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Euro jeunes F : pour elles, tout commence en Slovaquie

Euro

mercredi 9 août 2017 - © Laurent Hoppe

 3 min 0 de lecture

A peine le temps de se remettre des émotions dorées de l'Euro juniors, que voici le championnat continental des jeunes. Comme tous les étés des années impaires, c'est ici que les moins des 17 ans françaises lancent réellement leur carrière internationale. Le match d'ouverture, ce jeudi après-midi contre la Roumanie, donnera une première indication sur la faisabilité de l'objectif minimal assigné par Laurent Puigségur, le coach : se qualifier pour le tour principal.

Ce championnat d'Europe initiatique ne sera pas tout à fait comme les précédents. Il inaugure une ère nouvelle. A partir de ce jeudi après-midi, et pour dix jours, place aux « Millenials ». A une génération dont l'année de naissance commence par un 2 (2000 ou 2001). Dans l'équipe de France des moins de 17 ans, deux joueuses sont effectivement nées au troisième millénaire. Dont Ilona Di Rocco (notre photo de tête), 112 buts en une saison complète de Nationale 1 avec l'équipe B de Metz.

Un atout parmi d'autres, à l'heure de se situer sur un échiquier de seize cases, tenant pour l'instant du maelström. Voire, si le virus de la gagne est contagieux, d'imiter les juniors, championnes d'Europe dimanche dernier en Slovénie. « C'était une belle victoire, méritée. Les filles et le staff ont fait un superbe boulot », salue Laurent Puigségur.

« Un groupe homogène, en construction »

Celui du technicien héraultais, qui vit son deuxième été de sélectionneur, est simple dans l'énoncé. « Nous souhaitons bien évidemment être dans les deux premiers sur le premier tour, pour pouvoir défendre nos chances au tour principal, et se hisser dans le dernier carré. » La France, à ce niveau, n'a plus atteint les demi-finales continentales depuis 2009. Son unique titre dans la catégorie avait été conquis deux ans auparavant, par le collectif dont a émergé, entre autres, Gnonsiane Niombla.

Reste à savoir si les bizuthes peuvent faire mieux que la cinquième place (sur huit) accrochée fin juillet, au Festival olympique de la jeunesse européenne, à Györ. « C'est un groupe en construction, esquisse Puigségur. Il avance bien dans la continuité du jeu et les stratégies défensives. De plus, c'est un groupe relativement homogène, avec la possibilité de gerer pas mal de stratégies. Il y a des filles grandes, petites, techniques, puissantes, explosives... Maintenant, il leur manque encore beaucoup de discipline et de rigueur pour ce niveau de compétition. » Cet Euro vient à point pour leur en apporter.

L'équipe de France

Gardiennes : 1. Agathe Quiniou (Brest), 12. Floriane André (Saint-Chamond), 16. Laura Portes (Metz).

Joueuses de champ : 2. Mélina Peillon (ALD, Fleury-les-Aubrais), 3. Julie Leblevec (ALD, Pays d'Aix), 4. Manon Lachaize (DC, Bouillargues), 5. Élise Caramello (ALD, Toulon), 7. Marie Louis (ALG, Antony), 8. Ilona Di Rocco (DC, Metz), 9. Laura Lasm (ARG, Aulnay), 11. Ninon Pora (DC, Yutz), 13. Soralie Moore (ARG, Issy/Paris), 15. Eva Jarrige (ARD, Brest), 18. Pauletta Foppa (PVT, Fleury-les-Aubrais), 20. Emma Jacques (ARD, Metz), 21. Maëlys Kouaya (PVT, Saint-Maur), Suzanne Wajoka (ALG, Fleury-les-Aubrais).  Sélectionneur : Laurent Puigségur.

Le premier tour des Bleuettes (groupe C, à Michalovce)

Jeudi 10 août : FRANCE – Roumanie.

Vendredi 11 août : République tchèque – FRANCE.

Dimanche 13 août : FRANCE – Suède.

Tous les matches à 13h30.

Les autres groupes

Groupe A : Russie, Pays-Bas, Allemagne, Autriche.

Groupe B : Danemark, Hongrie, Croatie, Monténégro.

Groupe D : Norvège, Espagne, Serbie, Slovaquie.

Euro jeunes F : pour elles, tout commence en Slovaquie 

Euro

mercredi 9 août 2017 - © Laurent Hoppe

 3 min 0 de lecture

A peine le temps de se remettre des émotions dorées de l'Euro juniors, que voici le championnat continental des jeunes. Comme tous les étés des années impaires, c'est ici que les moins des 17 ans françaises lancent réellement leur carrière internationale. Le match d'ouverture, ce jeudi après-midi contre la Roumanie, donnera une première indication sur la faisabilité de l'objectif minimal assigné par Laurent Puigségur, le coach : se qualifier pour le tour principal.

Ce championnat d'Europe initiatique ne sera pas tout à fait comme les précédents. Il inaugure une ère nouvelle. A partir de ce jeudi après-midi, et pour dix jours, place aux « Millenials ». A une génération dont l'année de naissance commence par un 2 (2000 ou 2001). Dans l'équipe de France des moins de 17 ans, deux joueuses sont effectivement nées au troisième millénaire. Dont Ilona Di Rocco (notre photo de tête), 112 buts en une saison complète de Nationale 1 avec l'équipe B de Metz.

Un atout parmi d'autres, à l'heure de se situer sur un échiquier de seize cases, tenant pour l'instant du maelström. Voire, si le virus de la gagne est contagieux, d'imiter les juniors, championnes d'Europe dimanche dernier en Slovénie. « C'était une belle victoire, méritée. Les filles et le staff ont fait un superbe boulot », salue Laurent Puigségur.

« Un groupe homogène, en construction »

Celui du technicien héraultais, qui vit son deuxième été de sélectionneur, est simple dans l'énoncé. « Nous souhaitons bien évidemment être dans les deux premiers sur le premier tour, pour pouvoir défendre nos chances au tour principal, et se hisser dans le dernier carré. » La France, à ce niveau, n'a plus atteint les demi-finales continentales depuis 2009. Son unique titre dans la catégorie avait été conquis deux ans auparavant, par le collectif dont a émergé, entre autres, Gnonsiane Niombla.

Reste à savoir si les bizuthes peuvent faire mieux que la cinquième place (sur huit) accrochée fin juillet, au Festival olympique de la jeunesse européenne, à Györ. « C'est un groupe en construction, esquisse Puigségur. Il avance bien dans la continuité du jeu et les stratégies défensives. De plus, c'est un groupe relativement homogène, avec la possibilité de gerer pas mal de stratégies. Il y a des filles grandes, petites, techniques, puissantes, explosives... Maintenant, il leur manque encore beaucoup de discipline et de rigueur pour ce niveau de compétition. » Cet Euro vient à point pour leur en apporter.

L'équipe de France

Gardiennes : 1. Agathe Quiniou (Brest), 12. Floriane André (Saint-Chamond), 16. Laura Portes (Metz).

Joueuses de champ : 2. Mélina Peillon (ALD, Fleury-les-Aubrais), 3. Julie Leblevec (ALD, Pays d'Aix), 4. Manon Lachaize (DC, Bouillargues), 5. Élise Caramello (ALD, Toulon), 7. Marie Louis (ALG, Antony), 8. Ilona Di Rocco (DC, Metz), 9. Laura Lasm (ARG, Aulnay), 11. Ninon Pora (DC, Yutz), 13. Soralie Moore (ARG, Issy/Paris), 15. Eva Jarrige (ARD, Brest), 18. Pauletta Foppa (PVT, Fleury-les-Aubrais), 20. Emma Jacques (ARD, Metz), 21. Maëlys Kouaya (PVT, Saint-Maur), Suzanne Wajoka (ALG, Fleury-les-Aubrais).  Sélectionneur : Laurent Puigségur.

Le premier tour des Bleuettes (groupe C, à Michalovce)

Jeudi 10 août : FRANCE – Roumanie.

Vendredi 11 août : République tchèque – FRANCE.

Dimanche 13 août : FRANCE – Suède.

Tous les matches à 13h30.

Les autres groupes

Groupe A : Russie, Pays-Bas, Allemagne, Autriche.

Groupe B : Danemark, Hongrie, Croatie, Monténégro.

Groupe D : Norvège, Espagne, Serbie, Slovaquie.

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