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Furia est un mot espagnol !

Mondial

dimanche 27 janvier 2013 - © François Dasriaux

 4 min 16 de lecture

L’Espagne a fait exploser le Danemark sur les terres catalanes en lui infligeant un 35-19 qui fera date dans les annales du handball. Totalement en maîtrise devant des Danois plus que timorés, les hommes de Valero Rivera senior ont fait une démonstration de vaillance et de réalisme.

Depuis le début du mondial, tout le monde louait la qualité du jeu des Scandinaves, la fluidité, le timing de passe, le réalisme et les individualités. Sur cette finale, ils auront juste oublié que le Handball est aussi un sport de contact et de combat. En ne se lançant pas tête baissée dans la bataille, en allant pas défier une défense espagnole sur de son fait, les Danois ont donné le bâton pour se faire battre.

Les Espagnols n’auront pas mis longtemps à en profiter, au bout de seulement 4 mn de jeu, Ulrich Wilbek était obligé de demander un temps mort pour remettre ses troupes dans le bon sens. Valero Rivera avait sorti son joker d’entrée de jeu en titularisant le Parisien Antonio Garcia. Avec son bras de feu, l’arrière gauche du PSG n’allait pas tarder à trouver la faille dans la 6-0 adverse, et comme Joan Canellas lui emboîtait le pas, l’Espagne menait 3-0 au moment du temps mort. Si cette pause semblait salutaire pour les Danois, ont voyait surtout qu’hormis Kasper Sondergaard, la base arrière manquait singulièrement de percussion, Mikkel Hansen semblait sous Tranxène, Nikolaj Markussen tuait les pigeons à longue distance et pendant ce temps, Canellas suivi de Jorge Maqueda et de Valero Rivera creusait peu à peu le trou. Le pire va arriver avec l’entrée de « MONSIEUR » Alberto Entrerrios…

Toujours aussi magique dans ses prises de risques et ses passes, le grand bonhomme de ce mondial pour l’Espagne, allait mener ses troupes à se lancer dans une démonstration qui allait durer un sacré moment. Surtout que l’autre grand monsieur de la finale allait lui aussi se mettre en ordre de marche… Arpad Sterbik avait commencé de façon timide, mais au lieu de le faire comme son alter ego danois avec Niklas Landin, Valero Rivera allait lui conserver sa confiance. En 10 minutes, le score allait passer de 9-8 à 18-10 à la pause avec un passage à vide définitif pour les Danois. Perdant ballons sur ballons, butant sur ce diable de gardien et son double mètre, le Danemark allait perdre toutes chances d’inscrire son nom au palmarès du Mondial, laissant les Espagnols faire ce qu’ils font de mieux, défendre et courir.

Le pire c’est que l’entame de seconde période allait être du même tonneau que la fin de première période. Arpad Sterbik sortait tout, Jorge Maqueda jouait les taureaux de combat, Valero Rivera junior, celui qui avait fait hurler la presse espagnole par sa sélection à la place du mythe Juanin, montrait quel joueur il est, celui que le HBCN a eu la très riche idée de faire venir il y a trois saisons dans le championnat de France, régalait la salle de gestes magiques sur son aile gauche. Avec le retour d’Alberto Entrerrios, c’est un peu du « H » de Theirry Anti qui gagnait ce match en assommant le Danemark par un 29-12 à la 44° proprement ahurissant pour une finale mondiale. Toute la salle avait bien compris que ce jour était celui de l’Espagne, plus rien ne pouvait lui arriver et si Mikkel Hansen se mettait enfin à courir vers le but espagnol, si Jannick Green montrait que le Danemark à un autre gardien, cela ne servait plus à grand-chose, le titre était déjà tombé dans les mains de l’Espagne. Valero Rivera allait lancer tout son monde dans le bain, José Sierra allait avoir sa part de lumière, Daniel Sarmiento allait mettre lui aussi le feu à la défense adverse et même Angel Montoro pourra montrer un peu de son talent.

Le Danemark aura oublié qu’à ce niveau d’exigence dans le jeu, sans don de soi point de salut, les Espagnols le savaient mieux que tout le monde sur ce Mondial et leur démonstration aura été éclatante sur cette finale.

A Barcelone, Palau Sant Jordi
Le Dimanche 27 janvier 2013 à 17h15
Espagne - Danemark : 35 - 19 (Mi-temps : 18-10)
14 500 spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC Nenad et LJUBIC Peter (Slovénie)

Statistiques du match

 

Furia est un mot espagnol ! 

Mondial

dimanche 27 janvier 2013 - © François Dasriaux

 4 min 16 de lecture

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L’Espagne a fait exploser le Danemark sur les terres catalanes en lui infligeant un 35-19 qui fera date dans les annales du handball. Totalement en maîtrise devant des Danois plus que timorés, les hommes de Valero Rivera senior ont fait une démonstration de vaillance et de réalisme.

Depuis le début du mondial, tout le monde louait la qualité du jeu des Scandinaves, la fluidité, le timing de passe, le réalisme et les individualités. Sur cette finale, ils auront juste oublié que le Handball est aussi un sport de contact et de combat. En ne se lançant pas tête baissée dans la bataille, en allant pas défier une défense espagnole sur de son fait, les Danois ont donné le bâton pour se faire battre.

Les Espagnols n’auront pas mis longtemps à en profiter, au bout de seulement 4 mn de jeu, Ulrich Wilbek était obligé de demander un temps mort pour remettre ses troupes dans le bon sens. Valero Rivera avait sorti son joker d’entrée de jeu en titularisant le Parisien Antonio Garcia. Avec son bras de feu, l’arrière gauche du PSG n’allait pas tarder à trouver la faille dans la 6-0 adverse, et comme Joan Canellas lui emboîtait le pas, l’Espagne menait 3-0 au moment du temps mort. Si cette pause semblait salutaire pour les Danois, ont voyait surtout qu’hormis Kasper Sondergaard, la base arrière manquait singulièrement de percussion, Mikkel Hansen semblait sous Tranxène, Nikolaj Markussen tuait les pigeons à longue distance et pendant ce temps, Canellas suivi de Jorge Maqueda et de Valero Rivera creusait peu à peu le trou. Le pire va arriver avec l’entrée de « MONSIEUR » Alberto Entrerrios…

Toujours aussi magique dans ses prises de risques et ses passes, le grand bonhomme de ce mondial pour l’Espagne, allait mener ses troupes à se lancer dans une démonstration qui allait durer un sacré moment. Surtout que l’autre grand monsieur de la finale allait lui aussi se mettre en ordre de marche… Arpad Sterbik avait commencé de façon timide, mais au lieu de le faire comme son alter ego danois avec Niklas Landin, Valero Rivera allait lui conserver sa confiance. En 10 minutes, le score allait passer de 9-8 à 18-10 à la pause avec un passage à vide définitif pour les Danois. Perdant ballons sur ballons, butant sur ce diable de gardien et son double mètre, le Danemark allait perdre toutes chances d’inscrire son nom au palmarès du Mondial, laissant les Espagnols faire ce qu’ils font de mieux, défendre et courir.

Le pire c’est que l’entame de seconde période allait être du même tonneau que la fin de première période. Arpad Sterbik sortait tout, Jorge Maqueda jouait les taureaux de combat, Valero Rivera junior, celui qui avait fait hurler la presse espagnole par sa sélection à la place du mythe Juanin, montrait quel joueur il est, celui que le HBCN a eu la très riche idée de faire venir il y a trois saisons dans le championnat de France, régalait la salle de gestes magiques sur son aile gauche. Avec le retour d’Alberto Entrerrios, c’est un peu du « H » de Theirry Anti qui gagnait ce match en assommant le Danemark par un 29-12 à la 44° proprement ahurissant pour une finale mondiale. Toute la salle avait bien compris que ce jour était celui de l’Espagne, plus rien ne pouvait lui arriver et si Mikkel Hansen se mettait enfin à courir vers le but espagnol, si Jannick Green montrait que le Danemark à un autre gardien, cela ne servait plus à grand-chose, le titre était déjà tombé dans les mains de l’Espagne. Valero Rivera allait lancer tout son monde dans le bain, José Sierra allait avoir sa part de lumière, Daniel Sarmiento allait mettre lui aussi le feu à la défense adverse et même Angel Montoro pourra montrer un peu de son talent.

Le Danemark aura oublié qu’à ce niveau d’exigence dans le jeu, sans don de soi point de salut, les Espagnols le savaient mieux que tout le monde sur ce Mondial et leur démonstration aura été éclatante sur cette finale.

A Barcelone, Palau Sant Jordi
Le Dimanche 27 janvier 2013 à 17h15
Espagne - Danemark : 35 - 19 (Mi-temps : 18-10)
14 500 spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC Nenad et LJUBIC Peter (Slovénie)

Statistiques du match

 

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