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EDF M: Mahé et Guigou font cause commune

Jeux Olympiques

vendredi 22 juillet 2016 - © Yves Michel

 4 min 53 de lecture

Neuf ans les séparent mais le cadet marche sur les traces de l'aîné. Pour la prochaine campagne olympique, leur destin est lié puisque Kentin Mahé et Michaël Guigou auront (presque) le même rôle sur le poste d'ailier gauche et peut-être de demi-centre. Pour autant, l'un disputera ses 4èmes Jeux, le plus jeune  lui, les découvrira.

Par Yves Michel, à Strasbourg

Le taulier a joué son rôle de… taulier. A croire que le poids des années n’a aucune prise sur Michaël Guigou. Dans un rôle d’ailier gauche exclusif, à 34 ans, il a parfaitement mis à profit les 28 minutes et les quelques secondes qu’il a passées sur le parquet strasbourgeois. 7 sur 8 au tir dont un 3/3 à 7 m, une cadence métronomique, une assurance et une maîtrise qui en ont fait face aux Egyptiens, LE cadre le plus en vue de la soirée. « La meilleure des préparations, c’est de faire des matches amicaux, de retrouver le rythme et de prendre confiance. Je me sens bien. Depuis quelques jours à l’entraînement, j’essaie de hausser mon niveau, les matches commencent, c’est important d’être prêt et d’être sur une bonne dynamique. Pour la confiance, pour le rendement de l’équipe. Il a surtout fallu que je me remette dans un rôle d’ailier et cela a pris un petit peu plus de temps.» Pour Kentin Mahé, son alter (presque) ego sur cette aile gauche, même si le bilan sur ce 1er match de préparation n'est pas à jeter aux orties (6 sur 10 avec un 2/2 à 7m), des ajustements seront nécessaires. «C'est à l'image du collectif. On ne peut pas être satisfait car même s’il y a la victoire au bout, il manque la manière et surtout on a péché dans la finition. Je n'échappe pas à cette critique. Pourtant, mon rôle est simple dans cette équipe. Je suis là pour soulager "Mika", j'essaie d'apporter une certaine activité sur la base arrière lorsqu'on a besoin de moi et cette tâche me convient parfaitement.» Le joueur de Flensburg qui est à l'aube d'une belle carrière sur le plan international évolue dans un contexte favorable. Bien plus favorable qu'il y a quatre ans où après avoir goûté à la préparation olympique, il n'avait pas eu le bonheur de partager l'aventure londonienne. « Forcément, c'est différent. Je suis comme certains, j'ai pris de l'expérience et de la maturité. Là, j'ai la chance d'y être, c'est un rêve de gamin comme peut l'être une 1ère sélection en France A, je suis sur la liste et je veux vivre cela pleinement.» Contrairement à Michaêl Guigou qui a participé aux trois derniers Jeux (Athènes, Pékin et Londres) Kentin Mahé fait partie de ces neuf joueurs qui découvriront cet univers si particulier. « C’est quelque chose à prendre en compte reconnait le capitaine montpelliérain. Cela va passer par une explication… une présentation de ce qui les attend au village olympique, de ce qu’est cette compétition si différente de ce qu’on a l’habitude de vivre chaque année. Il y a quelques pièges à éviter, on sera là pour leur dire et les mettre en garde. »  Pour autant, le « bien vivre ensemble » accompagne le groupe qui le 1er août prochain sera dans l’avion, direction le Brésil.



Un groupe qui reste encore perfectible. Et le match contre l'Egypte n'a fait qu'accentuer cette impression mais Michaël Guigou ne s'en émeut pas. « On a des bonnes rotations, on a vraiment ce qu’il faut pour tenir la compétition là-bas mais on peut dire tout ce qu’on veut, ce qui est le plus important, c’est la performance. Et puis il faut être motivé, impliqué, être présent sur le terrain et si on ne l’est pas, avoir le mieux accompagné le collègue qui est sur le même poste pour qu’il compense. » Et dans ce domaine, Kentin Mahé est une doublure de choix et si le rendement des deux est au diapason, Claude Onesta ne pourra que se frotter les mains. « On s’entend vraiment bien, valide "Mika". Il a comme moi ce rôle de demi centre – ailier, on aime bien jouer au ballon et on est capable d’apporter autre chose qu’une simple finition. » Michaël Guigou a encore de belles heures et de bons moments à offrir aux supporters de l'équipe de France. Le 3 juillet dernier, il a pu fêter sa 14ème année de présence chez les Bleus. Un bail qui ne peut qu'inspirer Kentin Mahé. Pour autant, la retraite est un terme que l'aîné n'arrive toujours pas à prononcer. « Non, pour l’instant je ne me pose pas la question il y a deux échéances qui se profilent à l’horizon dont une, celle des Jeux qui est bien avancée. Après on verra. Comment seront les jambes, la tête, cela peut aller très vite aussi. Pour l’instant tout ce passe bien, et je travaille dans ce sens. »  On ne le répètera jamais assez... le poids des années...



Plus de peur que de mal pour Valentin Porte...

Après "Titi", élongation au psoas et préservé pour que tout rentre dans l'ordre tranquillement (il pourrait être aligné ce dimanche en finale de l'ET contre le Danemark), Daniel Narcisse, douleurs à l'épaule et qui n'a participé qu'à la présentation officielle des équipes face à l'Egypte, c'est au tour de Valentin Porte de solliciter Pierre Sébastien, le "doc" des Bleus. A la 42ème minute, le néo montpelliérain qui venait d'inscrire son 4ème but (sur 4) a demandé à sortir, se tenant la cheville. «J’ai ressenti une vieille douleur au niveau de la cheville gauche, elle était partie il y a quinze jours, j'ai préféré ne prendre aucun risque mais bon… il n’y a rien d’inquiétant. »  Le gaucher a suivi le dernier quart d'heure depuis le bord du terrain, un sac de glace recouvrant la zone sensible.

EDF M: Mahé et Guigou font cause commune 

Jeux Olympiques

vendredi 22 juillet 2016 - © Yves Michel

 4 min 53 de lecture

Neuf ans les séparent mais le cadet marche sur les traces de l'aîné. Pour la prochaine campagne olympique, leur destin est lié puisque Kentin Mahé et Michaël Guigou auront (presque) le même rôle sur le poste d'ailier gauche et peut-être de demi-centre. Pour autant, l'un disputera ses 4èmes Jeux, le plus jeune  lui, les découvrira.

Par Yves Michel, à Strasbourg

Le taulier a joué son rôle de… taulier. A croire que le poids des années n’a aucune prise sur Michaël Guigou. Dans un rôle d’ailier gauche exclusif, à 34 ans, il a parfaitement mis à profit les 28 minutes et les quelques secondes qu’il a passées sur le parquet strasbourgeois. 7 sur 8 au tir dont un 3/3 à 7 m, une cadence métronomique, une assurance et une maîtrise qui en ont fait face aux Egyptiens, LE cadre le plus en vue de la soirée. « La meilleure des préparations, c’est de faire des matches amicaux, de retrouver le rythme et de prendre confiance. Je me sens bien. Depuis quelques jours à l’entraînement, j’essaie de hausser mon niveau, les matches commencent, c’est important d’être prêt et d’être sur une bonne dynamique. Pour la confiance, pour le rendement de l’équipe. Il a surtout fallu que je me remette dans un rôle d’ailier et cela a pris un petit peu plus de temps.» Pour Kentin Mahé, son alter (presque) ego sur cette aile gauche, même si le bilan sur ce 1er match de préparation n'est pas à jeter aux orties (6 sur 10 avec un 2/2 à 7m), des ajustements seront nécessaires. «C'est à l'image du collectif. On ne peut pas être satisfait car même s’il y a la victoire au bout, il manque la manière et surtout on a péché dans la finition. Je n'échappe pas à cette critique. Pourtant, mon rôle est simple dans cette équipe. Je suis là pour soulager "Mika", j'essaie d'apporter une certaine activité sur la base arrière lorsqu'on a besoin de moi et cette tâche me convient parfaitement.» Le joueur de Flensburg qui est à l'aube d'une belle carrière sur le plan international évolue dans un contexte favorable. Bien plus favorable qu'il y a quatre ans où après avoir goûté à la préparation olympique, il n'avait pas eu le bonheur de partager l'aventure londonienne. « Forcément, c'est différent. Je suis comme certains, j'ai pris de l'expérience et de la maturité. Là, j'ai la chance d'y être, c'est un rêve de gamin comme peut l'être une 1ère sélection en France A, je suis sur la liste et je veux vivre cela pleinement.» Contrairement à Michaêl Guigou qui a participé aux trois derniers Jeux (Athènes, Pékin et Londres) Kentin Mahé fait partie de ces neuf joueurs qui découvriront cet univers si particulier. « C’est quelque chose à prendre en compte reconnait le capitaine montpelliérain. Cela va passer par une explication… une présentation de ce qui les attend au village olympique, de ce qu’est cette compétition si différente de ce qu’on a l’habitude de vivre chaque année. Il y a quelques pièges à éviter, on sera là pour leur dire et les mettre en garde. »  Pour autant, le « bien vivre ensemble » accompagne le groupe qui le 1er août prochain sera dans l’avion, direction le Brésil.



Un groupe qui reste encore perfectible. Et le match contre l'Egypte n'a fait qu'accentuer cette impression mais Michaël Guigou ne s'en émeut pas. « On a des bonnes rotations, on a vraiment ce qu’il faut pour tenir la compétition là-bas mais on peut dire tout ce qu’on veut, ce qui est le plus important, c’est la performance. Et puis il faut être motivé, impliqué, être présent sur le terrain et si on ne l’est pas, avoir le mieux accompagné le collègue qui est sur le même poste pour qu’il compense. » Et dans ce domaine, Kentin Mahé est une doublure de choix et si le rendement des deux est au diapason, Claude Onesta ne pourra que se frotter les mains. « On s’entend vraiment bien, valide "Mika". Il a comme moi ce rôle de demi centre – ailier, on aime bien jouer au ballon et on est capable d’apporter autre chose qu’une simple finition. » Michaël Guigou a encore de belles heures et de bons moments à offrir aux supporters de l'équipe de France. Le 3 juillet dernier, il a pu fêter sa 14ème année de présence chez les Bleus. Un bail qui ne peut qu'inspirer Kentin Mahé. Pour autant, la retraite est un terme que l'aîné n'arrive toujours pas à prononcer. « Non, pour l’instant je ne me pose pas la question il y a deux échéances qui se profilent à l’horizon dont une, celle des Jeux qui est bien avancée. Après on verra. Comment seront les jambes, la tête, cela peut aller très vite aussi. Pour l’instant tout ce passe bien, et je travaille dans ce sens. »  On ne le répètera jamais assez... le poids des années...



Plus de peur que de mal pour Valentin Porte...

Après "Titi", élongation au psoas et préservé pour que tout rentre dans l'ordre tranquillement (il pourrait être aligné ce dimanche en finale de l'ET contre le Danemark), Daniel Narcisse, douleurs à l'épaule et qui n'a participé qu'à la présentation officielle des équipes face à l'Egypte, c'est au tour de Valentin Porte de solliciter Pierre Sébastien, le "doc" des Bleus. A la 42ème minute, le néo montpelliérain qui venait d'inscrire son 4ème but (sur 4) a demandé à sortir, se tenant la cheville. «J’ai ressenti une vieille douleur au niveau de la cheville gauche, elle était partie il y a quinze jours, j'ai préféré ne prendre aucun risque mais bon… il n’y a rien d’inquiétant. »  Le gaucher a suivi le dernier quart d'heure depuis le bord du terrain, un sac de glace recouvrant la zone sensible.

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