Mork (3/4) ; B. Riegelhuth (0/2) ; Sulland (0/4) ; Wibe (0/1).
Gardiennnes : Si. Solberg (5/19 arrêts en 30') puis Grimsbø (8/14 en 30').
2 minutes : L.-K. Riegelhuth-Koren (23'), V. Kristiansen (53').
14 pertes de balle.
Sélectionneur : Thorir Heirgersson.

FRANCE : K. Cissé (0/2) ; S. Dembélé (4/6) ; Kanto (2/4) ; Lacrabère (3/7, dont 2/2 penaltys) ; Pineau (5/7) ; Zaadi (2/3) ; puis P. Baudouin (0/1) ; M. François (0/2) ; Gnabouyou (0/1) ; Landre (2/2) ; Niombla (1/2) ; Nze Minko (1/2). Non utilisées : Kamdop ; Lawson.
Gardiennes : Glauser (5/16 arrêts en 30') puis Leynaud (9/19 en 30').
2 minutes : Pineau (12'), Niombla (25'), Kanto (36'), Nze Minko (47').
20 pertes de balle.
Sélectionneur : Alain Portes.

Dans la même rubrique