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Le Havre sans Panache

Coupe LNH

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 2 min 40 de lecture

A Agde

  En s’imposant hier soir sur un parquet rendu difficilement praticable par une adhérence digne des plus grands meetings « Holiday on Ice », les Normandes sensiblement plus sereines dans leur jeu d’attaque, ont ainsi sauvegardé leur prétention de meilleur outsider du tournoi.
Et pourtant, en signant dès l’entame de match un superbe doublé, Nouma ZITIOU en triste augure, plaçait-elle les favorites annoncées dans un bien fâcheuse position.
Imprécises  dans leurs tirs, maladroites dans leurs transmissions de balles, les filles de Fred BOUGEANT, visiblement fébriles ne parvenait à ouvrir leurs compteurs avant la 5ème minute de jeu (01-02).
Au grand damne de Laura LERUS, qui superbe d’énergie hier soir corrigeait quelque peu le balbutiement collectif  de sa formation.
Décidément très à l’aise dans une compétition qui lui avait l’année dernière ouvert les portes de l’équipe de France, le feu follet normand, rapide en diable, maintenait jusqu'à la 20ème minute le contact des siennes sur une formation bordelaise homogène et percutante.
Tant et si bien qu’il fallait attendre la 22ème minute pour valider enfin le premier écart conséquent des normandes (+2 10-08 à la 22ème), au terme d’un long passage à vide mérignacais, mis à profit par SIGNATE et consort (06-08 à la 17ème puis 10-08 à la 22ème).
Mortellement blessées, les filles de Thierry VINCENT rendaient alors inconsciemment le gain d’une partie qu’elles allaient dès lors se contenter de poursuivre.
Plus strictes en défense, plus opportunistes aussi, à l’image de ces premiers contres menés par SZUKIELOWICZ, Le Havre corrigeait petit à petit une copie bien mal entamée.
D’autant plus que l’entrée en jeu de Ionica MUTEANU (30ème), paralysait un peu plus une ligne d’attaque mérignacaise affaiblie depuis ce début de saison.
Triste témoin d’une vérité avouée par le coach bordelais, les Bordelaises ne scoraient alors qu’à huit reprises sur vingt six tentés !
Infertiles en attaque, bousculés en défense, trop généreuses dans leurs pertes de balles, Mérignac décrochait rapidement, laissant ainsi aux co-équipières de Paule BAUDOIN, de nombreux et bienvenu espace.
Appelés à plus de rigueur offensive « trop de ballons lâchés en attaque ! » Par leur coach Fred BOUGEANT, les Havraises, portée par un avantage conséquent de sept unités acquis dès la 44ème minute (22-15) se contentaient dès lors de gérer un écart suffisant qu’elles allaient conserver jusqu’au coups de sifflet final.

Les Réactions :

Thierry VINCENT (Entraîneur Mérignac)
 « Je m’avère déçu de la prestation que nous avons réalisé ce soir, à l’image de ces pertes de balles trop nombreuses. Nous savons depuis ce début de saison souffrir sur notre base arrière, où nous manquons singulièrement de bras. Si je suis satisfait de la gnac de mes filles qui ont eu le mérite, en bonnes compétitrices de s’accrocher jusqu’au bout, nos maladresses nous coûte peut être ce soir une première qualification dans une rencontre que nous aurions pu remporter. »

Fred BOUGEANT (Entraîneur Le Havre)
 « Nous gagnons, certes, mais nous gagnons petitement, et ce pour trois raisons : D’une part je suis très déçu par la suffisance affichée par mon effectif ; qu’il s’agisse de nos carences aux tirs, du non-respect des consignes données ou encore du manque d’humilité de certaines, trop heureuses de cette victoire pour accepter toute critique."
"Si le contrat a été rempli, le tarif n’est que syndical"

Le Havre sans Panache 

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samedi 17 novembre 2007 - Handzone

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A Agde

  En s’imposant hier soir sur un parquet rendu difficilement praticable par une adhérence digne des plus grands meetings « Holiday on Ice », les Normandes sensiblement plus sereines dans leur jeu d’attaque, ont ainsi sauvegardé leur prétention de meilleur outsider du tournoi.
Et pourtant, en signant dès l’entame de match un superbe doublé, Nouma ZITIOU en triste augure, plaçait-elle les favorites annoncées dans un bien fâcheuse position.
Imprécises  dans leurs tirs, maladroites dans leurs transmissions de balles, les filles de Fred BOUGEANT, visiblement fébriles ne parvenait à ouvrir leurs compteurs avant la 5ème minute de jeu (01-02).
Au grand damne de Laura LERUS, qui superbe d’énergie hier soir corrigeait quelque peu le balbutiement collectif  de sa formation.
Décidément très à l’aise dans une compétition qui lui avait l’année dernière ouvert les portes de l’équipe de France, le feu follet normand, rapide en diable, maintenait jusqu'à la 20ème minute le contact des siennes sur une formation bordelaise homogène et percutante.
Tant et si bien qu’il fallait attendre la 22ème minute pour valider enfin le premier écart conséquent des normandes (+2 10-08 à la 22ème), au terme d’un long passage à vide mérignacais, mis à profit par SIGNATE et consort (06-08 à la 17ème puis 10-08 à la 22ème).
Mortellement blessées, les filles de Thierry VINCENT rendaient alors inconsciemment le gain d’une partie qu’elles allaient dès lors se contenter de poursuivre.
Plus strictes en défense, plus opportunistes aussi, à l’image de ces premiers contres menés par SZUKIELOWICZ, Le Havre corrigeait petit à petit une copie bien mal entamée.
D’autant plus que l’entrée en jeu de Ionica MUTEANU (30ème), paralysait un peu plus une ligne d’attaque mérignacaise affaiblie depuis ce début de saison.
Triste témoin d’une vérité avouée par le coach bordelais, les Bordelaises ne scoraient alors qu’à huit reprises sur vingt six tentés !
Infertiles en attaque, bousculés en défense, trop généreuses dans leurs pertes de balles, Mérignac décrochait rapidement, laissant ainsi aux co-équipières de Paule BAUDOIN, de nombreux et bienvenu espace.
Appelés à plus de rigueur offensive « trop de ballons lâchés en attaque ! » Par leur coach Fred BOUGEANT, les Havraises, portée par un avantage conséquent de sept unités acquis dès la 44ème minute (22-15) se contentaient dès lors de gérer un écart suffisant qu’elles allaient conserver jusqu’au coups de sifflet final.

Les Réactions :

Thierry VINCENT (Entraîneur Mérignac)
 « Je m’avère déçu de la prestation que nous avons réalisé ce soir, à l’image de ces pertes de balles trop nombreuses. Nous savons depuis ce début de saison souffrir sur notre base arrière, où nous manquons singulièrement de bras. Si je suis satisfait de la gnac de mes filles qui ont eu le mérite, en bonnes compétitrices de s’accrocher jusqu’au bout, nos maladresses nous coûte peut être ce soir une première qualification dans une rencontre que nous aurions pu remporter. »

Fred BOUGEANT (Entraîneur Le Havre)
 « Nous gagnons, certes, mais nous gagnons petitement, et ce pour trois raisons : D’une part je suis très déçu par la suffisance affichée par mon effectif ; qu’il s’agisse de nos carences aux tirs, du non-respect des consignes données ou encore du manque d’humilité de certaines, trop heureuses de cette victoire pour accepter toute critique."
"Si le contrat a été rempli, le tarif n’est que syndical"

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