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CAN : le Maroc ne verra pas le dernier carré

International

mercredi 27 janvier 2016 - © Davy Bodiguel

 9 min 15 de lecture

Laminé la veille par les Egyptiens lors de son dernier match de poule, le Maroc n'est pas parvenu à se hisser en demi-finale de la CAN car battu sur le fil par l'Angola au terme d'un suspense à couper le souffle. Algérie, Tunisie et Egypte seront sans surprise les trois autres protagonistes du dernier carré... les mêmes qu'il y a deux ans. Algérie - Tunisie et Egypte - Angola, ce sont les demies qui se joueront ce vendredi.

Le duo Idrissi - Idir n'a pas suffi !
Conscients que « le » match à ne pas rater était ce quart de finale face à l’Angola, les Marocains n’avaient pas insisté la veille face à une Egypte toute puissante. Match à sens unique et déroute (31-13) qu’il convenait vite d’oublier pour se concentrer sur ce quart… assurément le plus indécis de tous les matchs proposés ce mercredi au Caire. L’Angola (2ème du groupe B) peine à trouver les bons réglages en début de match (3-5, 14’) avant que Rome Hebo et ses partenaires ne passent la vitesse supérieure au beau milieu de la première période. Ce premier match « choc » de la journée est furieusement défensif. Il oppose deux grosses défenses comme le public du Caire pouvait s’y attendre : un face-à-face à distance s’installe… il oppose deux gardiens en état de grâce. L’Angolais Geovany Muachissengue totalisera 22 arrêts dans ce match, il tient tête à un certain Yassine Idrissi : le portier de l'USAM Nîmes accumulera 21 parades dans la lignée de ses prestations de début de la compétition. Main ferme et apreté des débats, jamais aucune équipe ne parviendra à se détacher dans ce match.

Et la seconde période est copie conforme à la première, toujours le théâtre d’une farouche guerre de tranchées… difficile de trouver le chemin des filets de parts et d'autres du terrain, chose que Soufian Idir (8 buts) ou encore le tandem Angolais Elias Antonio – Adelino Pastana parviennent à faire… non sans difficultés. C’est ce dernier – le dénommé Pastana – qui offre le but de la victoire à l’Angola. Les Lions de l’Atlas tenteront d’égaliser dans le money-time mais ils se heurteront à une arrière-garde Angolaise littéralement hermétique avec en maître de cérémonie un Geovany Muachissengue de gala. Enorme déception pour Seufyann Sayad et ses coéquipiers qui s’inclinent sur presque rien, les Marocains s’arrêtent une nouvelle fois aux portes des demies. « Ce fut un grand match » dira à l'issue de ce duel Mohamed Berraja, le sélectionneur Marocain. « On a perdu parce qu’on a raté quelques balles devant un excellent gardien angolais. Il  nous a arrêté beaucoup de tirs. Ca va venir avec l’expérience, nous avons une équipe jeune qu’on est en train de construire ». L’Angola se retrouve dans le dernier carré et aura une nouvelle opportunité, deux ans après sa dernière tentative à Alger, de se qualifier pour une finale continentale. Une mission quasi impossible face à l'hôte et au favori de la compétition, l'Egypte. Une 3ème place est donc en vue même si les Angolais ont échoué à monter sur le podium à trois reprises (2006, 2008 et 2014).

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 13h00
Angola - Maroc : 22 - 21 (Mi-temps : 9-9)
100 spectateurs
Arbitres :
MM. Ramzi KHENESSI & Ismail BOUALLOUCHA (Tunisie)
Statistiques du match

Evolution du score : 2-4 (9'), 3-5 (14'), 5-5 (20'), 7-6 (24'), 8-7 (27'), 9-9 (29'), 10-11 (36'), 13-14 (43'), 17-16 (48'), 18-19 (52'), 21-20 (57').

*****************************

Les Tunisiens dans la douleur
Irrésistible en début de compétition, la Tunisie baisse d’un ton depuis quelques jours. En atteste ce court succès en dernier match de poule face à une Angola accrocheuse (23-21), les Aigles de Carthage ont eu également toutes les peines du monde à se défaire des Camerounais en quart. Des Lions Indomptables énorme de combativité et de solidarité… qui doivent pourtant subir le début de match (8-4, 16’). Oussama Boughanmi et ses coéquipiers ne parviendront pas à se détacher en fin de première mi-temps, la faute à un Cameroun certes sanctionné à de nombreuses reprises (8 exclusions temporaires) mais capable de raccrocher les wagons à la pause. La défense Camerounaise serre les rangs et Bertin Sobtactong se distingue dans son but (21 arrêts à 48% de réussite). Une performance supérieure à son homologue même si Marouène Maggaiez et ses défenseurs ont donné le change durant cette rencontre.

Toujours au coude à coude à la 43ème minute grâce notamment aux initiatives de William Fankoua et Fabrice Ebanga, le Cameroun perd subitement le fil aux abords du dernier quart d’heure de jeu. La Tunisie retrouve un espace de liberté… et colle un 4-0 rédhibitoire. Le sort est scellé dans le money time lorsque Khaled Haj Youssef sort de sa boîte… mais aussi et surtout lorsque Nidhal Amri est omniprésent (5 buts en seconde période) pour tirer les Aigles de Carthage d’un bien mauvais pas. « Nous nous sommes un peu compliqués la tâche mais l’essentiel, c’est que la sélection Tunisienne a montré une force de caractère dans les dernières minutes et a su arracher sa qualification » dira le joueur Tunisien après match. Succès dans la douleur des hommes de Sylvain Nouet… qui auront dû s’employer pour distancer un Cameroun tenace et sans nul doute promis à un bel avenir. « On a pêché par manque de maturité. Je pense qui si dans notre préparation on avait affronté deux ou trois équipes de ce calibre, on aurait attrapé la Tunisie aujourd’hui » indique Honoré Konguem, le sélectionneur Camerounais après coup. « On a des regrets mais il y a quand même des points positifs. Je suis très optimiste pour cette équipe ». Quant à la Tunisie, une demi-finale face à son vieil ennemi Algérien l’attend ce vendredi… il faudra sans conteste élever son niveau de jeu surtout dans le secteur offensif pour espérer intégrer la finale.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 15h00
Tunisie - Cameroun : 24 - 20 (Mi-temps : 11-10)
500 spectateurs
Arbitres :
MM. Mamoudou DIABATE & Yalatima COULIBALY (Côte d'Ivoire)
Statistiques du match

Evolution du score : 4-2 (7'), 7-4 (11'), 8-6 (18'), 9-6 (21'), 10-9 (26'), 12-10 (31'), 14-12 (35'), 15-14 (41'), 18-15 (47'), 20-16 (53'), 22-19 (56').

*****************************

L'Algérie prend le large en seconde
Ultra favorite de son quart de finale, l’Algérie n’a pas fait mentir les bookmakers… la République Démocratique du Congo est passée sous les fourches caudines de Fennecs un ton au-dessus. Le match d’ouverture face à l’Egypte (seule défaite des Algériens durant cette CAN) est de l’histoire ancienne, les Verts de Salah Bouchekriou ont su enchaîner les victoires depuis. La preuve ce mercredi face à des Congolais tentant de s’accrocher en première période (6-6, 12’). « Les joueurs ont respecté les consignes en première mi-temps. Après je ne sais pas si les joueurs se sont écroulés physiquement ou mentalement. On a laissé passer beaucoup trop d’occasions : 21 tirs loupés, ça ne pardonne pas » peste Damien Kabengele, le sélectionneur de la RDC. Et pourtant les coéquipiers du Vernolitain Johan Kiangebeni avaient la possibilité de pousser un peu plus leurs adversaires du jour dans leurs derniers retranchements (16-13, 30’).

Certes, les Algériens ont été sanctionnés à de nombreuses reprises (9 exclusions temporaires) mais ils ont su s’appuyer sur une redoutable efficacité offensive pour mettre leurs rivaux hors d’état de nuire au retour des vestiaires (22-16, 39’). Homme de base du sept Algérien, Messaoud Berkous fait parler sa puissance… le cannonier du GS Pétroliers est surtout d’une efficacité chirurgicale dans ce match (8/10 aux tirs)… tout comme Kader Rahim revenu à son meilleur en sélection avec 8 buts personnels. Le Chartrain Sylvain Kieffer ajoute son grain de sel et l’Algérie domine outrageusement une seconde période à sens unique (29-21, 49’). Sans forcer, Adel Bousmal (13 arrêts) et sa défense tiennent les attaquants Congolais en respect… et l’écart ne cesse de grandir en fin de match pour atteindre +9 à la sirène. Qualification acquise sobrement par les Fennecs, le grand rendez-vous est désormais en ligne de mire : une demi-finale explosive face aux Tunisiens… avec l’espoir pour les hommes de Bouchekriou de réaliser le même exploit qu’il y a quatre ans.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 17h00
Algérie - Rép. Démocratique du Congo : 34 - 25 (Mi-temps : 16-13)
600 spectateurs
Arbitres :
MM. Sami ABDELAZIZ & Moustafa EL MOAMLI (Egypte)
Statistiques du match

Evolution du score : 4-3 (4'), 6-6 (10'), 10-7 (16'), 14-9 (22'), 15-12 (27'), 17-14 (32'), 20-16 (36'), 23-18 (40'), 26-20 (44'), 29-21 (49'), 32-22 (55').

*****************************

Les Pharaons répètent leurs gammes
En clôture de ces quarts de finale, l’Egypte n’a fait qu’une bouchée d’une République Populaire du Congo trop limitée pour espérer rivaliser. Face à des Pharaons attachés à respecter à la lettre leur plan de jeu et soutenus par leurs supporters, le Congo-Brazzaville a explosé dès la première période… Première mi-temps à sens unique (19-6, 30’) durant laquelle Yannick Angao et les Diables Rouges ont systématiquement buté sur l’impressionnante forteresse Egyptienne. Quantité d’échecs aux tirs et de pertes de balle qui profitent à Mohamed Amer (6 buts) et ses coéquipiers… Les Pharaons multiplient les montées de balle gagnantes et creusent rapidement un écart abyssal au tableau d’affichage. La seconde mi-temps permettra aux Congolais de montrer un peu plus d’efficacité devant le but adverse… mais l’Egypte fait tourner son effectif et déroule jusqu’à inscrire 39 buts au final. Belle démonstration de force du candidat au titre, l’Egypte est plus que jamais le grandissime favori de sa « CAN », elle est une nouvelle fois attendue en demi-finale face à une Angola challenger… et qui n’aura surtout rien à perdre.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 19h00
Egypte - Rép. Populaire du Congo : 39 - 18 (Mi-temps : 19-6)
6.000 spectateurs
Arbitres :
MM. Abdoulaye FAYE & Fadel DIOP (Sénéral)
Statistiques du match

Evolution du score : 6-1 (8'), 10-2 (14'), 12-4 (17'), 15-5 (23'), 17-6 (27'), 20-6 (33'), 22-8 (36'), 25-10 (41'), 27-15 (46'), 30-17 (50'), 35-18 (55').

CAN : le Maroc ne verra pas le dernier carré 

International

mercredi 27 janvier 2016 - © Davy Bodiguel

 9 min 15 de lecture

Laminé la veille par les Egyptiens lors de son dernier match de poule, le Maroc n'est pas parvenu à se hisser en demi-finale de la CAN car battu sur le fil par l'Angola au terme d'un suspense à couper le souffle. Algérie, Tunisie et Egypte seront sans surprise les trois autres protagonistes du dernier carré... les mêmes qu'il y a deux ans. Algérie - Tunisie et Egypte - Angola, ce sont les demies qui se joueront ce vendredi.

Le duo Idrissi - Idir n'a pas suffi !
Conscients que « le » match à ne pas rater était ce quart de finale face à l’Angola, les Marocains n’avaient pas insisté la veille face à une Egypte toute puissante. Match à sens unique et déroute (31-13) qu’il convenait vite d’oublier pour se concentrer sur ce quart… assurément le plus indécis de tous les matchs proposés ce mercredi au Caire. L’Angola (2ème du groupe B) peine à trouver les bons réglages en début de match (3-5, 14’) avant que Rome Hebo et ses partenaires ne passent la vitesse supérieure au beau milieu de la première période. Ce premier match « choc » de la journée est furieusement défensif. Il oppose deux grosses défenses comme le public du Caire pouvait s’y attendre : un face-à-face à distance s’installe… il oppose deux gardiens en état de grâce. L’Angolais Geovany Muachissengue totalisera 22 arrêts dans ce match, il tient tête à un certain Yassine Idrissi : le portier de l'USAM Nîmes accumulera 21 parades dans la lignée de ses prestations de début de la compétition. Main ferme et apreté des débats, jamais aucune équipe ne parviendra à se détacher dans ce match.

Et la seconde période est copie conforme à la première, toujours le théâtre d’une farouche guerre de tranchées… difficile de trouver le chemin des filets de parts et d'autres du terrain, chose que Soufian Idir (8 buts) ou encore le tandem Angolais Elias Antonio – Adelino Pastana parviennent à faire… non sans difficultés. C’est ce dernier – le dénommé Pastana – qui offre le but de la victoire à l’Angola. Les Lions de l’Atlas tenteront d’égaliser dans le money-time mais ils se heurteront à une arrière-garde Angolaise littéralement hermétique avec en maître de cérémonie un Geovany Muachissengue de gala. Enorme déception pour Seufyann Sayad et ses coéquipiers qui s’inclinent sur presque rien, les Marocains s’arrêtent une nouvelle fois aux portes des demies. « Ce fut un grand match » dira à l'issue de ce duel Mohamed Berraja, le sélectionneur Marocain. « On a perdu parce qu’on a raté quelques balles devant un excellent gardien angolais. Il  nous a arrêté beaucoup de tirs. Ca va venir avec l’expérience, nous avons une équipe jeune qu’on est en train de construire ». L’Angola se retrouve dans le dernier carré et aura une nouvelle opportunité, deux ans après sa dernière tentative à Alger, de se qualifier pour une finale continentale. Une mission quasi impossible face à l'hôte et au favori de la compétition, l'Egypte. Une 3ème place est donc en vue même si les Angolais ont échoué à monter sur le podium à trois reprises (2006, 2008 et 2014).

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 13h00
Angola - Maroc : 22 - 21 (Mi-temps : 9-9)
100 spectateurs
Arbitres :
MM. Ramzi KHENESSI & Ismail BOUALLOUCHA (Tunisie)
Statistiques du match

Evolution du score : 2-4 (9'), 3-5 (14'), 5-5 (20'), 7-6 (24'), 8-7 (27'), 9-9 (29'), 10-11 (36'), 13-14 (43'), 17-16 (48'), 18-19 (52'), 21-20 (57').

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Les Tunisiens dans la douleur
Irrésistible en début de compétition, la Tunisie baisse d’un ton depuis quelques jours. En atteste ce court succès en dernier match de poule face à une Angola accrocheuse (23-21), les Aigles de Carthage ont eu également toutes les peines du monde à se défaire des Camerounais en quart. Des Lions Indomptables énorme de combativité et de solidarité… qui doivent pourtant subir le début de match (8-4, 16’). Oussama Boughanmi et ses coéquipiers ne parviendront pas à se détacher en fin de première mi-temps, la faute à un Cameroun certes sanctionné à de nombreuses reprises (8 exclusions temporaires) mais capable de raccrocher les wagons à la pause. La défense Camerounaise serre les rangs et Bertin Sobtactong se distingue dans son but (21 arrêts à 48% de réussite). Une performance supérieure à son homologue même si Marouène Maggaiez et ses défenseurs ont donné le change durant cette rencontre.

Toujours au coude à coude à la 43ème minute grâce notamment aux initiatives de William Fankoua et Fabrice Ebanga, le Cameroun perd subitement le fil aux abords du dernier quart d’heure de jeu. La Tunisie retrouve un espace de liberté… et colle un 4-0 rédhibitoire. Le sort est scellé dans le money time lorsque Khaled Haj Youssef sort de sa boîte… mais aussi et surtout lorsque Nidhal Amri est omniprésent (5 buts en seconde période) pour tirer les Aigles de Carthage d’un bien mauvais pas. « Nous nous sommes un peu compliqués la tâche mais l’essentiel, c’est que la sélection Tunisienne a montré une force de caractère dans les dernières minutes et a su arracher sa qualification » dira le joueur Tunisien après match. Succès dans la douleur des hommes de Sylvain Nouet… qui auront dû s’employer pour distancer un Cameroun tenace et sans nul doute promis à un bel avenir. « On a pêché par manque de maturité. Je pense qui si dans notre préparation on avait affronté deux ou trois équipes de ce calibre, on aurait attrapé la Tunisie aujourd’hui » indique Honoré Konguem, le sélectionneur Camerounais après coup. « On a des regrets mais il y a quand même des points positifs. Je suis très optimiste pour cette équipe ». Quant à la Tunisie, une demi-finale face à son vieil ennemi Algérien l’attend ce vendredi… il faudra sans conteste élever son niveau de jeu surtout dans le secteur offensif pour espérer intégrer la finale.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 15h00
Tunisie - Cameroun : 24 - 20 (Mi-temps : 11-10)
500 spectateurs
Arbitres :
MM. Mamoudou DIABATE & Yalatima COULIBALY (Côte d'Ivoire)
Statistiques du match

Evolution du score : 4-2 (7'), 7-4 (11'), 8-6 (18'), 9-6 (21'), 10-9 (26'), 12-10 (31'), 14-12 (35'), 15-14 (41'), 18-15 (47'), 20-16 (53'), 22-19 (56').

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L'Algérie prend le large en seconde
Ultra favorite de son quart de finale, l’Algérie n’a pas fait mentir les bookmakers… la République Démocratique du Congo est passée sous les fourches caudines de Fennecs un ton au-dessus. Le match d’ouverture face à l’Egypte (seule défaite des Algériens durant cette CAN) est de l’histoire ancienne, les Verts de Salah Bouchekriou ont su enchaîner les victoires depuis. La preuve ce mercredi face à des Congolais tentant de s’accrocher en première période (6-6, 12’). « Les joueurs ont respecté les consignes en première mi-temps. Après je ne sais pas si les joueurs se sont écroulés physiquement ou mentalement. On a laissé passer beaucoup trop d’occasions : 21 tirs loupés, ça ne pardonne pas » peste Damien Kabengele, le sélectionneur de la RDC. Et pourtant les coéquipiers du Vernolitain Johan Kiangebeni avaient la possibilité de pousser un peu plus leurs adversaires du jour dans leurs derniers retranchements (16-13, 30’).

Certes, les Algériens ont été sanctionnés à de nombreuses reprises (9 exclusions temporaires) mais ils ont su s’appuyer sur une redoutable efficacité offensive pour mettre leurs rivaux hors d’état de nuire au retour des vestiaires (22-16, 39’). Homme de base du sept Algérien, Messaoud Berkous fait parler sa puissance… le cannonier du GS Pétroliers est surtout d’une efficacité chirurgicale dans ce match (8/10 aux tirs)… tout comme Kader Rahim revenu à son meilleur en sélection avec 8 buts personnels. Le Chartrain Sylvain Kieffer ajoute son grain de sel et l’Algérie domine outrageusement une seconde période à sens unique (29-21, 49’). Sans forcer, Adel Bousmal (13 arrêts) et sa défense tiennent les attaquants Congolais en respect… et l’écart ne cesse de grandir en fin de match pour atteindre +9 à la sirène. Qualification acquise sobrement par les Fennecs, le grand rendez-vous est désormais en ligne de mire : une demi-finale explosive face aux Tunisiens… avec l’espoir pour les hommes de Bouchekriou de réaliser le même exploit qu’il y a quatre ans.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 17h00
Algérie - Rép. Démocratique du Congo : 34 - 25 (Mi-temps : 16-13)
600 spectateurs
Arbitres :
MM. Sami ABDELAZIZ & Moustafa EL MOAMLI (Egypte)
Statistiques du match

Evolution du score : 4-3 (4'), 6-6 (10'), 10-7 (16'), 14-9 (22'), 15-12 (27'), 17-14 (32'), 20-16 (36'), 23-18 (40'), 26-20 (44'), 29-21 (49'), 32-22 (55').

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Les Pharaons répètent leurs gammes
En clôture de ces quarts de finale, l’Egypte n’a fait qu’une bouchée d’une République Populaire du Congo trop limitée pour espérer rivaliser. Face à des Pharaons attachés à respecter à la lettre leur plan de jeu et soutenus par leurs supporters, le Congo-Brazzaville a explosé dès la première période… Première mi-temps à sens unique (19-6, 30’) durant laquelle Yannick Angao et les Diables Rouges ont systématiquement buté sur l’impressionnante forteresse Egyptienne. Quantité d’échecs aux tirs et de pertes de balle qui profitent à Mohamed Amer (6 buts) et ses coéquipiers… Les Pharaons multiplient les montées de balle gagnantes et creusent rapidement un écart abyssal au tableau d’affichage. La seconde mi-temps permettra aux Congolais de montrer un peu plus d’efficacité devant le but adverse… mais l’Egypte fait tourner son effectif et déroule jusqu’à inscrire 39 buts au final. Belle démonstration de force du candidat au titre, l’Egypte est plus que jamais le grandissime favori de sa « CAN », elle est une nouvelle fois attendue en demi-finale face à une Angola challenger… et qui n’aura surtout rien à perdre.

Au Caire (Stade international)
Le mercredi 27 janvier 2016 à 19h00
Egypte - Rép. Populaire du Congo : 39 - 18 (Mi-temps : 19-6)
6.000 spectateurs
Arbitres :
MM. Abdoulaye FAYE & Fadel DIOP (Sénéral)
Statistiques du match

Evolution du score : 6-1 (8'), 10-2 (14'), 12-4 (17'), 15-5 (23'), 17-6 (27'), 20-6 (33'), 22-8 (36'), 25-10 (41'), 27-15 (46'), 30-17 (50'), 35-18 (55').

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