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Denis Lathoud : Avant tout un projet et du jeu !

France

vendredi 29 décembre 2017 - © François Dasriaux

 3 min 37 de lecture

Installé depuis 2 saisons à l’Espérance de Tunis, Denis Lathoud en a fini avec son expérience tunisienne et se livre sur ce qui lui fait envie et ce qui pourrait le motiver dans une nouvelle aventure.

En deux saisons, on peut dire que l’Espérance de Tunis a été en pleine lumière. 3 titres et 6 finales assorties à deux participations au Super Globe. Le calendrier du club de Tunis a été bien rempli sous l’ère Lathoud. Champion de Tunisie par deux fois, vainqueur de la Ligue des champions africaine et de la super coupe d’Afrique dès la première année, il faut dire que d’entrée le groupe de Denis Lathoud avait mis la barre haute. Du talent avec les Alouini, Maggaeiz, Ben Ali, Boughami, Chouirref, il y en avait et de l’expérience aussi. De quoi truster la première place en Tunisie en en Afrique. Mais la deuxième saison allait compliquer les choses… Explication du « Grand » ! « Tous les leaders sont partis, dont Marouene (Maggaeiz) en toute fin de préparation. Le groupe s’est retrouvé sans gardien d’impact et amputé de tous ses leaders. Bon, c’était un choix de la direction du club qui voulait réduire la voilure financière de 30% (Voir l'interview de Youssef Ben Ali) et repartir sur un projet avec des jeunes. Pourquoi pas ? Et surtout cela avait du sens en se projetant sur plusieurs saisons ! » Malheureusement, la baisse logique de résultats ne va pas être acceptée de tous. Même si l’Espérance va encore être championne de Tunisie, qu’elle va disputer la finale de la Ligue des Champions face au géant égyptien du Zamalek, la direction omnisport du club de Tunis allait voir les choses autrement… Tout allait commencer par un grand ménage au niveau de la direction de la section handball, pour bien évidemment finir par le licenciement de Denis Lathoud et de son staff.

Retour à la case France avec quand même le sentiment d’avoir réussi son aventure tunisienne ! « Même si cela s’est terminé brutalement, je retire le fait que j’ai réussi à rester en place deux saisons avec à chaque fois des trophées à la clef, ce qui n’était pas arrivé depuis des années dans ce club. J’ai le sentiment d’un beau gâchis, car le président de section handball avait vraiment fait un beau boulot et on avait de quoi voir venir avec une génération très intéressante sur le moyen terme. Maintenant ils sont entrain de recruter des joueurs d’expérience… Bizarre, après avoir fait partir tous les cadres il y a à peine 18 mois ! » Reste que la passion du jeu est toujours la plus forte et que Denis Lathoud regarde et écoute ce qui pourrait lui donner envie de reposer son séant sur un banc de touche et de retourner dans un gymnase tôt le matin. « Bien sur le regarde ce qui se passe chez les pros. Mais il n’y a pas que la D1 ou la D2, le reste peut-être tout aussi intéressant ! Partir sur un projet en N1 ou N2 est tout aussi valorisant que de prendre un groupe déjà constitué pour de suite avoir des résultats. Je l’ai fait avec le SMV en passant de la N2 à la 5° place de D2. C’est une aventure hyper excitante que ce genre de projet » Et quand on parle Handball, Denis Lathoud parle de tout le handball ! « Je suis aussi de près ce qui se fait chez les féminines ! Je trouve que, de plus en plus, le jeu qui y est pratiqué est flamboyant ! Il y a la Norvège bien sûr qui est un ravissement à voir jouer, mais la France, la Suède, les Pays Bas et pas mal d’autres qui proposent un jeu parfois très innovant et surtout qui donne envie. On est moins dans le défi, plus dans la construction et le projet de jeu et ça pour un coach, ce ne peut être qu’intéressant » Bref, même avec une fin d’aventure tunisienne compliquée et décevante, la passion du jeu du « Grand » reste encore et toujours la plus forte. De là à le voir replonger rapidement…

Denis Lathoud : Avant tout un projet et du jeu ! 

France

vendredi 29 décembre 2017 - © François Dasriaux

 3 min 37 de lecture

Installé depuis 2 saisons à l’Espérance de Tunis, Denis Lathoud en a fini avec son expérience tunisienne et se livre sur ce qui lui fait envie et ce qui pourrait le motiver dans une nouvelle aventure.

En deux saisons, on peut dire que l’Espérance de Tunis a été en pleine lumière. 3 titres et 6 finales assorties à deux participations au Super Globe. Le calendrier du club de Tunis a été bien rempli sous l’ère Lathoud. Champion de Tunisie par deux fois, vainqueur de la Ligue des champions africaine et de la super coupe d’Afrique dès la première année, il faut dire que d’entrée le groupe de Denis Lathoud avait mis la barre haute. Du talent avec les Alouini, Maggaeiz, Ben Ali, Boughami, Chouirref, il y en avait et de l’expérience aussi. De quoi truster la première place en Tunisie en en Afrique. Mais la deuxième saison allait compliquer les choses… Explication du « Grand » ! « Tous les leaders sont partis, dont Marouene (Maggaeiz) en toute fin de préparation. Le groupe s’est retrouvé sans gardien d’impact et amputé de tous ses leaders. Bon, c’était un choix de la direction du club qui voulait réduire la voilure financière de 30% (Voir l'interview de Youssef Ben Ali) et repartir sur un projet avec des jeunes. Pourquoi pas ? Et surtout cela avait du sens en se projetant sur plusieurs saisons ! » Malheureusement, la baisse logique de résultats ne va pas être acceptée de tous. Même si l’Espérance va encore être championne de Tunisie, qu’elle va disputer la finale de la Ligue des Champions face au géant égyptien du Zamalek, la direction omnisport du club de Tunis allait voir les choses autrement… Tout allait commencer par un grand ménage au niveau de la direction de la section handball, pour bien évidemment finir par le licenciement de Denis Lathoud et de son staff.

Retour à la case France avec quand même le sentiment d’avoir réussi son aventure tunisienne ! « Même si cela s’est terminé brutalement, je retire le fait que j’ai réussi à rester en place deux saisons avec à chaque fois des trophées à la clef, ce qui n’était pas arrivé depuis des années dans ce club. J’ai le sentiment d’un beau gâchis, car le président de section handball avait vraiment fait un beau boulot et on avait de quoi voir venir avec une génération très intéressante sur le moyen terme. Maintenant ils sont entrain de recruter des joueurs d’expérience… Bizarre, après avoir fait partir tous les cadres il y a à peine 18 mois ! » Reste que la passion du jeu est toujours la plus forte et que Denis Lathoud regarde et écoute ce qui pourrait lui donner envie de reposer son séant sur un banc de touche et de retourner dans un gymnase tôt le matin. « Bien sur le regarde ce qui se passe chez les pros. Mais il n’y a pas que la D1 ou la D2, le reste peut-être tout aussi intéressant ! Partir sur un projet en N1 ou N2 est tout aussi valorisant que de prendre un groupe déjà constitué pour de suite avoir des résultats. Je l’ai fait avec le SMV en passant de la N2 à la 5° place de D2. C’est une aventure hyper excitante que ce genre de projet » Et quand on parle Handball, Denis Lathoud parle de tout le handball ! « Je suis aussi de près ce qui se fait chez les féminines ! Je trouve que, de plus en plus, le jeu qui y est pratiqué est flamboyant ! Il y a la Norvège bien sûr qui est un ravissement à voir jouer, mais la France, la Suède, les Pays Bas et pas mal d’autres qui proposent un jeu parfois très innovant et surtout qui donne envie. On est moins dans le défi, plus dans la construction et le projet de jeu et ça pour un coach, ce ne peut être qu’intéressant » Bref, même avec une fin d’aventure tunisienne compliquée et décevante, la passion du jeu du « Grand » reste encore et toujours la plus forte. De là à le voir replonger rapidement…

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