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Euro M20: la France ne laisse aucune chance à la Serbie

Euro

jeudi 28 juillet 2016 - © Yves Michel

 4 min 50 de lecture

Très bonne entrée de l'équipe de France des moins de 20 ans dans l'Euro danois. Les Tricolores ont véritablement asphyxié la Serbie en s'imposant très nettement 33 à 22. Mais ce n'est pas sur cette 1ère semaine que tout le monde attend les champions d'Europe et du Monde jeunes en titre... ils font partie des favoris pour le carré final.

Par Yves MICHEL

Disons-le tout net, c'est une promenade de santé que s'est offerte l'équipe de France pour son entrée dans le championnat d'Europe des moins de 20 ans. Face à une équipe de Serbie qu'ils avaient déjà battue voilà un an au Mondial jeunes, les Tricolores ont abordé la rencontre avec beaucoup de sérieux, un maximum de concentration et beaucoup d'allant à l'image d'une base arrière très séduisante (Minne - Mem - Richardson) qui pourrait ressembler dans quelques années à celle alignée en France A. Bon, ils n'en sont pas encore à ce stade les Bleuets mais tout de même ! D'autant que dans cette équipe amputée de quelques absences (voir plus bas), il y a d'autres individualités tout aussi talentueuses comme l'ailier Etienne Mocquais (photo de tête). Très opportuniste, celui qui s'ennuyait au centre de formation de Créteil et qui a signé pour un an à Pontault Combault (Proligue) a donné le tempo de la 1ère période (7 de ses 10 buts dont un pénalty par mi-temps) et a surtout permis à ses partenaires de prendre le large au tableau d'affichage (8-1 à la 13ème). Il faudra attendre pratiquement le quart d'heure pour voir les représentants des Balkans inscrire leur 2ème but. C'était bien trop tard, leurs timides incursions essentiellement sur attaque placée ne gênaient en rien la défense étagée mise en place par les joueurs de Yohann Delattre et où un certain Dragan Pechmalbec (de mère serbe et de papa breton, arrivé au hand sur le tard après avoir joué au foot jusqu'à 15 ans et recruté par le HBC Nantes pour la prochaine saison), s'est particulièrement illustré. 



Avec huit buts d'avance à la pause (17-9), les Français pouvaient voir venir et les remplaçants s'imaginer au relais des "cadres" qui jusque-là avaient correctement fait le boulot. Pour autant, Dika Mem (photo ci dessus) qui avait largement pris part au raz-de-marée des siens allait continuer à s'illustrer en ce début de second acte en mettant deux buts d'affilée. Dix longueurs d'écart à la 34ème (20-10), le coach serbe en était réduit à poser son 3ème temps mort, c'est dire toute la détresse qu'il pouvait éprouver à ce moment de la rencontre. Peu à peu, le six de base français va changer de visage. Avec les entrées de Lagarde, N'Goma, Ferrandier, Maguy, Pelayo et sur le tard, Nyembo. Tous avaient à cœur de tenir un rôle, de participer à la mise en place et surtout d'être respectueux de ce qui avait été fait. Certains comme le Tremblaysien Vincent Maguy ou le Dunkerquois N'Goma vont y parvenir, d'autres vont éprouver plus de difficultés. Alors que la cause était entendue, les dix dernières minutes seront un peu plus brouillonnes avec un peu trop de précipitation en attaque. Si bien qu'un 1-6 viendra sanctionner la progression tricolore. Même avec un succès aussi large (33-22), l'exigence est l'apanage de cette génération qui depuis plus de deux ans a tout gagné.

Outre le résultat, parmi les satisfactions de la journée, Yohann Delattre a pu faire tourner tout son effectif, seul le 2ème gardien Florent Bonneau n'étant pas utilisé et cela se comprend tant Mehdi Harbaoui a fait preuve d'autorité sur ses cages et a été excellent dans la relance. 

A Vamdrup, Arena Syd (Dan)
Jeudi 28 juillet 2016 à 13h45
France – Serbie :       33 – 22 (17-9)

Arbitres : Mads Dahl Hermann & Jesper Madsen (Dan)

France
Gardiens : Bonneau - Harbaoui
Joueurs de champ : Billant (3), Ferrandier L., Kamtchop-Baril (1), Lagarde, Lenne (2), Maguy (3), Mem (4), Minne (2), Mocquais (10), N'Goma (2), Nyembo, Pechmalbec (2), Pelayo (1), Richardson (3)

MVP:  Etienne Mocquais

Serbie
Gardiens : Milosavljev - Stanojlovic
Joueurs de champ: Arsenic (4), Barudzic, Dakic, Gacevic (2), Kljajic (1), Kolakovic (4), Leovac (1), Markovic (4), Mitic (1), Petrovic, Radovanovic (1), Rakocija (3), Ratkovic, Vorkapic (1)

à noter dans cette équipe serbe la présence de l'arrière Aleksa Kolakovic, stagiaire au centre de formation de St Raphaël VHB.  




Un sans-faute attendu

Même si pour cette génération 96-97, le groupe est amputé de quelques bons joueurs comme le gardien Julien Meyer (qui se remet d'une fracture de fatigue au pied droit), l'ailier droit Benoit Kounkoud et le pivot Ludovic Fabrégas (retenus avec France A) et l'arrière gauche Dylan Garain (convalescent après une grave blessure au genou), personne n'envisage que les juniors français ne passent pas ce tour préliminaire. Les deux 1ers de chaque poule sont qualifiés pour la suite.   

Si cette 1ère semaine est d'un abord relativement facile pour l'équipe de France avec des adversaires largement à sa portée, la tâche va se compliquer dès le tour principal en croisant avec le Groupe B que certains ont qualifié de groupe de la mort avec notamment la Slovénie que les Tricolores avaient éliminé en finale du Mondial jeunes l'été dernier après avoir concédé le nul en phase préliminaire, l'Islande, 3ème de cette même compétition, l'Espagne sortie par la France en demi-finale (mais qui avait perdu juste avant, Dani Dujshebaev son meilleur élément) et la Russie qui avait disparu dès les 8èmes de finale.

Après donc avoir disposé ce jeudi de la Serbie, les partenaires de Lucas Ferrandier enchaîneront sur la Pologne (ce vendredi) et la Suisse (dimanche). Un sans faute serait profitable pour aborder la suite dans des conditions optimales puisque le résultat acquis face au 2ème qualifié de la poule est conservé.

Ce jeudi également, dans le groupe A:

Suisse - Pologne       18-21

dans le groupe B:

Espagne - Slovénie   21-20

Islande - Russie       32-31

Euro M20: la France ne laisse aucune chance à la Serbie  

Euro

jeudi 28 juillet 2016 - © Yves Michel

 4 min 50 de lecture

Très bonne entrée de l'équipe de France des moins de 20 ans dans l'Euro danois. Les Tricolores ont véritablement asphyxié la Serbie en s'imposant très nettement 33 à 22. Mais ce n'est pas sur cette 1ère semaine que tout le monde attend les champions d'Europe et du Monde jeunes en titre... ils font partie des favoris pour le carré final.

Par Yves MICHEL

Disons-le tout net, c'est une promenade de santé que s'est offerte l'équipe de France pour son entrée dans le championnat d'Europe des moins de 20 ans. Face à une équipe de Serbie qu'ils avaient déjà battue voilà un an au Mondial jeunes, les Tricolores ont abordé la rencontre avec beaucoup de sérieux, un maximum de concentration et beaucoup d'allant à l'image d'une base arrière très séduisante (Minne - Mem - Richardson) qui pourrait ressembler dans quelques années à celle alignée en France A. Bon, ils n'en sont pas encore à ce stade les Bleuets mais tout de même ! D'autant que dans cette équipe amputée de quelques absences (voir plus bas), il y a d'autres individualités tout aussi talentueuses comme l'ailier Etienne Mocquais (photo de tête). Très opportuniste, celui qui s'ennuyait au centre de formation de Créteil et qui a signé pour un an à Pontault Combault (Proligue) a donné le tempo de la 1ère période (7 de ses 10 buts dont un pénalty par mi-temps) et a surtout permis à ses partenaires de prendre le large au tableau d'affichage (8-1 à la 13ème). Il faudra attendre pratiquement le quart d'heure pour voir les représentants des Balkans inscrire leur 2ème but. C'était bien trop tard, leurs timides incursions essentiellement sur attaque placée ne gênaient en rien la défense étagée mise en place par les joueurs de Yohann Delattre et où un certain Dragan Pechmalbec (de mère serbe et de papa breton, arrivé au hand sur le tard après avoir joué au foot jusqu'à 15 ans et recruté par le HBC Nantes pour la prochaine saison), s'est particulièrement illustré. 



Avec huit buts d'avance à la pause (17-9), les Français pouvaient voir venir et les remplaçants s'imaginer au relais des "cadres" qui jusque-là avaient correctement fait le boulot. Pour autant, Dika Mem (photo ci dessus) qui avait largement pris part au raz-de-marée des siens allait continuer à s'illustrer en ce début de second acte en mettant deux buts d'affilée. Dix longueurs d'écart à la 34ème (20-10), le coach serbe en était réduit à poser son 3ème temps mort, c'est dire toute la détresse qu'il pouvait éprouver à ce moment de la rencontre. Peu à peu, le six de base français va changer de visage. Avec les entrées de Lagarde, N'Goma, Ferrandier, Maguy, Pelayo et sur le tard, Nyembo. Tous avaient à cœur de tenir un rôle, de participer à la mise en place et surtout d'être respectueux de ce qui avait été fait. Certains comme le Tremblaysien Vincent Maguy ou le Dunkerquois N'Goma vont y parvenir, d'autres vont éprouver plus de difficultés. Alors que la cause était entendue, les dix dernières minutes seront un peu plus brouillonnes avec un peu trop de précipitation en attaque. Si bien qu'un 1-6 viendra sanctionner la progression tricolore. Même avec un succès aussi large (33-22), l'exigence est l'apanage de cette génération qui depuis plus de deux ans a tout gagné.

Outre le résultat, parmi les satisfactions de la journée, Yohann Delattre a pu faire tourner tout son effectif, seul le 2ème gardien Florent Bonneau n'étant pas utilisé et cela se comprend tant Mehdi Harbaoui a fait preuve d'autorité sur ses cages et a été excellent dans la relance. 

A Vamdrup, Arena Syd (Dan)
Jeudi 28 juillet 2016 à 13h45
France – Serbie :       33 – 22 (17-9)

Arbitres : Mads Dahl Hermann & Jesper Madsen (Dan)

France
Gardiens : Bonneau - Harbaoui
Joueurs de champ : Billant (3), Ferrandier L., Kamtchop-Baril (1), Lagarde, Lenne (2), Maguy (3), Mem (4), Minne (2), Mocquais (10), N'Goma (2), Nyembo, Pechmalbec (2), Pelayo (1), Richardson (3)

MVP:  Etienne Mocquais

Serbie
Gardiens : Milosavljev - Stanojlovic
Joueurs de champ: Arsenic (4), Barudzic, Dakic, Gacevic (2), Kljajic (1), Kolakovic (4), Leovac (1), Markovic (4), Mitic (1), Petrovic, Radovanovic (1), Rakocija (3), Ratkovic, Vorkapic (1)

à noter dans cette équipe serbe la présence de l'arrière Aleksa Kolakovic, stagiaire au centre de formation de St Raphaël VHB.  




Un sans-faute attendu

Même si pour cette génération 96-97, le groupe est amputé de quelques bons joueurs comme le gardien Julien Meyer (qui se remet d'une fracture de fatigue au pied droit), l'ailier droit Benoit Kounkoud et le pivot Ludovic Fabrégas (retenus avec France A) et l'arrière gauche Dylan Garain (convalescent après une grave blessure au genou), personne n'envisage que les juniors français ne passent pas ce tour préliminaire. Les deux 1ers de chaque poule sont qualifiés pour la suite.   

Si cette 1ère semaine est d'un abord relativement facile pour l'équipe de France avec des adversaires largement à sa portée, la tâche va se compliquer dès le tour principal en croisant avec le Groupe B que certains ont qualifié de groupe de la mort avec notamment la Slovénie que les Tricolores avaient éliminé en finale du Mondial jeunes l'été dernier après avoir concédé le nul en phase préliminaire, l'Islande, 3ème de cette même compétition, l'Espagne sortie par la France en demi-finale (mais qui avait perdu juste avant, Dani Dujshebaev son meilleur élément) et la Russie qui avait disparu dès les 8èmes de finale.

Après donc avoir disposé ce jeudi de la Serbie, les partenaires de Lucas Ferrandier enchaîneront sur la Pologne (ce vendredi) et la Suisse (dimanche). Un sans faute serait profitable pour aborder la suite dans des conditions optimales puisque le résultat acquis face au 2ème qualifié de la poule est conservé.

Ce jeudi également, dans le groupe A:

Suisse - Pologne       18-21

dans le groupe B:

Espagne - Slovénie   21-20

Islande - Russie       32-31

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