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EURO M: L'indispensable réaction suédoise dans le groupe A

Euro

lundi 15 janvier 2018 - © Yves Michel

 3 min 33 de lecture

Malmenée deux jours plus tôt par l'Islande, la Suède s'est ressaisie face à la Serbie (25-30) dans le sillage de son gardien de buts, Mikael Appelgren (19 arrêts). Dans ce même groupe A, alors qu'un début de polémique est apparue suite à la blessure de Duvnjak, la Croatie a confirmé contre l'Islande (29-22) un 2ème succès dans cet Euro. 

Après la défaite face à l'Islande qui l'a mise en fâcheuse posture et surtout avant d'affronter l'ogre croate, la Suède se devait de réagir pour conserver toutes ses chances d'entrevoir le tour suivant. Elle a surmonté tous les soucis rencontrés deux jours auparavant et s'est imposée avec la manière face à une équipe de Serbie bien terne et dépourvue d'arguments convaincants. Un homme est à l'origine et à la conclusion du calvaire serbe. Mikael Appelgren (photo de tête). Le portier nordique a été ce rempart infranchissable (19 arrêts) qui a véritablement dégoûté ceux qui essayaient de le tromper. La défense a également joué un très grand rôle dès le début de rencontre, si bien qu'après 8 minutes, les Scandinaves avaient irrémédiablement fait le trou (3-8). L'attaque aussi a très bien fonctionné. Jeu vers l'avant, en contre, rapide, exploitant tous les espaces laissés béants par son vis-à-vis, bref, Nemanja Ilic et les siens ont été submergés et n'ont jamais touché terre. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de l'ailier toulousain que la Serbie a bien cru pouvoir refaire son écart (21-23 à la 49ème). Mais derrière, Appelgren, le héros d'un soir, a réalisé l'indispensable parade. Dans le money-time, alors que la Suède était en double infériorité numérique, il a supporté presque à lui tout seul, le poids de la charge. Les Serbes n'en ont pas profité, ont gâché pas mal d'occasions et ont abdiqué sur la fin (25-30). Ils sortent de cet Euro sans gloire, leur traversée du désert continue. Quant aux Suédois, c'est la veillée d'armes avant le rendez-vous tant attendu face aux Croates. Un succès leur garantirait avec deux points, une entame de tour principal moins pénalisante. Mais bon... à l'impossible nul n'est tenu.



La polémique Duvnjak et une démonstration croate face à l'Islande

Au soir de la victoire fleuve face à la Serbie (+10) entachée par la sortie sur blessure de Domagoj Duvnjak, la polémique, 2ème sport national en Croatie après le handball ne s'est pas faite attendre. Les critiques les plus cinglantes sont venues d'Alfred Gislason, entraîneur du meneur de jeu de l'équipe à damiers au THW Kiel. Le joueur a été opéré du genou en avril, est revenu à la compétition en novembre et a cédé aux sirènes patriotiques afin de disputer l'Euro dans son pays. Vendredi, en retrouvant ses appuis après un tir, il a ressenti une vive douleur dans le mollet. Impossible pour lui d'avancer. Plus tard une déchirure musculaire a été diagnostiquée. Alfred Gislason avait déjà mis en doute le bien fondé de la sélection de son joueur et après cette nouvelle blessure, a écarté toute notion de malchance. Sa colère ne va pas s'atténuer puisque Duvnjak a déclaré qu'il mettait tout en œuvre pour se soigner avec les physios et qu'il espérait pouvoir réintégrer la sélection la dernière semaine.   

En attendant, ses partenaires n'ont pas lésiné sur les moyens pour déborder une équipe d'Islande qui avait pourtant fait excellente impression face à la Suède avec de nouveaux talents dans ses rangs. Après une 1ère période très équilibrée (14-13 pour les Croates), marquée par la faillite du gardien Alilovic (1/7) que la réussite d'un Stevanovic compensera par la suite , les deux formations se sont rendues coup pour coup avec un duel de buteurs et de stratèges entre Aron Palmarsson et Luka Cindric. La Croatie a pourtant fait le break en début de seconde période (19-14 à la 36ème) et n'a jamais relâché son étreinte. Lino Cervar a alterné les combinaisons et très souvent utilisé le jeu à 7 contre 6.  Les Islandais ont tout simplement manqué de jus et ont balbutié dans la finition quand l'adversaire a décidé de mettre un petit coup d'accélérateur. La défaite (29-22) est certainement lourde à encaisser mais le petit pays aux 5000 licenciés handball pour 335 000 habitants n'a pas fini d'étonner. Quant à la Croatie, avec le soutien sans réserve des 12 000 supporters de Split et de toute une population, elle vogue sur un fleuve tranquille mais remuée parfois par des sautes d'humeur.  

EURO M: L'indispensable réaction suédoise dans le groupe A 

Euro

lundi 15 janvier 2018 - © Yves Michel

 3 min 33 de lecture

Malmenée deux jours plus tôt par l'Islande, la Suède s'est ressaisie face à la Serbie (25-30) dans le sillage de son gardien de buts, Mikael Appelgren (19 arrêts). Dans ce même groupe A, alors qu'un début de polémique est apparue suite à la blessure de Duvnjak, la Croatie a confirmé contre l'Islande (29-22) un 2ème succès dans cet Euro. 

Après la défaite face à l'Islande qui l'a mise en fâcheuse posture et surtout avant d'affronter l'ogre croate, la Suède se devait de réagir pour conserver toutes ses chances d'entrevoir le tour suivant. Elle a surmonté tous les soucis rencontrés deux jours auparavant et s'est imposée avec la manière face à une équipe de Serbie bien terne et dépourvue d'arguments convaincants. Un homme est à l'origine et à la conclusion du calvaire serbe. Mikael Appelgren (photo de tête). Le portier nordique a été ce rempart infranchissable (19 arrêts) qui a véritablement dégoûté ceux qui essayaient de le tromper. La défense a également joué un très grand rôle dès le début de rencontre, si bien qu'après 8 minutes, les Scandinaves avaient irrémédiablement fait le trou (3-8). L'attaque aussi a très bien fonctionné. Jeu vers l'avant, en contre, rapide, exploitant tous les espaces laissés béants par son vis-à-vis, bref, Nemanja Ilic et les siens ont été submergés et n'ont jamais touché terre. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de l'ailier toulousain que la Serbie a bien cru pouvoir refaire son écart (21-23 à la 49ème). Mais derrière, Appelgren, le héros d'un soir, a réalisé l'indispensable parade. Dans le money-time, alors que la Suède était en double infériorité numérique, il a supporté presque à lui tout seul, le poids de la charge. Les Serbes n'en ont pas profité, ont gâché pas mal d'occasions et ont abdiqué sur la fin (25-30). Ils sortent de cet Euro sans gloire, leur traversée du désert continue. Quant aux Suédois, c'est la veillée d'armes avant le rendez-vous tant attendu face aux Croates. Un succès leur garantirait avec deux points, une entame de tour principal moins pénalisante. Mais bon... à l'impossible nul n'est tenu.



La polémique Duvnjak et une démonstration croate face à l'Islande

Au soir de la victoire fleuve face à la Serbie (+10) entachée par la sortie sur blessure de Domagoj Duvnjak, la polémique, 2ème sport national en Croatie après le handball ne s'est pas faite attendre. Les critiques les plus cinglantes sont venues d'Alfred Gislason, entraîneur du meneur de jeu de l'équipe à damiers au THW Kiel. Le joueur a été opéré du genou en avril, est revenu à la compétition en novembre et a cédé aux sirènes patriotiques afin de disputer l'Euro dans son pays. Vendredi, en retrouvant ses appuis après un tir, il a ressenti une vive douleur dans le mollet. Impossible pour lui d'avancer. Plus tard une déchirure musculaire a été diagnostiquée. Alfred Gislason avait déjà mis en doute le bien fondé de la sélection de son joueur et après cette nouvelle blessure, a écarté toute notion de malchance. Sa colère ne va pas s'atténuer puisque Duvnjak a déclaré qu'il mettait tout en œuvre pour se soigner avec les physios et qu'il espérait pouvoir réintégrer la sélection la dernière semaine.   

En attendant, ses partenaires n'ont pas lésiné sur les moyens pour déborder une équipe d'Islande qui avait pourtant fait excellente impression face à la Suède avec de nouveaux talents dans ses rangs. Après une 1ère période très équilibrée (14-13 pour les Croates), marquée par la faillite du gardien Alilovic (1/7) que la réussite d'un Stevanovic compensera par la suite , les deux formations se sont rendues coup pour coup avec un duel de buteurs et de stratèges entre Aron Palmarsson et Luka Cindric. La Croatie a pourtant fait le break en début de seconde période (19-14 à la 36ème) et n'a jamais relâché son étreinte. Lino Cervar a alterné les combinaisons et très souvent utilisé le jeu à 7 contre 6.  Les Islandais ont tout simplement manqué de jus et ont balbutié dans la finition quand l'adversaire a décidé de mettre un petit coup d'accélérateur. La défaite (29-22) est certainement lourde à encaisser mais le petit pays aux 5000 licenciés handball pour 335 000 habitants n'a pas fini d'étonner. Quant à la Croatie, avec le soutien sans réserve des 12 000 supporters de Split et de toute une population, elle vogue sur un fleuve tranquille mais remuée parfois par des sautes d'humeur.  

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