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EURO M: L'équipe de France alerte Lagarde !

Euro

vendredi 19 janvier 2018 - © Yves Michel

 7 min 54 de lecture

Romain Lagarde intègre les seize qui se retrouveront sur la feuille ce samedi en fin d'après-midi face à la Suède à l'occasion du 1er match du tour principal de l'Euro croate. Le Nantais remplace Timothey N'Guessan qui a du quitter le groupe sur blessure. La rentrée de Luka Karabatic est pour l'instant différée.

par Yves MICHEL, envoyé spécial à Zagreb


Luka Karabatic va mieux, beaucoup mieux et son entorse à la cheville droite n’est apparemment plus  qu’un mauvais souvenir. Il aurait naturellement réintégré les seize et même pu entrer face à la Suède, si en même temps, il n’y avait pas eu la blessure et le forfait de Timothey N’Guessan. Ce vendredi matin à l’heure du petit-déjeuner, l’arrière gauche victime, lui aussi d’une entorse... mais au genou gauche, a quitté ses partenaires, direction: Barcelone où il sera médicalement pris en charge. Pour ne courir aucun risque sur un poste déjà en mal de réserves, Didier Dinart a décidé de faire confiance à Romain Lagarde. Le Nantais n'a rien raté de la préparation et a fait le voyage en Croatie comme 17ème homme. « Il n’aurait pas été cohérent d’aller chercher quelqu’un d’autre, non concerné par la compétition, martèle l’entraîneur national. Appeler Romain reste dans la logique des choses. En principe, il n’y a pas d’autre changement prévu pour l’instant. » La nuance prend tout son sens. La délégation française a jusqu’à ce samedi 9h pour éventuellement qualifier Luka Karabatic (aux dépens de Benjamin Afgour). Mais elle est confrontée à un vrai casse-tête. Entre la tentation de relancer le Parisien pour densifier face aux Suédois l’axe central et le risque de jouer avec le feu. Le nouveau règlement de l’Euro donne à chaque équipe, la possibilité de changer deux joueurs par phase de compétition (tour préliminaire, principal et finalités). Avec trois matches à disputer jusqu’à mercredi dont la Croatie en clôture, la France ne peut se permettre de griller deux cartouches à la fois. « On va attendre le dernier moment pour prendre ce type de décision, assure Didier Dinart. Imaginez qu’un gardien se blesse entre temps, on fait quoi ? Donc on avisera en conséquence. » Seule embellie sous le ciel pluvieux de Zagreb, Nedim Rémili n’a plus de douleurs dans le dos et il s’entraine normalement.

De son côté, Romain Lagarde a donc changé de statut. De l’anonymat des tribunes qu’il a occupées à Porec durant la 1ère semaine, il va connaître un meilleur sort que son partenaire Yanis Lenne, retenu l’an passé au Mondial comme 17ème homme et qui l’était resté. « Si Romain est appelé à entrer, assure Thierry Anti son entraîneur en club, il va se donner complètement et engager tous ses atouts. S’il est bien encadré par le staff et sur le terrain par un ou deux joueurs majeurs, sans oublier ses copains de Nantes, il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Ce n'est pas quelqu'un qui va douter et craquer. Je crois même qu'il va aller très fort. Il fera ce qu'on va lui demander et il le fera bien. » Issu d’une famille de handballeurs, le Morbihanais qui a fait son apprentissage au handball entre Guidel et Lanester a franchi tous les échelons et depuis son arrivée à Nantes en 2014, tout s’est rapidement enchaîné. Un titre de champion du Monde jeunes en 2015 avec la génération 96-97 (Mem, Lenne, Minne, Kounkoud,…), un 1er contrat pro pour trois saisons au "H" l’année suivante, quelques matches en Ligue des Champions et donc l’incorporation en France A. « Ce qui m'a toujours plu chez lui, insiste Thierry Anti, c'est que question maturité, il est en avance sur son âge. Ce n'est pas simplement dans son physique ou dans son jeu qu’il excelle mais c'est aussi dans sa tête. » La marche est encore très haute et en équipe de France, personne ne lui demandera de forcer sa nature. Les jeunes ne sont pas accueillis comme des rivaux mais comme une nécessité pour assurer la relève. « Il est avec nous depuis le début, il a assimilé tous les codes et l’adaptation dans ces conditions est plus facile, note Michaël Guigou. Peu importe s’il joue ou pas, on essaie constamment d’être à ses côtés. Hier (jeudi) par exemple, il y a un tir qu’il a refusé alors qu’il était en opposition, on est allé lui parler en l’incitant à se lâcher. Il vaut mieux quelqu’un qui se donne complètement et qui ne réfléchisse pas trop, que quelqu’un qui soit constamment dans l’interrogation. A lui d’apporter ce qu’il pourra. » La Suède et ses jeunes feu-follets comme entrée en matière ? Romain Lagarde n’a vraiment aucun complexe à nourrir. Simplement il doit s'armer de patience.


            Kentin Mahé en conversation entre autres avec Gottfridsson (de dos) et Jeppson (à droite)

Le "K" Mahé

Quand les Français sont à court d'infos sur la Suède, il est naturel de se tourner vers... Kentin Mahé. Le demi-centre tricolore joue déjà à Flensburg (à la frontière germano-suédoise), côtoie des partenaires de l'équipe nationale (Jeppson, Wanne, Gottfridsson) mais c'est surtout de par ses attaches familiales que le fils de Pascal, l'ancien défenseur des Barjots est lié au royaume scandinave. Il parle la langue mais surtout sa grand-mère Kerstin est originaire de Stockholm. Le K est d'ailleurs le signe distinctif chez les Mahé avec Kentin, Viktor, le frangin, Klara, la sœur, Karine la maman et Pascal ou plutôt "Kalou" le papa. Depuis qu'il est arrivé à Zagreb et a pris ses habitudes dans l'hôtel des joueurs, Kentin croise en permanence ses futurs adversaires. Loin de les ignorer, il n'hésite pas à aller les saluer et engager un brin de conversation. En suédois ? "non en allemand, comme cela, on a plus de choses à se dire !"



Michaël Guigou fait ses comptes

« Celui qui gagne samedi, a de très grandes chances de se qualifier pour les demies. Le but est d’être maître de notre destin jusqu’au bout. » Les propos de Michaël Guigou ne souffrent d’aucune contestation. Celui qui arbore allègrement seize années de présence chez Bleus, a souvent connu des situations similaires et si les rebondissements existent toujours, il vaut mieux se mettre le plus rapidement possible à l’abri. « Si on imagine une défaite contre la Suède et qu’on gagne ce qui nous attend derrière (Serbie puis Croatie), il faudra s’en remettre à un goal-average particulier du match Norvège-Suède. On ne s’est imposé que d’un but face aux Norvégiens. Donc si au final, on se retrouve coude à coude avec eux et qu’on ait perdu de 3 ou 4 contre les Suédois, on peut sauter du dernier carré. Donc on sait et on ne va pas tomber dans ce piège-là. »  Quelles que soient les diverses péripéties qui peuvent se présenter, les joueurs de l’équipe de France ne calculeront pas. L’exigence d’un Euro est d’être concerné du 1er au dernier match.

Quand Lino Cervar se croit au-dessus des lois

Il fait à peu près ce qu’il veut, entre sur le terrain en dehors des temps morts, vitupère contre les arbitres et les délégués sans être sanctionné, si ce n'est d'une amende... payée par l'opulente fédération croate. Lino Cervar est certes chez lui mais il se croit au-dessus des règlements. Le sélectionneur national a pourtant dépassé les limites lorsque depuis le bord de touche, il a retenu par la taille l’arrière droit biélorusse Artur Karvatski une fraction de secondes, sans que personne parmi les officiels et encore moins les arbitres, n’en soit ému. Le Croate n’en est pas à son 1er forfait. Dans le match face à la Suède, il a eu la même attitude à l’égard du meneur de jeu Jim Gottfridsson. Par deux fois en 2ème période, il lui a attrapé le bras en toute impunité. Le scénario des deux rencontres n’a pas été le même. Les Nordiques menaient largement au moment où cela s’est passé tandis que face aux Biélorusses, on était entré dans les dernières secondes et la Croatie pouvait a minima concéder le partage des points. Il ne faudrait pas que le laxisme qui tenterait certains arbitres face au pays hôte ne fausse la compétition. D’un autre côté, les organisateurs pour la billetterie et le diffuseur pour les audiences télé, ne conçoivent pas une seule seconde que la Croatie ne soit pas invitée au carré final.  Pour ne pas avoir à répondre aux questions embarrassantes, Lino Cervar a interdit que les médias autres que croates assistent à ses conférences de presse. Il peut ainsi être encensé et conforté dans ses agissements de soudard. Lors des matches de la Croatie, à quoi servent les délégués de l’EHF ?... A rien, si ce n’est à faire de la figuration.



W9 s'invite à la fête

Si depuis 2015 et le Mondial au Qatar, beIN Sports est le diffuseur officiel des Bleus et assure avec notamment Thomas Villechaize et François Xavier-Houlet une couverture complète de leurs matches, un nouveau venu télévisuel fait son apparition en clair sur l'Euro en Croatie. Le groupe M6 diffuse ce samedi en accès gratuit donc, sur la chaîne W9, la rencontre entre la France et la Suède (18h15). Aux commentaires, le journaliste Denis Balbir et l'ancien Barjot double champion du Monde en 1995 et 2001, Greg Anquetil. Si les Français entrent en demi-finale, M6 prendra le relais.  

EURO M: L'équipe de France alerte Lagarde ! 

Euro

vendredi 19 janvier 2018 - © Yves Michel

 7 min 54 de lecture

Romain Lagarde intègre les seize qui se retrouveront sur la feuille ce samedi en fin d'après-midi face à la Suède à l'occasion du 1er match du tour principal de l'Euro croate. Le Nantais remplace Timothey N'Guessan qui a du quitter le groupe sur blessure. La rentrée de Luka Karabatic est pour l'instant différée.

par Yves MICHEL, envoyé spécial à Zagreb


Luka Karabatic va mieux, beaucoup mieux et son entorse à la cheville droite n’est apparemment plus  qu’un mauvais souvenir. Il aurait naturellement réintégré les seize et même pu entrer face à la Suède, si en même temps, il n’y avait pas eu la blessure et le forfait de Timothey N’Guessan. Ce vendredi matin à l’heure du petit-déjeuner, l’arrière gauche victime, lui aussi d’une entorse... mais au genou gauche, a quitté ses partenaires, direction: Barcelone où il sera médicalement pris en charge. Pour ne courir aucun risque sur un poste déjà en mal de réserves, Didier Dinart a décidé de faire confiance à Romain Lagarde. Le Nantais n'a rien raté de la préparation et a fait le voyage en Croatie comme 17ème homme. « Il n’aurait pas été cohérent d’aller chercher quelqu’un d’autre, non concerné par la compétition, martèle l’entraîneur national. Appeler Romain reste dans la logique des choses. En principe, il n’y a pas d’autre changement prévu pour l’instant. » La nuance prend tout son sens. La délégation française a jusqu’à ce samedi 9h pour éventuellement qualifier Luka Karabatic (aux dépens de Benjamin Afgour). Mais elle est confrontée à un vrai casse-tête. Entre la tentation de relancer le Parisien pour densifier face aux Suédois l’axe central et le risque de jouer avec le feu. Le nouveau règlement de l’Euro donne à chaque équipe, la possibilité de changer deux joueurs par phase de compétition (tour préliminaire, principal et finalités). Avec trois matches à disputer jusqu’à mercredi dont la Croatie en clôture, la France ne peut se permettre de griller deux cartouches à la fois. « On va attendre le dernier moment pour prendre ce type de décision, assure Didier Dinart. Imaginez qu’un gardien se blesse entre temps, on fait quoi ? Donc on avisera en conséquence. » Seule embellie sous le ciel pluvieux de Zagreb, Nedim Rémili n’a plus de douleurs dans le dos et il s’entraine normalement.

De son côté, Romain Lagarde a donc changé de statut. De l’anonymat des tribunes qu’il a occupées à Porec durant la 1ère semaine, il va connaître un meilleur sort que son partenaire Yanis Lenne, retenu l’an passé au Mondial comme 17ème homme et qui l’était resté. « Si Romain est appelé à entrer, assure Thierry Anti son entraîneur en club, il va se donner complètement et engager tous ses atouts. S’il est bien encadré par le staff et sur le terrain par un ou deux joueurs majeurs, sans oublier ses copains de Nantes, il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Ce n'est pas quelqu'un qui va douter et craquer. Je crois même qu'il va aller très fort. Il fera ce qu'on va lui demander et il le fera bien. » Issu d’une famille de handballeurs, le Morbihanais qui a fait son apprentissage au handball entre Guidel et Lanester a franchi tous les échelons et depuis son arrivée à Nantes en 2014, tout s’est rapidement enchaîné. Un titre de champion du Monde jeunes en 2015 avec la génération 96-97 (Mem, Lenne, Minne, Kounkoud,…), un 1er contrat pro pour trois saisons au "H" l’année suivante, quelques matches en Ligue des Champions et donc l’incorporation en France A. « Ce qui m'a toujours plu chez lui, insiste Thierry Anti, c'est que question maturité, il est en avance sur son âge. Ce n'est pas simplement dans son physique ou dans son jeu qu’il excelle mais c'est aussi dans sa tête. » La marche est encore très haute et en équipe de France, personne ne lui demandera de forcer sa nature. Les jeunes ne sont pas accueillis comme des rivaux mais comme une nécessité pour assurer la relève. « Il est avec nous depuis le début, il a assimilé tous les codes et l’adaptation dans ces conditions est plus facile, note Michaël Guigou. Peu importe s’il joue ou pas, on essaie constamment d’être à ses côtés. Hier (jeudi) par exemple, il y a un tir qu’il a refusé alors qu’il était en opposition, on est allé lui parler en l’incitant à se lâcher. Il vaut mieux quelqu’un qui se donne complètement et qui ne réfléchisse pas trop, que quelqu’un qui soit constamment dans l’interrogation. A lui d’apporter ce qu’il pourra. » La Suède et ses jeunes feu-follets comme entrée en matière ? Romain Lagarde n’a vraiment aucun complexe à nourrir. Simplement il doit s'armer de patience.


            Kentin Mahé en conversation entre autres avec Gottfridsson (de dos) et Jeppson (à droite)

Le "K" Mahé

Quand les Français sont à court d'infos sur la Suède, il est naturel de se tourner vers... Kentin Mahé. Le demi-centre tricolore joue déjà à Flensburg (à la frontière germano-suédoise), côtoie des partenaires de l'équipe nationale (Jeppson, Wanne, Gottfridsson) mais c'est surtout de par ses attaches familiales que le fils de Pascal, l'ancien défenseur des Barjots est lié au royaume scandinave. Il parle la langue mais surtout sa grand-mère Kerstin est originaire de Stockholm. Le K est d'ailleurs le signe distinctif chez les Mahé avec Kentin, Viktor, le frangin, Klara, la sœur, Karine la maman et Pascal ou plutôt "Kalou" le papa. Depuis qu'il est arrivé à Zagreb et a pris ses habitudes dans l'hôtel des joueurs, Kentin croise en permanence ses futurs adversaires. Loin de les ignorer, il n'hésite pas à aller les saluer et engager un brin de conversation. En suédois ? "non en allemand, comme cela, on a plus de choses à se dire !"



Michaël Guigou fait ses comptes

« Celui qui gagne samedi, a de très grandes chances de se qualifier pour les demies. Le but est d’être maître de notre destin jusqu’au bout. » Les propos de Michaël Guigou ne souffrent d’aucune contestation. Celui qui arbore allègrement seize années de présence chez Bleus, a souvent connu des situations similaires et si les rebondissements existent toujours, il vaut mieux se mettre le plus rapidement possible à l’abri. « Si on imagine une défaite contre la Suède et qu’on gagne ce qui nous attend derrière (Serbie puis Croatie), il faudra s’en remettre à un goal-average particulier du match Norvège-Suède. On ne s’est imposé que d’un but face aux Norvégiens. Donc si au final, on se retrouve coude à coude avec eux et qu’on ait perdu de 3 ou 4 contre les Suédois, on peut sauter du dernier carré. Donc on sait et on ne va pas tomber dans ce piège-là. »  Quelles que soient les diverses péripéties qui peuvent se présenter, les joueurs de l’équipe de France ne calculeront pas. L’exigence d’un Euro est d’être concerné du 1er au dernier match.

Quand Lino Cervar se croit au-dessus des lois

Il fait à peu près ce qu’il veut, entre sur le terrain en dehors des temps morts, vitupère contre les arbitres et les délégués sans être sanctionné, si ce n'est d'une amende... payée par l'opulente fédération croate. Lino Cervar est certes chez lui mais il se croit au-dessus des règlements. Le sélectionneur national a pourtant dépassé les limites lorsque depuis le bord de touche, il a retenu par la taille l’arrière droit biélorusse Artur Karvatski une fraction de secondes, sans que personne parmi les officiels et encore moins les arbitres, n’en soit ému. Le Croate n’en est pas à son 1er forfait. Dans le match face à la Suède, il a eu la même attitude à l’égard du meneur de jeu Jim Gottfridsson. Par deux fois en 2ème période, il lui a attrapé le bras en toute impunité. Le scénario des deux rencontres n’a pas été le même. Les Nordiques menaient largement au moment où cela s’est passé tandis que face aux Biélorusses, on était entré dans les dernières secondes et la Croatie pouvait a minima concéder le partage des points. Il ne faudrait pas que le laxisme qui tenterait certains arbitres face au pays hôte ne fausse la compétition. D’un autre côté, les organisateurs pour la billetterie et le diffuseur pour les audiences télé, ne conçoivent pas une seule seconde que la Croatie ne soit pas invitée au carré final.  Pour ne pas avoir à répondre aux questions embarrassantes, Lino Cervar a interdit que les médias autres que croates assistent à ses conférences de presse. Il peut ainsi être encensé et conforté dans ses agissements de soudard. Lors des matches de la Croatie, à quoi servent les délégués de l’EHF ?... A rien, si ce n’est à faire de la figuration.



W9 s'invite à la fête

Si depuis 2015 et le Mondial au Qatar, beIN Sports est le diffuseur officiel des Bleus et assure avec notamment Thomas Villechaize et François Xavier-Houlet une couverture complète de leurs matches, un nouveau venu télévisuel fait son apparition en clair sur l'Euro en Croatie. Le groupe M6 diffuse ce samedi en accès gratuit donc, sur la chaîne W9, la rencontre entre la France et la Suède (18h15). Aux commentaires, le journaliste Denis Balbir et l'ancien Barjot double champion du Monde en 1995 et 2001, Greg Anquetil. Si les Français entrent en demi-finale, M6 prendra le relais.  

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