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Vincent Gérard se relance à Istres

International

mercredi 14 février 2024 - © Yves Michel

 3 min 29 de lecture

Ecarté par le THW Kiel, Vincent Gérard terminera la saison et sa carrière à Istres en Proligue. Il devrait être opérationnel dans les cages provençales dès ce week-end. Son objectif ? Retrouver son meilleur niveau, se poser candidat à l'équipe de France et participer cet été aux Jeux Olympiques.

C'est à Istres, club qu'il connait bien pour y avoir évolué entre 2008 et 2010 et avec lequel il a remporté la coupe de la Ligue (en 2009 à Miami) que Vincent Gérard terminera la présente saison. Avant comme il l'avait annoncé en décembre dernier, de mettre fin à sa carrière. Mis sur la touche par le THW Kiel, le gardien de buts n'a jamais pu défendre les couleurs de l'équipe allemande en match officiel. Il s'est contenté de quelques rencontres de préparation pendant la trève internationale. 

Le dernier match officiel de Vincent Gérard remonte au 6 juin 2023. Ce soir-là à l’occasion de l’ultime journée de Starligue, avec 14 arrêts à son actif, il avait grandement contribué au succès de St Raphaël face à Dunkerque (39-29). 254 jours que Vincent ne s’est pas plongé dans ces ambiances qu’il affectionne. Celles qui sentent le soufre et la frénésie de l’enjeu. Pendant la préparation de l’Euro, soit un peu plus de trois mois après s’être fait opérer d’une pubalgie, il a participé au 1er stage des Bleus mais sans ne rien revendiquer. Il était selon l’expression consacrée, en phase de réathlétisation. Juste avant il s’était confié dans les colonnes du quotidien ‘’L’Equipe’’ pour annoncer que cette saison serait la dernière, qu’il ne rempilerait pas. Et puis il est rentré sur Kiel. Le championnat d’Europe venait de commencer mais pas le temps de se disperser. Le foncier, l’endurance, retoucher le ballon au cours de matches amicaux, autant de paramètres qui lui permettaient d’avancer dans sa quête de retrouver cette compétition qui lui avait terriblement manquée. Enfiler enfin le maillot du THW et disputer les rencontres de Bundesliga et de Ligue des Champions. Mais les dirigeants de Kiel ont refroidi ses ardeurs. En lui annonçant qu’à moins d’une blessure du Tchèque Tomas Mrvka ou de Samir Bellahcène appelé en renfort en septembre, il n’entrait plus dans leur plan. Cruelle désillusion pour quelqu’un qui se sentait apte à reprendre le haut niveau. A moins de six mois des Jeux, le coup était rude à encaisser. Et puis les deux parties ont décidé de contractuellement se séparer. 

Vincent Gérard s’est dès lors résolu à chercher une équipe qui pourrait l’accueillir. Et c'est donc à Istres, chez l'actuel 4ème de Proligue qu'il va rebondir. Il a gardé de solides attaches dans le club et comme il le confirme au quotidien "La Provence", l'essentiel est désormais de gagner du temps de jeu... avant de se projeter sur l'objectif olympique. « En cinq mois, je pourrais être deux mois en équipe de France entre les rassemblements et les stages. Le délai étant court, l’objectif est de jouer. Clairement, je me projette. C’est pour cela aussi que j’ai fait des sacrifices financiers. […] Ma volonté, c’est de jouer, de me faire plaisir sur un terrain et pouvoir prétendre utiliser mon expérience au service de l’équipe de France. C’est toujours là. » Vincent Gérard remis en selle, tous les regards sont désormais tournés vers Guillaume Gille. 

Le choix appartient au sélectionneur et il risque d'être... cornélien. Un vrai casse-tête car aux Jeux, le groupe est réduit à 14 éléments + un remplaçant. Et la liste définitive doit être annoncée le 5 juillet. Sur le poste de gardien, quatre joueurs sont donc en concurrence pour deux places. Vincent Gérard qui avant son opération, était le taulier incontestable (150 sélections) et les trois qui ont participé et gagné le récent Euro. Si Samir Bellahcène a laissé une meilleure impression en Allemagne au point d'être aligné sur toute la finale face au Danemark, Rémi Desbonnet n'a pas renoncé à vivre l'aventure olympique. Charles Bolzinger lui, est à 23 ans, le benjamin du quatuor. Il devra très certainement attendre son heure. 

Dans moins d'un mois, les Bleus doivent se retrouver du côté de Montpellier, afin de participer au "Trophée des Continents" contre l'Argentine et l'Egypte. 

Vincent Gérard se relance à Istres  

International

mercredi 14 février 2024 - © Yves Michel

 3 min 29 de lecture

Ecarté par le THW Kiel, Vincent Gérard terminera la saison et sa carrière à Istres en Proligue. Il devrait être opérationnel dans les cages provençales dès ce week-end. Son objectif ? Retrouver son meilleur niveau, se poser candidat à l'équipe de France et participer cet été aux Jeux Olympiques.

C'est à Istres, club qu'il connait bien pour y avoir évolué entre 2008 et 2010 et avec lequel il a remporté la coupe de la Ligue (en 2009 à Miami) que Vincent Gérard terminera la présente saison. Avant comme il l'avait annoncé en décembre dernier, de mettre fin à sa carrière. Mis sur la touche par le THW Kiel, le gardien de buts n'a jamais pu défendre les couleurs de l'équipe allemande en match officiel. Il s'est contenté de quelques rencontres de préparation pendant la trève internationale. 

Le dernier match officiel de Vincent Gérard remonte au 6 juin 2023. Ce soir-là à l’occasion de l’ultime journée de Starligue, avec 14 arrêts à son actif, il avait grandement contribué au succès de St Raphaël face à Dunkerque (39-29). 254 jours que Vincent ne s’est pas plongé dans ces ambiances qu’il affectionne. Celles qui sentent le soufre et la frénésie de l’enjeu. Pendant la préparation de l’Euro, soit un peu plus de trois mois après s’être fait opérer d’une pubalgie, il a participé au 1er stage des Bleus mais sans ne rien revendiquer. Il était selon l’expression consacrée, en phase de réathlétisation. Juste avant il s’était confié dans les colonnes du quotidien ‘’L’Equipe’’ pour annoncer que cette saison serait la dernière, qu’il ne rempilerait pas. Et puis il est rentré sur Kiel. Le championnat d’Europe venait de commencer mais pas le temps de se disperser. Le foncier, l’endurance, retoucher le ballon au cours de matches amicaux, autant de paramètres qui lui permettaient d’avancer dans sa quête de retrouver cette compétition qui lui avait terriblement manquée. Enfiler enfin le maillot du THW et disputer les rencontres de Bundesliga et de Ligue des Champions. Mais les dirigeants de Kiel ont refroidi ses ardeurs. En lui annonçant qu’à moins d’une blessure du Tchèque Tomas Mrvka ou de Samir Bellahcène appelé en renfort en septembre, il n’entrait plus dans leur plan. Cruelle désillusion pour quelqu’un qui se sentait apte à reprendre le haut niveau. A moins de six mois des Jeux, le coup était rude à encaisser. Et puis les deux parties ont décidé de contractuellement se séparer. 

Vincent Gérard s’est dès lors résolu à chercher une équipe qui pourrait l’accueillir. Et c'est donc à Istres, chez l'actuel 4ème de Proligue qu'il va rebondir. Il a gardé de solides attaches dans le club et comme il le confirme au quotidien "La Provence", l'essentiel est désormais de gagner du temps de jeu... avant de se projeter sur l'objectif olympique. « En cinq mois, je pourrais être deux mois en équipe de France entre les rassemblements et les stages. Le délai étant court, l’objectif est de jouer. Clairement, je me projette. C’est pour cela aussi que j’ai fait des sacrifices financiers. […] Ma volonté, c’est de jouer, de me faire plaisir sur un terrain et pouvoir prétendre utiliser mon expérience au service de l’équipe de France. C’est toujours là. » Vincent Gérard remis en selle, tous les regards sont désormais tournés vers Guillaume Gille. 

Le choix appartient au sélectionneur et il risque d'être... cornélien. Un vrai casse-tête car aux Jeux, le groupe est réduit à 14 éléments + un remplaçant. Et la liste définitive doit être annoncée le 5 juillet. Sur le poste de gardien, quatre joueurs sont donc en concurrence pour deux places. Vincent Gérard qui avant son opération, était le taulier incontestable (150 sélections) et les trois qui ont participé et gagné le récent Euro. Si Samir Bellahcène a laissé une meilleure impression en Allemagne au point d'être aligné sur toute la finale face au Danemark, Rémi Desbonnet n'a pas renoncé à vivre l'aventure olympique. Charles Bolzinger lui, est à 23 ans, le benjamin du quatuor. Il devra très certainement attendre son heure. 

Dans moins d'un mois, les Bleus doivent se retrouver du côté de Montpellier, afin de participer au "Trophée des Continents" contre l'Argentine et l'Egypte. 

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